Deux types de variables d'environnement affectent le serveur HTTP Apache.
Le premier type correspond aux variables d'environnement contrôlées par le système d'exploitation sous-jacent et définies avant le démarrage du serveur. Leurs valeurs peuvent être utilisées directement dans les fichiers de configuration, et peuvent éventuellement être transmises aux scripts CGI et SSI à l’aide de la directive PassEnv.
Le second type correspond aux variables nommées appelées aussi variables d'environnement dans lesquelles le serveur HTTP Apache stocke des informations via un mécanisme spécial. Ces informations peuvent servir à contrôler diverses opérations comme l'enregistrement des traces ou le contrôle d'accès. On utilise aussi ces variables dans le mécanisme de communication avec les programmes externes comme les scripts CGI. Ce document présente différentes méthodes pour manipuler et utiliser ces variables.
Bien que ces variables soient référencées comme variables d'environnement, il ne faut pas les confondre avec les variables d'environnement contrôlées par le système d'exploitation sous-jacent. En fait, ces variables sont stockées et manipulées dans une structure interne à Apache httpd. Elles ne deviennent de véritables variables d'environnement du système d'exploitation que lorsqu'elles sont mises à la disposition de scripts CGI et de scripts inclus côté serveur (SSI). Si vous souhaitez manipuler l'environnement du système d'exploitation sous lequel le serveur s'exécute, vous devez utiliser les mécanismes standards de manipulation de l'environnement fournis par l'interpréteur de commandes (shell) de votre système d'exploitation.
La méthode la plus élémentaire pour définir une variable
d'environnement au niveau d'Apache httpd consiste à utiliser la directive
inconditionnelle
Pour plus de souplesse, les directives fournies par le module
[E=...]
pour définir
les variables d'environnement apporte encore plus de souplesse.
Finalement, le module UNIQUE_ID
pour chaque requête à une valeur
qui est garantie unique parmi « toutes » les requêtes
sous des conditions très spécifiques.
En plus de l'ensemble des variables d'environnement internes à la configuration d'Apache httpd et de celles transmises depuis le shell, les scripts CGI et les pages SSI se voient affectés un ensemble de variables d'environnement contenant des méta-informations à propos de la requête comme préconisé dans la spécification sur les CGIs.
suexec.c
.La communication d'informations aux scripts CGI constitue une des principales utilisations des variables d'environnement. Comme indiqué plus haut, l'environnement transmis aux scripts CGI comprend des méta-informations standards à propos de la requête, en plus des variables définies dans la configuration d'Apache httpd. Pour plus de détails, se référer au tutoriel CGI.
Les documents inclus côté serveur (SSI) traités par le filtre
INCLUDES
du module echo
,
et peuvent utiliser des variables d'environnement dans les éléments
de contrôle de flux pour rendre certaines parties d'une page
conditionnelles en fonction des caractéristiques de la requête.
Apache httpd fournit aussi les variables d'environnement CGI standards
aux pages SSI
comme indiqué plus haut. Pour plus de détails, se référer au
tutoriel SSI.
L'accès au serveur peut être contrôlé en fonction de
variables d'environnement à l'aide des directives
Require env
et Require not env
.
En association avec la directive
Les variables d'environnement peuvent être enregistrées dans le
fichier de log des accès à l'aide de l'option %e
de la
directive gif
, ou encore de ne tracer que les requêtes des clients
n'appartenant pas à votre sous-réseau.
La directive
Les filtres externes configurés par le module
disableenv=
et enableenv=
.
La forme %{ENV:variable}
de
TestString dans la
directive ENV:
ne sont pas de véritables variables
d'environnement. Ce sont plutôt des variables spécifiques à
Des problèmes d'interopérabilité ont conduit à l'introduction de
mécanismes permettant de modifier le comportement d'Apache httpd lorsqu'il
dialogue avec certains clients. Afin de rendre ces mécanismes aussi
souples que possible, ils sont invoqués en définissant des variables
d'environnement, en général à l'aide de la directive
Cela force le traitement d'une requête comme une requête HTTP/1.0 même si elle a été rédigée dans un langage plus récent.
Si le filtre DEFLATE
est activé, cette variable
d'environnement ignorera les réglages accept-encoding de votre
navigateur et enverra une sortie compressée inconditionnellement.
Cette variable entraîne la suppression de tout champ
Vary
des en-têtes de la réponse avant que cette dernière
soit renvoyée au client. Certains clients n'interprètent pas ce champ
correctement, et la définition de cette variable permet de contourner
ce problème, mais implique aussi la définition de
force-response-1.0.
