Cette directive permet d'effectuer une optimisation de la socket
d'écoute d'un type de protocole en fonction du système
d'exploitation. Le but premier est de faire en sorte que le noyau
n'envoie pas de socket au processus du serveur jusqu'à ce que
des données soient reçues, ou qu'une requête HTTP complète soit mise
en tampon. Seuls les Filtres d'acceptation de FreeBSD, le filtre plus
primitif TCP_DEFER_ACCEPT
sous Linux, et la version
optimisée d'AcceptEx() de Windows sont actuellement supportés.
L'utilisation de l'argument none
va désactiver tout
filtre d'acceptation pour ce protocole. Ceci s'avère utile pour les
protocoles qui nécessitent l'envoi de données par le serveur en
premier, comme ftp:
ou nntp
:
Les noms de protocoles par défaut sont https
pour le
port 443 et http
pour tous les autres ports. Pour
spécifier un autre protocole à utiliser avec un port en écoute,
ajoutez l'argument protocol à la directive
Sous FreeBSD, les valeurs par défaut sont :
Le filtre d'acceptation httpready
met en tampon des
requêtes HTTP entières au niveau du noyau. Quand une requête
entière a été reçue, le noyau l'envoie au serveur. Voir la page de
manuel de accf_http(9) pour plus de détails. Comme les requêtes
HTTPS sont chiffrées, celles-ci n'autorisent que le filtre accf_data(9).
Sous Linux, les valeurs par défaut sont :
Le filtre TCP_DEFER_ACCEPT
de Linux ne supporte pas
la mise en tampon des requêtes http. Toute valeur autre que
none
active le filtre TCP_DEFER_ACCEPT
pour ce protocole. Pour plus de détails, voir la page de
manuel Linux de tcp(7).
Sous Windows, les valeurs par défaut sont :
Le module MPM pour Windows mpm_winnt utilise la directive
AcceptFilter comme commutateur de l'API AcceptEx(), et ne supporte
pas la mise en tampon du protocole http. Deux valeurs utilisent
l'API Windows AcceptEx() et vont recycler les sockets réseau entre
les connexions. data
attend jusqu'à ce que les données
aient été transmises comme décrit plus haut, et le tampon de données
initiales ainsi que les adresses réseau finales sont tous extraits
grâce à une seule invocation d'AcceptEx(). connect
utilise l'API AcceptEx(), extrait aussi les adresses réseau finales,
mais à l'instar de none
, la valeur connect
n'attend pas la transmission des données initiales.
Sous Windows, none
utilise accept() au lieu
d'AcceptEx(), et ne recycle pas les sockets entre les connexions.
Ceci s'avère utile pour les interfaces réseau dont le pilote est
défectueux, ainsi que pour certains fournisseurs de réseau comme les
pilotes vpn, ou les filtres anti-spam, anti-virus ou
anti-spyware.
Cette directive permet de définir si les requêtes contenant des
informations sous forme d'un nom de chemin suivant le nom d'un
fichier réel (ou un fichier qui n'existe pas dans un répertoire qui
existe) doivent être acceptées ou rejetées. Les scripts peuvent
accéder à cette information via la variable d'environnement
PATH_INFO
.
Supposons par exemple que /test/
pointe vers un
répertoire qui ne contient que le fichier here.html
.
Les requêtes pour /test/here.html/more
et
/test/nothere.html/more
vont affecter la valeur
/more
à la variable d'environnement
PATH_INFO
.
L'argument de la directive
Off
/test/here.html/more
dans l'exemple ci-dessus
renverra une erreur "404 NOT FOUND".On
/test/here.html/more
, la requête
sera acceptée si /test/here.html
correspond à un nom de
fichier valide.Default
PATH_INFO
. Les gestionnaires qui
servent des scripts, commecgi-script et isapi-handler, acceptent en général par
défaut les requêtes avec PATH_INFO
.Le but premier de la directive AcceptPathInfo
est de
vous permettre de remplacer le choix du gestionnaire d'accepter ou
de rejeter PATH_INFO
. Ce remplacement est nécessaire
par exemple, lorsque vous utilisez un filtre, comme INCLUDES, pour générer un contenu basé
sur PATH_INFO
. Le gestionnaire de base va en général
rejeter la requête, et vous pouvez utiliser la configuration
suivante pour utiliser un tel script :
Au cours du traitement d'une requête, le serveur recherche le premier fichier de configuration existant à partir de la liste de noms dans chaque répertoire composant le chemin du document, à partir du moment où les fichiers de configuration distribués sont activés pour ce répertoire. Par exemple :
avant de renvoyer le document
/usr/local/web/index.html
, le serveur va rechercher les
fichiers /.acl
, /usr/.acl
,
/usr/local/.acl
et /usr/local/web/.acl
pour y lire d'éventuelles directives, à moins quelles n'aient été
désactivées avec
text/plain
ou
text/html
Cette directive spécifie une valeur par défaut pour le paramètre
jeu de caractères du type de média (le nom d'un codage de
caractères) à ajouter à une réponse, si et seulement si le type de
contenu de la réponse est soit text/plain
, soit
text/html
. Ceci va remplacer
tout jeu de caractères spécifié dans le corps de la réponse via un
élément META
, bien que cet effet dépende en fait
souvent de la configuration du client de l'utilisateur. La
définition de AddDefaultCharset Off
désactive cette
fonctionnalité. AddDefaultCharset On
ajoute un jeu de
caractères par défaut de iso-8859-1
. Toute autre valeur
peut être définie via le paramètre jeu de caractères, qui
doit appartenir à la liste des valeurs de
jeux de caractères enregistrés par l'IANA à utiliser dans les
types de média Internet (types MIME).
Par exemple :
La directive
La directive %2F
pour /
et même %5C
pour
\
sur les systèmes concernés).
Avec la valeur par défaut, Off
, de telles URLs sont
refusées et provoquent le renvoi d'une erreur 404 (Not found).
Avec la valeur On
, ces URLs sont acceptées, et les
slashes encodés sont décodés comme tout autre caractère codé.
Avec la valeur NoDecode
, ces URLs sont acceptées,
mais les slashes codés ne sont pas décodés et laissés dans leur état
codé.
Définir On
est surtout utile en association avec
PATH_INFO
.
Si le codage des slashes dans la partie chemin est nécessaire,
l'utilisation de l'option NoDecode
est fortement
recommandée par mesure de sécurité. Permettre le décodage des
slashes pourrait éventuellement induire l'autorisation de chemins
non sûrs.
.htaccess
Lorsque le serveur trouve un fichier .htaccess
(dont
le nom est défini par la directive
Lorsque cette directive et la directive None
, les
fichiers .htaccess sont totalement
ignorés. Dans ce cas, le serveur n'essaiera même pas de lire les
fichiers .htaccess
du système de fichiers.
Lorsque cette directive est définie à All
, toute
directive valable dans le Contexte .htaccess sera
autorisée dans les fichiers .htaccess
.
L'argument type directive peut contenir les groupements de directives suivants :
FancyIndexing
,
Notez qu'une erreur de syntaxe dans une directive valide causera toujours une internal server error.
Bien que la liste des options disponibles dans les fichiers
.htaccess puisse être limitée par cette directive, tant qu'un
directive
Exemple :
Dans l'exemple ci-dessus, toutes les directives qui ne font
partie ni du groupe AuthConfig
, ni du groupe
Indexes
, provoquent une erreur "internal
server error".
Pour des raisons de sécurité et de performance, ne
définissez pas AllowOverride
à autre chose que
None
dans votre bloc <Directory />
.
Recherchez plutôt (ou créez) le bloc <Directory>
qui se réfère au répertoire où vous allez précisément placer un
fichier .htaccess
.
.htaccess
Lorsque le serveur trouve un fichier .htaccess
(comme spécifié par la directive
Lorsque cette directive et la directive None
, les fichiers .htaccess sont totalement ignorés. Dans
ce cas, le serveur ne cherchera même pas à lire des fichiers
.htaccess
dans le système de fichiers.
Example:
Dans l'exemple ci-dessus, seules les directives
Redirect
et RedirectMatch
sont autorisées.
Toutes les autres provoqueront une erreur interne du serveur.
Example:
Dans l'exemple ci-dessus, la directive AuthConfig
, et
FileInfo
. Toutes les autres
provoqueront une erreur interne du serveur.
Cette directive permet de contrôler la manière dont Apache httpd trouve
l'interpréteur servant à exécuter les scripts CGI. Par exemple, avec
la définition CGIMapExtension sys:\foo.nlm .foo
, tous
les fichiers scripts CGI possédant une extension .foo
seront passés à l'interpréteur FOO.
Content-MD5
dans la réponse HTTPCette directive active la génération d'un en-tête
Content-MD5
selon les définitions des RFC 1864 et
2616.
MD5 est un algorithme permettant de générer un condensé (parfois appelé "empreinte") à partir de données d'une taille aléatoire ; le degré de précision est tel que la moindre altération des données d'origine entraîne une altération de l'empreinte.
L'en-tête Content-MD5
permet de vérifier
l'intégrité de la réponse HTTP dans son ensemble. Un serveur mandataire
ou un client peut utiliser cet en-tête pour rechercher une
éventuelle modification accidentelle de la réponse au cours de sa
transmission. Exemple d'en-tête :
Notez que des problèmes de performances peuvent affecter votre serveur, car l'empreinte est générée pour chaque requête (il n'y a pas de mise en cache).
L'en-tête Content-MD5
n'est envoyé qu'avec les
documents servis par le module
La directive
La valeur par défaut de la directive
DEFAULT_REL_RUNTIMEDIR
définie à la compilation.
Note: si la valeur de
none
. Dans
les versions précédentes, DefaultType permettait de spécifier un type de
média à assigner par défaut au contenu d'une réponse pour lequel aucun
autre type de média n'avait été trouvé.
none
est disponible dans les
versions d'Apache httpd 2.2.7 et supérieures. Tous les autres choix sont
DESACTIVÉS à partir des version 2.3.x.Cette directive a été désactivée. Pour la compatibilité
ascendante avec les anciens fichiers de configuration, elle peut
être spécifiée avec la valeur none
, c'est à dire sans
type de médium par défaut. Par exemple :
DefaultType None
n'est disponible que dans les
versions d'Apache 2.2.7 et supérieures.
Utilisez le fichier de configuration mime.types et la directive
Avec un seul paramètre, l'effet de la directive
-D
du programme -D
au sein des scripts de démarrage.
De plus, le second paramètre permet d'affecter une valeur à la
variable définie par le premier. Cette variable peut être référencée
dans le fichier de configuration via la syntaxe ${VAR}
.
La portée de la variable est toujours globale, et n'est jamais
limitée à la section de configuration courante.
Le caractère ":" est interdit dans les noms de variables afin
d'éviter les conflits avec la syntaxe de la directive
Les balises </Directory>
permettent de regrouper un ensemble
de directives qui ne s'appliquent qu'au répertoire précisé,
à ses sous-répertoires, et aux fichiers situés dans ces
sous-répertoires. Toute directive
autorisée dans un contexte de répertoire peut être utilisée.
chemin répertoire est soit le chemin absolu d'un
répertoire, soit une chaîne de caractères avec caractères génériques
utilisant la comparaison Unix de style shell. Dans une chaîne de
caractères avec caractères génériques, ?
correspond à
un caractère quelconque, et *
à toute chaîne de
caractères. Les intervalles de caractères []
sont aussi
autorisés. Aucun caractère générique ne peut remplacer le caractère
`/', si bien que l'expression <Directory
/*/public_html>
ne conviendra pas pour le chemin
* /home/user/public_html
, alors que <Directory
/home/*/public_html>
conviendra. Exemple :
Soyez prudent avec l'argument chemin répertoire : il
doit correspondre exactement au chemin du système de fichier
qu'Apache httpd utilise pour accéder aux fichiers. Les directives
comprises dans une section <Directory>
ne
s'appliqueront pas aux fichiers du même répertoire auxquels on
aura accédé via un chemin différent, per exemple via un lien
symbolique.
Les ~
. Par exemple :
pourra correspondre à tout répertoire situé dans /www/ et dont le nom se compose de trois chiffres.
Si plusieurs sections
l'accès au document /home/web/dir/doc.html
emprunte
le chemin suivant :
AllowOverride None
(qui désactive les fichiers .htaccess
).AllowOverride
FileInfo
(pour le répertoire /home
).FileInfo
qui se
trouverait dans d'éventuels fichiers /home/.htaccess
,
/home/web/.htaccess
ou
/home/web/dir/.htaccess
, dans cet ordre.Les directives associées aux répertoires sous forme d'expressions rationnelles ne sont prises en compte qu'une fois toutes les directives des sections sans expressions rationnelles appliquées. Alors, tous les répertoires avec expressions rationnelles sont testés selon l'ordre dans lequel ils apparaissent dans le fichier de configuration. Par exemple, avec
la section avec expression rationnelle ne sera prise en compte
qu'après les sections .htaccess
. Alors, l'expression
rationnelle conviendra pour /home/abc/public_html/abc
et la section
Notez que la politique d'accès par défaut
dans les sections <Directory />
consiste à
autoriser tout accès sans restriction. Ceci signifie qu'Apache httpd va servir tout fichier
correspondant à une URL. Il est recommandé de modifier cette
situation à l'aide d'un bloc du style
puis d'affiner la configuration pour les répertoires que vous voulez rendre accessibles. Voir la page Conseils à propos de sécurité pour plus de détails.
Les sections httpd.conf
. Les directives
Les balises </DirectoryMatch>
permettent de regrouper un
ensemble de directives qui ne s'appliqueront qu'au répertoire
précisé (et aux fichiers qu'il contient), comme pour la section
conviendrait pour les sous-répertoires de /www/
dont
le nom se compose de trois chiffres.
Cette directive permet de définir le répertoire à partir duquel
un accès à http://my.example.com/index.html
se
réfère alors à /usr/web/index.html
. Si chemin
répertoire n'est pas un chemin absolu, il est considéré comme
relatif au chemin défini par la directive
Le répertoire défini par la directive
La section
La condition de la section
La section
La condition correspondant à la section
Cette directive définit si
Cette projection en mémoire induit parfois une amélioration des performances. Sur certains systèmes cependant, il est préférable de désactiver la projection en mémoire afin d'éviter certains problèmes opérationnels :
Pour les configurations de serveur sujettes à ce genre de problème, il est préférable de désactiver la projection en mémoire des fichiers servis en spécifiant :
Pour les montages NFS, cette fonctionnalité peut être explicitement désactivée pour les fichiers concernés en spécifiant :
Cette directive définit si le programme
Ce mécanisme sendfile évite la séparation des opérations de lecture et d'envoi, ainsi que les réservations de tampons. sur certains systèmes cependant, ou sous certains systèmes de fichiers, il est préférable de désactiver cette fonctionnalité afin d'éviter certains problèmes opérationnels :
sendfile
peut s'avérer incapable de
traiter les fichiers de plus de 2 Go.Pour les configurations de serveur non sujettes à ce genre de problème, vous pouvez activer cette fonctionnalité en spécifiant :
Pour les montages réseau, cette fonctionnalité peut être explicitement désactivée pour les fichiers concernés en spécifiant :
Veuillez noter que la configuration de la directive
Si une erreur peut être détectée dans la configuration, souvent un module manquant, cette directive peut être utilisée pour générer un message d'erreur personnalisé, et interrompre la lecture de la configuration.