Cette variable force une réponse en langage HTTP/1.0 aux clients qui envoient des requêtes dans le même langage. Elle fut implémentée à l'origine suite à des problèmes avec les mandataires d'AOL. Certains clients en langage HTTP/1.0 ne réagissent pas correctement face à une réponse en langage HTTP/1.1, et cette variable peut être utilisée pour assurer l'interopérabilité avec eux.
Positionnée à « 1 », cette variable désactive le filtre en sortie
DEFLATE
fourni par le module text/html
. Si vous préférez
utiliser des fichiers compressés statiquement,
Quand cette variable est définie, le filtre DEFLATE
du
module
Disponible dans les versions 2.2.12 et ultérieures d'Apache httpd
Lorsque cette variable est définie,
Quand cette variable est définie, la directive
Cette variable modifie le comportement du module
en
, ja
ou x-klingon
),
Cette variable force le serveur à être plus prudent lors de l'envoi d'une redirection au client. Elle est en général utilisée quand un client présente un problème connu avec les redirections. Elle fut implémentée à l'origine suite a un problème rencontré avec le logiciel WebFolders de Microsoft qui ne gère pas correctement les redirections vers des ressources de type répertoire via des méthodes DAV.
Disponible dans les versions postérieures à 2.0.54
Quand Apache httpd génère une redirection en réponse à une requête client, la réponse inclut un texte destiné à être affiché au cas où le client ne suivrait pas, ou ne pourrait pas suivre automatiquement la redirection. Habituellement, Apache httpd marque ce texte en accord avec le jeu de caractères qu'il utilise, à savoir ISO-8859-1.
Cependant, si la redirection fait référence à une page qui utilise un jeu de caractères différent, certaines versions de navigateurs obsolètes essaieront d'utiliser le jeu de caractères du texte de la redirection plutôt que celui de la page réelle. Cela peut entraîner, par exemple, un rendu incorrect du Grec.
Si cette variable d'environnement est définie, Apache httpd omettra le jeu de caractères pour le texte de la redirection, et les navigateurs obsolètes précités utiliseront correctement celui de la page de destination.
L'envoi de pages d'erreur sans spécifier un jeu de caractères peut conduire à des attaques de type « cross-site-scripting" pour les navigateurs qui ne respectent pas la spécification HTTP/1.1 (MSIE) et tentent de déduire le jeu de caractères à partir du contenu. De tels navigateurs peuvent être facilement trompés et utiliser le jeu de caractères UTF-7 ; les contenus des données en entrée de type UTF-7 (comme les URI de requête) ne seront alors plus protégés par les mécanismes d'échappement usuels conçus pour prévenir les attaques de type « cross-site-scripting".
Ces directives modifient le comportement protocolaire du module
Disponible à partir de la version 2.4.59 du serveur HTTP Apache
Cette variable permet à un script qui s’exécute dans un module de type CGI de fournir son propre en-tête de réponse HTTP Content-Length. Elle ne doit être définie que dans les sections de configuration qui contiennent des scripts de confiance.
Avec la version 2.4, Apache httpd est plus strict avec la conversion
des en-têtes HTTP en variables d'environnement dans
Si vous devez prendre en charge un client qui envoie des en-têtes non
conformes et si ceux-ci ne peuvent pas être corrigés, il existe
une solution de contournement simple mettant en jeu les modules
Les versions antérieures recommandaient l'ajout de ces lignes dans httpd.conf pour tenir compte de problèmes connus avec certains clients. Comme les clients concernés sont maintenant très peu utilisés, cet ajout n'est pratiquement plus nécessaire.
Dans cet exemple, les requêtes pour des images n'apparaissent pas dans le fichier de trace des accès. Il peut être facilement adapté pour empêcher le traçage de répertoires particuliers, ou de requêtes en provenance de certains hôtes.
Cet exemple montre comment empêcher les utilisateurs ne faisant pas
partie de votre serveur d'utiliser des images de votre serveur comme
images en ligne dans leurs pages. Cette configuration n'est pas
recommandée, mais elle peut fonctionner dans des circonstances bien
définies. Nous supposons que toutes vos images sont enregistrées dans
un répertoire nommé /web/images
.
Pour plus d'informations sur cette technique, voir le tutoriel sur ServerWatch "Keeping Your Images from Adorning Other Sites".