Apache httpd peut traiter les problèmes et les erreurs de quatre manières,
La première option constitue le comportement par défaut; pour
choisir une des trois autres options, il faut configurer Apache à
l'aide de la directive
Les URLs peuvent commencer par un slash (/) pour les chemins web
locaux (relatifs au répertoire défini par la directive
De plus, on peut spécifier la valeur spéciale default
pour indiquer l'utilisation d'un simple message d'Apache httpd codé en
dur. Bien que non nécessaire dans des circonstances normales, la
spécification de la valeur default
va permettre de
rétablir l'utilisation du simple message d'Apache httpd codé en dur pour
les configurations qui sans cela, hériteraient d'une directive
Notez que lorsque vous spécifiez une directive
ErrorDocument 401
, le client ne saura pas qu'il doit
demander un mot de passe à l'utilisateur car il ne recevra pas le
code de statut 401. C'est pourquoi, si vous utilisez une
directive ErrorDocument 401
, elle devra faire référence
à un document par le biais d'un chemin local.
Microsoft Internet Explorer (MSIE) ignore par défaut les messages d'erreur générés par le serveur lorsqu'ils sont trop courts et remplacent ses propres messages d'erreur "amicaux". Le seuil de taille varie en fonction du type d'erreur, mais en général, si la taille de votre message d'erreur est supérieure à 512 octets, il y a peu de chances pour que MSIE l'occulte, et il sera affiché par ce dernier. Vous trouverez d'avantage d'informations dans l'article de la base de connaissances Microsoft Q294807.
Bien que la plupart des messages d'erreur internes originaux
puissent être remplacés, ceux-ci sont cependant conservés dans
certaines circonstances sans tenir compte de la définition de la
directive
Si vous utilisez mod_proxy, il est en général préférable
d'activer
La directive
Si le chemin fichier commence par une barre verticale
"(|)
", il est considéré comme une commande à lancer pour traiter la
journalisation de l'erreur.
Voir les notes à propos des journaux redirigés pour plus d'informations.
L'utilisation de syslog
à la place d'un nom de
fichier active la journalisation via syslogd(8) si le système le
supporte. Le dispositif syslog par défaut est local7
,
mais vous pouvez le modifier à l'aide de la syntaxe
syslog:facility
, où facility peut
être remplacé par un des noms habituellement documentés dans la page
de man syslog(1). Le dispositif syslog local7
est
global, et si il est modifié dans un serveur virtuel, le dispositif
final spécifié affecte l'ensemble du serveur
SECURITE : Voir le document conseils à propos de sécurité pour des détails sur les raisons pour lesquelles votre sécurité peut être compromise si le répertoire contenant les fichiers journaux présente des droits en écriture pour tout autre utilisateur que celui sous lequel le serveur est démarré.
Lors de la spécification d'un chemin de fichier sur les plates-formes non-Unix, on doit veiller à n'utiliser que des slashes (/), même si la plate-forme autorise l'utilisation des anti-slashes (\). Et d'une manière générale, il est recommandé de n'utiliser que des slashes (/) dans les fichiers de configuration.
La directive
La spécification de connection
ou
request
comme premier paramètre permet de définir des
formats supplémentaires, ce qui a pour effet de journaliser des
informations additionnelles lorsque le premier message est
enregistré respectivement pour une connexion ou une requête
spécifique. Ces informations additionnelles ne sont enregistrées
qu'une seule fois par connexion/requête. Si le traitement d'une
connexion ou d'une requête ne génère aucun message dans le journal,
alors aucune information additionnelle n'est enregistrée.
Il peut arriver que certains items de la chaîne de format ne
produisent aucune sortie. Par exemple, l'en-tête Referer n'est
présent que si le message du journal est associé à une requête et s'il
est généré à un moment où l'en-tête Referer a déjà été lu par le
client. Si aucune sortie n'est générée, le comportement par défaut
consiste à supprimer tout ce qui se trouve entre l'espace précédent
et le suivant. Ceci implique que la ligne de journalisation est
divisée en champs ne contenant pas d'espace séparés par des espaces.
Si un item de la chaîne de format ne génère aucune sortie,
l'ensemble du champ est omis. Par exemple, si l'adresse distante
%a
du format [%t] [%l] [%a] %M
n'est
pas disponible, les crochets qui l'entourent ne seront eux-mêmes pas
enregistrés. Il est possible d'échapper les espaces par un anti-slash
afin qu'ils ne soient pas considérés comme séparateurs de champs.
La combinaison '% ' (pourcentage espace) est un délimiteur de
champ de taille nulle qui ne génère aucune sortie.
Ce comportement peut être changé en ajoutant des modificateurs à
l'item de la chaîne de format. Le modificateur -
(moins) provoque l'enregistrement d'un signe moins si l'item
considéré ne génère aucune sortie. Pour les formats à enregistrement
unique par connexion/requête, il est aussi possible d'utiliser le
modificateur +
(plus). Si un item ne générant aucune
sortie possède le modificateur plus, la ligne dans son ensemble est
omise.
Un modificateur de type entier permet d'assigner un niveau de sévérité à un item de format. L'item considéré ne sera journalisé que si la sévérité du message n'est pas plus haute que le niveau de sévérité spécifié. Les valeurs possibles vont de 1 (alert) à 15 (trace8), en passant par 4 (warn) ou 7 (debug).
Par exemple, voici ce qui arriverait si vous ajoutiez des
modificateurs à l'item %{Referer}i
qui enregistre le
contenu de l'en-tête Referer
.
Item modifié | Signification |
---|---|
%-{Referer}i |
Enregistre le caractère - si l'en-tête
Referer n'est pas défini. |
%+{Referer}i |
N'enregistre rien si l'en-tête
Referer n'est pas défini. |
%4{Referer}i |
N'enregistre le contenu de l'en-tête Referer que si
la sévérité du message de journalisation est supérieure à 4. |
Certains items de format acceptent des paramètres supplémentaires entre accolades.
Chaîne de format | Description |
---|---|
%% |
Le signe pourcentage |
%a |
Adresse IP et port clients |
%{c}a |
Port et adresse IP sous-jacents du correspondant pour la
connexion (voir le module
|
%A |
Adresse IP et port locaux |
%{name}e |
Variable d'environnement de requête name |
%E |
Etat d'erreur APR/OS et chaîne |
%F |
Nom du fichier source et numéro de ligne de l'appel du journal |
%{name}i |
En-tête de requête name |
%k |
Nombre de requêtes persistantes pour cette connexion |
%l |
Sévérité du message |
%L |
Identifiant journal de la requête |
%{c}L |
Identifiant journal de la connexion |
%{C}L |
Identifiant journal de la connexion si utilisé dans la portée de la connexion, vide sinon |
%m |
Nom du module qui effectue la journalisation du message |
%M |
Le message effectif |
%{name}n |
Note de requête name |
%P |
Identifiant du processus courant |
%T |
Identifiant du thread courant |
%{g}T |
Identifiant unique de thread système du thread courant
(l'identifiant affiché par la commande top par
exemple ; seulement sous Linux pour l'instant) |
%t |
L'heure courante |
%{u}t |
L'heure courante avec les microsecondes |
%{cu}t |
L'heure courante au format compact ISO 8601, avec les microsecondes |
%v |
Le nom de serveur canonique |
%V |
Le nom de serveur du serveur qui sert la requête en accord
avec la définition de la directive |
\ (anti-slash espace) |
Espace non délimiteur |
% (pourcentage espace) |
Délimiteur de champ (aucune sortie) |
L'item de format identifiant journal %L
génère un
identifiant unique pour une connexion ou une requête. Il peut servir
à déterminer quelles lignes correspondent à la même connexion ou
requête ou quelle requête est associée à tel connexion. Un item de
format %L
est aussi disponible dans le module
Cet exemple renverrait un message d'erreur du style :
Notez que, comme indiqué plus haut, certains champs sont totalement supprimés s'ils n'ont pas été définis.
Cette option permet d'extraire des données supplémentaires
concernant la requête en cours de traitement pour un processus
donné, ainsi qu'un résumé d'utilisation ; vous pouvez accéder à
ces variables pendant l'exécution en configurant
Cette directive s'applique au serveur dans son ensemble, et ne peut pas être activée/désactivée pour un serveur virtuel particulier. Notez que l'extraction des informations d'état étendues peut ralentir le serveur. Notez aussi que cette définition ne peut pas être modifiée au cours d'un redémarrage graceful.
Notez que le chargement de
La directive ETag
(entity tag) quand le
document est contenu dans un fichier statique(la valeur de
ETag
est utilisée dans le cadre de la gestion du cache pour préserver la
bande passante réseau). La directive
ETag
ne sera inclus dans la réponseLes mots-clés INode
, MTime
, et
Size
peuvent être préfixés par +
ou
-
, ce qui permet de modifier les valeurs par défaut
héritées d'un niveau de configuration plus général. Tout mot-clé
apparaissant sans aucun préfixe annule entièrement et immédiatement
les configurations héritées.
Si la configuration d'un répertoire contient
FileETag INode MTime Size
, et si un de
ses sous-répertoires contient FileETag -INode
, la
configuration de ce sous-répertoire (qui sera propagée vers tout
sous-répertoire qui ne la supplante pas), sera équivalente à
FileETag MTime Size
.
MTime Size
comme format fixe pour les
comparaisons de champs ETag
dans les requêtes
conditionnelles. Ces requêtes conditionnelles échoueront si le
format ETag
est modifié via la directive
La directive </Files>
. Les directives contenues dans
cette section s'appliqueront à tout objet dont le nom de base (la
dernière partie du nom de fichier) correspond au fichier spécifié.
Les sections .htaccess
, mais avant les sections
L'argument filename peut contenir un nom de fichier
ou une chaîne de caractères avec caractères génériques, où
?
remplace un caractère, et *
toute chaîne
de caractères. On peut aussi utiliser les ~
. Par exemple :
correspondrait à la plupart des formats graphiques de l'Internet.
Il est cependant préférable d'utiliser la directive
Notez qu'à la différence des sections .htaccess
. Ceci permet aux utilisateurs de
contrôler l'accès à leurs propres ressources, fichier par
fichier.
La section
correspondrait à la plupart des formats graphiques de l'Internet.
Lorsqu'elle est placée dans un fichier .htaccess
ou
une section .gif
, vous pouvez utiliser
:
Notez que cette directive l'emporte sur d'autres associations de
type de médium indirectes définies dans mime.types ou via la
directive
Vous pouvez aussi annuler toute définition plus générale de
None
à l'argument type médium :
A la base, cette directive écrase le type de contenu généré pour les fichiers statiques servis à partir du sytème de fichiers. Pour les ressources autres que les fichiers statiques pour lesquels le générateur de réponse spécifie en général un type de contenu, cette directive est ignorée.
Lorsque le serveur a été compilé avec le support du profiling
gprof, la directive gmon.out
doivent être écrits lorsque le processus s'arrête. Si l'argument se
termine par un caractère pourcentage ('%'), des sous-répertoires
sont créés pour chaque identifiant de processus.
Cette directive ne fonctionne actuellement qu'avec le MPM
Cette directive active la recherche DNS afin de pouvoir
journaliser les nom d'hôtes (et les passer aux programmes CGI et aux
inclusions SSI via la variable REMOTE_HOST
). La valeur
Double
déclenche une double recherche DNS inverse. En
d'autres termes, une fois la recherche inverse effectuée, on lance
une recherche directe sur le résultat de cette dernière. Au moins
une des adresses IP fournies par la recherche directe doit
correspondre à l'adresse originale (ce que l'on nomme
PARANOID
dans la terminologie "tcpwrappers").
Quelle que soit la configuration, lorsqu'on utilise
HostnameLookups Double
. Par exemple, si vous
n'avez spécifié que HostnameLookups On
, et si une
requête concerne un objet protégé par des restrictions en fonction
du nom d'hôte, quel que soit le résultat de la double recherche
inverse, les programmes CGI ne recevront que le résultat de la
recherche inverse simple dans la variable
REMOTE_HOST
.
La valeur par défaut est Off
afin de préserver le
traffic réseau des sites pour lesquels la recherche inverse n'est
pas vraiment nécessaire. Cette valeur par défaut est aussi bénéfique
pour les utilisateurs finaux car il n'ont ainsi pas à subir de temps
d'attente supplémentaires dus aux recherches DNS. Les sites
fortement chargés devraient laisser cette directive à
Off
, car les recherches DNS peuvent prendre des temps
très longs. Vous pouvez éventuellement utiliser hors ligne
l'utilitaire bin
de votre répertoire
d'installation, afin de déterminer les noms d'hôtes associés aux
adresses IP journalisées.
Enfin, si vous avez des directives Require à base de
nom, une recherche de nom d'hôte sera effectuée quelle que soit
la définition de la directive HostnameLookups
.
La directive
serait satisfaite pour les requêtes HTTP/1.0 sans en-tête
Host:. Les expressions peuvent contenir différents
opérateurs de type shell pour la comparaison de chaînes
(=
, !=
, <
, ...), la
comparaison d'entiers (-eq
, -ne
, ...), ou
à usages divers (-n
, -z
, -f
,
...). Les expressions rationnelles sont aussi supportées,
ainsi que les comparaison de modèles de type shell et de
nombreuses autres opérations. Ces opérations peuvent être effectuées
sur les en-têtes de requêtes (req
), les variables
d'environnement (env
), et un grand nombre d'autres
propriétés. La documentation complète est disponible dans Les expressions dans le serveur HTTP Apache.
La section <IfDefine
test>...</IfDefine>
permet de
conférer un caractère conditionnel à un ensemble de directives. Les
directives situées à l'intérieur d'une section
test peut se présenter sous deux formes :
!
nom paramètreDans le premier cas, les directives situées entre les balises de début et de fin ne s'appliqueront que si le paramètre nommé nom paramètre est défini. Le second format inverse le test, et dans ce cas, les directives ne s'appliqueront que si nom paramètre n'est pas défini.
L'argument nom paramètre est une définition qui peut
être effectuée par la ligne de commande
-Dparamètre
au démarrage du serveur, ou via la
directive
Les sections
La section <IfModule
test>...</IfModule>
permet de conférer à
des directives un caractère conditionnel basé sur la présence d'un
module spécifique. Les directives situées dans une section
test peut se présenter sous deux formes :
Dans le premier cas, les directives situées entre les balises de
début et de fin ne s'appliquent que si le module module
est présent -- soit compilé avec le binaire Apache httpd, soit chargé
dynamiquement via la directive
L'argument module peut contenir soit l'identificateur
du module, soit le nom du fichier source du module. Par exemple,
rewrite_module
est un identificateur et
mod_rewrite.c
le nom du fichier source
correspondant. Si un module comporte plusieurs fichiers sources,
utilisez le nom du fichier qui contient la chaîne de caractères
STANDARD20_MODULE_STUFF
.
Les sections
Cette directive permet l'inclusion d'autres fichiers de configuration dans un des fichiers de configuration du serveur.
On peut utiliser des caractères génériques de style Shell
(fnmatch()
) aussi bien dans la partie nom de fichier du
chemin que dans la partie répertoires pour inclure plusieurs
fichiers en une
seule fois, selon leur ordre alphabétique. De plus, si la directive
La directive
Le chemin fichier spécifié peut être soit un chemin absolu, soit
un chemin relatif au répertoire défini par la directive
Exemples :
ou encore, avec des chemins relatifs au répertoire défini par la
directive
On peut aussi insérer des caractères génériques dans la partie répertoires du chemin. Dans l'exemple suivant, la directive échouera si aucun sous-répertoire de conf/vhosts ne contient au moins un fichier *.conf :
Par contre, dans l'exemple suivant, la directive sera simplement ignorée si aucun sous-répertoire de conf/vhosts ne contient au moins un fichier *.conf :
Cette directive permet d'inclure des fichiers dans les fichiers
de configuration du serveur. Elle fonctionne de manière identique à
la directive
L'extension Keep-Alive de HTTP/1.0 et l'implémentation des
connexions persistantes dans HTTP/1.1 ont rendu possibles des
sessions HTTP de longue durée, ce qui permet de transmettre
plusieurs requêtes via la même connexion TCP. Dans certains cas, le
gain en rapidité pour des documents comportant de nombreuses images
peut atteindre 50%. Pour activer les connexions persistantes,
définissez KeepAlive On
.
Pour les clients HTTP/1.0, les connexions persistantes ne seront mises en oeuvre que si elles ont été spécialement demandées par un client. De plus, une connexion persistante avec un client HTTP/1.0 ne peut être utilisée que si la taille du contenu est connue d'avance. Ceci implique que les contenus dynamiques comme les sorties CGI, les pages SSI, et les listings de répertoires générés par le serveur n'utiliseront en général pas les connexions persistantes avec les clients HTTP/1.0. Avec les clients HTTP/1.1, les connexions persistantes sont utilisées par défaut, sauf instructions contraires. Si le client le demande, le transfert par tronçons de taille fixe (chunked encoding) sera utilisé afin de transmettre un contenu de longueur inconnue via une connexion persistante.
Lorsqu'un client utilise une connexion persistante, elle comptera
pour une seule requête pour la directive
Le nombre de secondes pendant lesquelles Apache httpd va attendre une
requête avant de fermer la connexion. Le délai peut être défini en
millisecondes en suffixant sa valeur par ms. La valeur du délai
spécifiée par la directive
Donner une valeur trop élévée à
Dans un contexte de serveur virtuel à base de nom, c'est la valeur de la paire adresse IP/port du serveur virtuel qui correspond le mieux qui sera utilisée.
Les contrôles d'accès s'appliquent normalement à
toutes les méthodes d'accès, et c'est en général le
comportement souhaité. Dans le cas général, les directives
de contrôle d'accès n'ont pas à être placées dans une section
La directive POST
, PUT
, et
DELETE
, en laissant les autres méthodes sans protection
:
La liste des noms de méthodes peut contenir une ou plusieurs
valeurs parmi les suivantes : GET
, POST
,
PUT
, DELETE
, CONNECT
,
OPTIONS
, PATCH
, PROPFIND
,
PROPPATCH
, MKCOL
, COPY
,
MOVE
, LOCK
, et UNLOCK
.
Le nom de méthode est sensible à la casse. Si la
valeur GET
est présente, les requêtes HEAD
seront aussi concernées. La méthode TRACE
ne peut pas
être limitée (voir la directive
Les directives
Par exemple, avec la configuration suivante, tous les
utilisateurs seront autorisés à effectuer des requêtes
POST
, et la directive Require group
editors
sera ignorée dans tous les cas :
</LimitExcept>
permettent de regrouper des
directives de contrôle d'accès qui s'appliqueront à toutes les
méthodes d'accès HTTP qui ne font pas partie de la
liste des arguments ; en d'autres termes, elles ont un comportement
opposé à celui de la section
Par exemple :
Une redirection interne survient, par exemple, quand on utilise
la directive
La directive
La directive accepte, comme arguments, deux limites qui sont évaluées à chaque requête. Le premier nombre est le nombre maximum de redirections internes qui peuvent se succéder. Le second nombre détermine la profondeur d'imbrication maximum des sous-requêtes. Si vous ne spécifiez qu'un seul nombre, il sera affecté aux deux limites.
Cette directive spécifie la taille maximale autorisée pour le corps d'une requête ; la valeur de l'argument octets va de 0 (pour une taille illimitée), à 2147483647 (2Go). Voir la note ci-dessous pour la limite d'applicabilité aux requêtes mandatées.
La directive PUT
nécessitent une valeur au moins aussi élevée que la
taille maximale des représentations que le serveur désire accepter
pour cette ressource.
L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service.
Si par exemple, vous autorisez le chargement de fichiers vers une localisation particulière, et souhaitez limiter la taille des fichiers chargés à 100Ko, vous pouvez utiliser la directive suivante :
Pour une description détaillée de la manière dont cette
directive est interprétée par les requêtes mandatées, voir la
documentation du module
nombre est un entier de 0 (nombre de champs illimité)
à 32767. La valeur par défaut est définie à la compilation par la
constante DEFAULT_LIMIT_REQUEST_FIELDS
(100 selon la
distribution).
La directive
L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service. La valeur spécifiée doit être augmentée si les clients standards reçoivent une erreur du serveur indiquant que la requête comportait un nombre d'en-têtes trop important.
Par exemple :
Dans le cas des serveurs virtuels à base de noms, la valeur de cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le premier de la liste) pour la paire adresse IP/port.
Cette directive permet de définir le nombre maximum d'octets autorisés dans un en-tête de requête HTTP.
La directive
>L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service.
Par exemple ::
Dans le cas des serveurs virtuels à base de noms, la valeur de cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le premier de la liste) pour lequel la paire adresse IP/port correspond le mieux.
Cette directive permet de définir la taille maximale autorisée pour une ligne de requête HTTP en octets.
La directive GET
.
L'administrateur du serveur peut utiliser cette directive pour contrôler plus efficacement les comportements anormaux des requêtes des clients, ce qui lui permettra de prévenir certaines formes d'attaques par déni de service.
Par exemple :
Dans le cas des serveurs virtuels à base de noms, la valeur de cette directive est extraite du serveur virtuel par défaut (le premier de la liste) pour lequel la paire adresse IP/port correspond le mieux.
Taille maximale (en octets) du corps d'une requête au format XML.
Une valeur de 0
signifie qu'aucune limite n'est
imposée.
Exemple :
La directive </Location>
. Les sections .htaccess
, et après les sections
Les sections
Les directives que contient cette section seront appliquées aux requêtes si la partie chemin de l'URL satisfait à l'un au moins de ces critères :
Dans l'exemple ci-dessous, où aucun slash de fin n'est utilisé, les directives contenues dans la section s'appliqueront à /private1, /private1/ et /private1/file.txt, mais pas à /private1other.
De même, dans l'exemple ci-dessous, où l'on utilise un slash de fin, les directives contenues dans la section s'appliqueront à /private2/ et à /private2/file.txt, mais pas à /private2other.
Vous pouvez utiliser une section <Location
/>
constitue une exception et permet d'appliquer aisément
une configuration à l'ensemble du serveur.
Pour toutes les requêtes originales (non mandatées), l'argument
URL est un chemin d'URL de la forme
/chemin/
. Aucun protocole, nom d'hôte, port, ou chaîne
de requête ne doivent apparaître. Pour les requêtes mandatées, l'URL
spécifiée doit être de la forme
protocole://nom_serveur/chemin
, et vous devez inclure
le préfixe.
L'URL peut contenir des caractères génériques. Dans une chaîne
avec caractères génériques, ?
correspond à un caractère
quelconque, et *
à toute chaîne de caractères. Les
caractères génériques ne peuvent pas remplacer un / dans le chemin
URL.
On peut aussi utiliser les ~
. Par exemple :
concernerait les URLs contenant les sous-chaîne
/extra/data
ou /special/data
. La directive
~
de -
dans la plupart des fontes.
La directive example.com
, vous pouvez
utiliser :
La signification du caractère slash dépend de l'endroit où il
se trouve dans l'URL. Les utilisateurs peuvent être habitués à
son comportement dans le système de fichiers où plusieurs slashes
successifs sont souvent réduits à un slash unique (en d'autres
termes, /home///foo
est identique à
/home/foo
). Dans l'espace de nommage des URLs, ce
n'est cependant pas toujours le cas. Pour la directive
Par exemple, <LocationMatch ^/abc>
va
correspondre à l'URL /abc
mais pas à l'URL
//abc
. La directive <Location
/abc/def>
, une requête de la forme
/abc//def
correspondra.
La directive
correspondrait à toute URL contenant les sous-chaînes
/extra/data
ou /special/data
.
La directive
Niveau | Description | Exemple |
---|---|---|
emerg |
Urgences - le système est inutilisable. | "Child cannot open lock file. Exiting" |
alert |
Des mesures doivent être prises immédiatement. | "getpwuid: couldn't determine user name from uid" |
crit |
Conditions critiques. | "socket: Failed to get a socket, exiting child" |
error |
Erreurs. | "Premature end of script headers" |
warn |
Avertissements. | "child process 1234 did not exit, sending another SIGHUP" |
notice |
Evènement important mais normal. | "httpd: caught SIGBUS, attempting to dump core in ..." |
info |
Informations. | "Server seems busy, (you may need to increase StartServers, or Min/MaxSpareServers)..." |
debug |
Messages de débogage. | "Opening config file ..." |
trace1 |
Messages de traces | "proxy: FTP: control connection complete" |
trace2 |
Messages de traces | "proxy: CONNECT: sending the CONNECT request to the remote proxy" |
trace3 |
Messages de traces | "openssl: Handshake: start" |
trace4 |
Messages de traces | "read from buffered SSL brigade, mode 0, 17 bytes" |
trace5 |
Messages de traces | "map lookup FAILED: map=rewritemap key=keyname" |
trace6 |
Messages de traces | "cache lookup FAILED, forcing new map lookup" |
trace7 |
Messages de traces, enregistrement d'une grande quantité de données | "| 0000: 02 23 44 30 13 40 ac 34 df 3d bf 9a 19 49 39 15 |" |
trace8 |
Messages de traces, enregistrement d'une grande quantité de données | "| 0000: 02 23 44 30 13 40 ac 34 df 3d bf 9a 19 49 39 15 |" |
Lorsqu'un niveau particulier est spécifié, les messages de tous
les autres niveaux de criticité supérieure seront aussi enregistrés.
Par exemple, si LogLevel info
est spécifié,
les messages de niveaux notice
et warn
seront aussi émis.
Il est recommandé d'utiliser un niveau crit
ou
inférieur.
Par exemple :
Si la journalisation s'effectue directement dans un fichier,
les messages de niveau notice
ne peuvent pas être
supprimés et sont donc toujours journalisés. Cependant, ceci ne
s'applique pas lorsque la journalisation s'effectue vers
syslog
.
Spécifier un niveau sans nom de module va attribuer ce niveau à
tous les modules. Spécifier un niveau avec nom de module va
attribuer ce niveau à ce module seulement. Il est possible de
spécifier un module par le nom de son fichier source ou par son
identificateur, avec ou sans le suffixe _module
. Les
trois spécifications suivantes sont donc équivalentes :
Il est aussi possible d'attribuer un niveau de journalisation par répertoire :
La directive 0
, le nombre de requêtes autorisées est
illimité. Il est recommandé de définir une valeur assez haute pour
des performances du serveur maximales.
Par exemple :
La directive
100-200,150-300
) avant le renvoi de la
ressource complèteLa directive
100-200,50-70
) avant le renvoi de la
ressource complèteLa directive
La directive default
comme premier argument
pour modifier la configuration de tous les mutex ; spécifiez un nom
de mutex (voir la table ci-dessous) comme premier argument pour
ne modifier que la configuration de ce mutex.
La directive
Cette directive ne configure que les mutex qui ont été
enregistrés avec le serveur de base via l'API
ap_mutex_register()
. Tous les modules fournis avec
httpd supportent la directive
Les mécanismes de mutex disponibles sont les suivants :
default | yes
C'est l'implémentation du verrouillage par défaut, telle
qu'elle est définie par -V
.
none | no
Le mutex est désactivé, et cette valeur n'est permise pour un mutex que si le module indique qu'il s'agit d'un choix valide. Consultez la documentation du module pour plus d'informations.
posixsem
Une variante de mutex basée sur un sémaphore Posix.
La propriété du sémaphore n'est pas restituée si un thread du processus gérant le mutex provoque une erreur de segmentation, ce qui provoquera un blocage du serveur web.
sysvsem
Une variante de mutex basée sur un sémaphore IPC SystemV.
Il peut arriver que les sémaphores SysV soient conservés si le processus se crashe avant que le sémaphore ne soit supprimé.
L'API des sémaphores permet les attaques par déni de service
par tout programme CGI s'exécutant sous le même uid que le
serveur web (autrement dit tous les programmes CGI, à moins que
vous n'utilisiez un programme du style cgiwrapper
).
sem
Sélection de la "meilleure" implémentation des sémaphores disponible ; le choix s'effectue entre les sémaphores posix et IPC SystemV, dans cet ordre.
pthread
Une variante de mutex à base de mutex de thread Posix inter-processus.
Sur la plupart des systèmes, si un processus enfant se termine anormalement alors qu'il détenait un mutex qui utilise cette implémentation, le serveur va se bloquer et cesser de répondre aux requêtes. Dans ce cas, un redémarrage manuel est nécessaire pour récupérer le mutex.
Solaris constitue une exception notable, en ceci qu'il fournit un mécanisme qui permet en général de récupérer le mutex après l'arrêt anormal d'un processus enfant qui détenait le mutex.
Si votre système implémente la fonction
pthread_mutexattr_setrobust_np()
, vous devriez
pouvoir utiliser l'option pthread
sans problème.
fcntl:/chemin/vers/mutex
Une variante de mutex utilisant un fichier verrou physique et
la fonction fcntl()
.
Lorsqu'on utilise plusieurs mutex basés sur ce mécanisme dans
un environnement multi-processus, multi-thread, des erreurs de
blocage (EDEADLK) peuvent être rapportées pour des opérations de
mutex valides si la fonction fcntl()
ne gère pas
les threads, comme sous Solaris.
flock:/chemin/vers/mutex
Méthode similaire à fcntl:/chemin/vers/mutex
,
mais c'est la fonction flock()
qui est utilisée
pour gérer le verrouillage par fichier.
file:/chemin/vers/mutex
Sélection de la "meilleure" implémentation de verrouillage
par fichier disponible ; le choix s'effectue entre
fcntl
et flock
, dans cet ordre.
La plupart des mécanismes ne sont disponibles que sur les
plate-formes où ces dernières et
Avec les mécanismes à base de fichier fcntl et
flock, le chemin, s'il est fourni, est un répertoire dans
lequel le fichier verrou sera créé. Le répertoire par défaut est le
répertoire httpd défini par la directive /chemin/vers/mutex
et
jamais un répertoire se trouvant dans un système de fichiers NFS ou
AFS. Le nom de base du fichier se composera du type de mutex, d'une
chaîne optionnelle correspondant à l'instance et fournie par le
module ; et, sauf si le mot-clé OmitPID
a été spécifié,
l'identificateur du processus parent httpd sera ajouté afin de
rendre le nom du fichier unique, évitant ainsi tout conflit lorsque
plusieurs instances d'httpd partagent le même répertoire de
verrouillage. Par exemple, si le nom de mutex est
mpm-accept
, et si le répertoire de verrouillage est
/var/httpd/locks
, le nom du fichier verrou pour
l'instance httpd dont le processus parent a pour identifiant 12345
sera /var/httpd/locks/mpm-accept.12345
.
Il est conseillé d'éviter de placer les fichiers mutex
dans un répertoire où tout le monde peut écrire comme
/var/tmp
, car quelqu'un pourrait initier une attaque
par déni de service et empêcher le serveur de démarrer en créant un
fichier verrou possédant un nom identique à celui que le serveur va
tenter de créer.
La table suivante décrit les noms de mutex utilisés par httpd et ses modules associés.
Nom mutex | Module(s) | Ressource protégée |
---|---|---|
mpm-accept |
modules MPM |
connexions entrantes, afin d'éviter le problème de l'afflux de requêtes ; pour plus d'informations, voir la documentation Amélioration des performances |
authdigest-client |
liste de clients en mémoire partagée | |
authdigest-opaque |
compteur en mémoire partagée | |
ldap-cache |
cache de résultat de recherche LDAP | |
rewrite-map |
communication avec des programmes externes d'associations de valeurs, afin d'éviter les interférences d'entrées/sorties entre plusieurs requêtes | |
ssl-cache |
cache de session SSL | |
ssl-stapling |
cache de l'étiquetage OCSP ("OCSP stapling") | |
watchdog-callback |
fonction de rappel d'un module client particulier |
Le mot-clé OmitPID
permet d'empêcher l'addition de
l'identifiant du processus httpd parent au nom du fichier verrou.
Dans l'exemple suivant, le mécanisme de mutex pour le mutex
mpm-accept est modifié pour passer du mécanisme par défaut au
mécanisme fcntl
, avec le fichier verrou associé créé
dans le répertoire /var/httpd/locks
. Le mécanisme de
mutex par défaut pour tous les autres mutex deviendra
sysvsem
.
Avant la version 2.3.11, il était nécessaire de définir une
directive
Cette directive n'a actuellement plus aucun effet.
La directive
option peut être défini à None
, auquel
cas aucune fonctionnalité spécifique n'est activée, ou comprendre
une ou plusieurs des options suivantes :
All
MultiViews
.ExecCGI
FollowSymLinks
Bien que le serveur suive les liens symboliques, il ne modifie
pas le nom de chemin concerné défini par la section
Notez aussi que cette option est ignorée si
elle est définie dans une section
Le fait d'omettre cette option ne doit pas être considéré comme une mesure de sécurité efficace, car il existe toujours une situation de compétition (race condition) entre l'instant où l'on vérifie qu'un chemin n'est pas un lien symbolique, et l'instant où l'on utilise effectivement ce chemin.
Includes
IncludesNOEXEC
#exec
cmd
et #exec cgi
sont désactivés.
L'utilisation de #include virtual
pour les scripts
CGI est cependant toujours possible depuis des répertoires
définis par Indexes
index.html
) n'est défini pour ce
répertoire, le module MultiViews
Cette option est ignorée si elle est
définie en tout autre endroit qu'une section
SymLinksIfOwnerMatch
Cette option est ignorée si elle est
définie dans une section
Le fait d'omettre cette option ne doit pas être considéré comme une mesure de sécurité efficace, car il existe toujours une situation de compétition (race condition) entre l'instant où l'on vérifie qu'un chemin n'est pas un lien symbolique, et l'instant où l'on utilise effectivement ce chemin.
Normalement, si plusieurs directives
+
ou -
. Toute
option précédée d'un +
est ajoutée à la liste des
options courantes de manière forcée et toute option précédée d'un
-
est supprimée de la liste des options courantes de la
même manière.
Mélanger des +
ou -
avec des +
ou -
constitue une erreur de syntaxe, et
la vérification de la syntaxe au cours du démarrage du serveur fera
échouer ce dernier.
Par exemple, sans aucun symbole +
et -
:
ici, seule l'option Includes
sera prise en compte
pour le répertoire /web/docs/spec
. Par contre, si la
seconde directive +
et -
:
alors, les options FollowSymLinks
et
Includes
seront prises en compte pour le répertoire
/web/docs/spec
.
L'utilisation de -IncludesNOEXEC
ou
-Includes
désactive complètement les inclusions côté
serveur sans tenir compte des définitions précédentes.
En l'absence de toute définition d'options, la valeur par défaut
est FollowSymlinks
.
Cette directive permet de spécifier le protocole utilisé pour une
socket d'écoute particulière. Le protocole sert à déterminer quel
module doit traiter une requête, et d'appliquer les optimisations
spécifiques au protocole via la directive
Vous ne devez définir le protocole que si vous travaillez avec
des ports non standards ; dans le cas général, le protocole
http
est associé au port 80 et le protocole
https
au port 443.
Par exemple, si vous travaillez avec le protocole
https
sur un port non standard, spécifiez le protocole
de manière explicite :
Vous pouvez aussi spécifier le protocole via la directive
Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit max
pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que root
, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.
Cette directive s'applique aux processus initiés par les processus enfants d'Apache httpd qui traitent les requêtes, et non aux processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par le processus parent d'Apache httpd comme les journalisations redirigées vers un programme.
Les limites de ressources CPU sont exprimées en secondes par processus.
Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit max
pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que root
, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.
Cette directive s'applique aux processus initiés par les processus enfants d'Apache httpd qui traitent les requêtes, et non aux processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par le processus parent d'Apache httpd comme les journalisations redirigées vers un programme.
Les limites de ressources mémoire sont exprimées en octets par processus.
Prend 1 ou 2 paramètres. Le premier definit la limite de
consommation de ressources pour tous les processus, et le second la
consommation de ressources maximale. Les deux paramètres peuvent
contenir soit un nombre, soit max
pour indiquer au
serveur que la limite de consommation correspond à la valeur
maximale autorisée par la configuration du système d'exploitation.
Pour augmenter la consommation maximale de ressources, le serveur
doit s'exécuter en tant que root
, ou se trouver dans sa
phase de démarrage.
Cette directive s'applique aux processus initiés par les processus enfants d'Apache httpd qui traitent les requêtes, et non aux processus enfants eux-mêmes. Sont concernés les scripts CGI et les commandes exec des SSI, mais en aucun cas les processus initiés par le processus parent d'Apache httpd comme les journalisations redirigées vers un programme.
Les limites des processus contrôlent le nombre de processus par utilisateur.
Si les processus CGI s'exécutent sous le même
utilisateur que celui du serveur web, cette
directive va limiter le nombre de processus que le serveur
pourra lui-même créer. La présence de messages
cannot fork
dans le journal des
erreurs indiquera que la limite est atteinte.
Registry-Strict
est disponible dans les versions
2.0 et supérieures du serveur HTTP ApacheCette directive permet de contrôler la méthode qu'utilise Apache
httpd pour trouver l'interpréteur destiné à exécuter les scripts CGI. La
définition par défaut est Script
: ceci indique à
Apache httpd qu'il doit utiliser l'interpréteur précisé dans la ligne
shebang du script (la première ligne, commençant par
#!
). Sur les systèmes Win32, cette ligne ressemble
souvent à ceci :
ou simplement, dans le cas où perl
est dans le
PATH
:
Avec ScriptInterpreterSource Registry
, Windows va
effectuer une recherche dans l'arborescence
HKEY_CLASSES_ROOT
de la base de registre avec comme
mot-clé l'extension du fichier contenant le script (par exemple
.pl
). C'est la commande définie par la sous-clé de
registre Shell\ExecCGI\Command
ou, si elle n'existe
pas, la sous-clé Shell\Open\Command
qui est utilisée
pour ouvrir le fichier du script. Si ces clés de registre ne sont
pas trouvées, Apache httpd utilise la méthode de l'option
Script
.
Soyez prudent si vous utilisez ScriptInterpreterSource
Registry
avec des répertoires faisant l'objet d'un Registry
peut causer des appels de
programmes non voulus sur des fichiers non destinés à être exécutés.
Par exemple, la commande par défaut open sur les fichiers
.htm
sur la plupart des systèmes Windows va lancer
Microsoft Internet Explorer ; ainsi, toute requête HTTP pour un
fichier .htm
situé dans le répertoire des scripts
va lancer le navigateur en arrière-plan sur le serveur, ce qui a
toutes les chances de crasher votre système dans les minutes qui
suivent.
L'option Registry-Strict
, apparue avec la version
2.0 du serveur HTTP Apache,
agit de manière identique à Registry
, mais n'utilise
que la sous-clé Shell\ExecCGI\Command
. La présence de
la clé ExecCGI
n'étant pas systématique, Elle doit être
définie manuellement dans le registre Windows et évite ainsi tout
appel de programme accidentel sur votre système.
Avec ExtendedStatus On
, mod_status affiche la
véritable requête en cours de traitement. Pour des raisons
historiques, seuls 63 caractères de la requête sont réellement
stockés à des fins d'affichage. Cette directive permet de déterminer
si ce sont les 63 premiers caractères qui seront stockés (c'est le
comportement par défaut),
ou si ce sont les 63 derniers. Ceci ne s'applique bien entendu que
si la taille de la requête est de 64 caractères ou plus.
Si Apache httpd traite la requête GET /disque1/stockage/apache/htdocs/images/rep-images1/nourriture/pommes.jpg HTTP/1.1
, l'affichage de la requête par mod_status se présentera comme suit :
Off (défaut) | GET /disque1/stockage/apache/htdocs/images/rep-images1/nourritu |
---|---|
On | apache/htdocs/images/rep-images1/nourriture/pommes.jpg HTTP/1.1 |
La directive httpd
ne reconnait pas l'argument fourni comme une URL, il suppose que
c'est une adresse électronique, et lui ajoute le préfixe
mailto:
dans les cibles des hyperliens. Il est
cependant recommandé d'utiliser exclusivement une adresse
électronique, car de nombreux scripts CGI considèrent ceci comme
implicite. Si vous utilisez une URL, elle doit pointer vers un autre
serveur que vous contrôlez. Dans le cas contraire, les utilisateurs
seraient dans l'impossibilité de vous contacter en cas de problème.
Il peut s'avérer utile de définir une adresse dédiée à l'administration du serveur, par exemple :
car les utilisateurs ne mentionnent pas systématiquement le serveur dont ils parlent !
La directive
La recherche du serveur virtuel à base de nom correspondant au
plus près à la requête s'effectue selon l'ordre d'apparition des
directives
La directive
La directive
Par exemple, si le nom de la
machine hébergeant le serveur web est
simple.example.com
, la machine possède l'alias
DNS www.example.com
, et si vous voulez que le serveur
web s'identifie avec cet alias, vous devez utilisez la définition
suivante :
La directive
Si la directive
Si vous définissez des serveurs virtuels à base de
nom, une directive Host:
pour
pouvoir atteindre ce serveur virtuel.
Parfois, le serveur s'exécute en amont d'un dispositif qui
implémente SSL, comme un mandataire inverse, un répartiteur de
charge ou un boîtier dédié SSL. Dans ce cas, spécifiez le protocole
https://
et le port auquel les clients se connectent
dans la directive
Voir la description des directives
Si la valeur de la directive httpd
va alors utiliser le
résultat de la commande système hostname
pour
déterminer le nom du serveur, ce qui ne correspondra pratiquement
jamais au nom de serveur que vous souhaitez réellement.
La directive
La directive conf/
et
logs/
. Les chemins relatifs indiqués dans les autres
directives (comme
La valeur par défaut de --prefix
de la commande configure
, et de
nombreuses distributions tierces du serveur proposent une valeur
différente de celles listées ci-dessus.
-d
options de httpd
La directive
La valeur par défaut Off
supprime la ligne de pied
de page (et est ainsi compatible avec le comportement des
versions 1.2 et antérieures d'Apache). la valeur On
ajoute simplement une ligne contenant le numéro de version du
serveur ainsi que le nom du serveur virtuel issu de la directive
EMail
ajoute en plus une référence "mailto:" à
l'administrateur du document référencé issu la directive
Après la version 2.0.44, les détails à propos du numéro de
version du serveur sont contrôlés à l'aide de la directive
Server
de la réponse
HTTPCette directive permet de contrôler le contenu de l'en-tête
Server
inclus dans la réponse envoyée au client : cet
en-tête peut contenir le type de système d'exploitation du serveur,
ainsi que des informations à propos des modules compilés avec le
serveur.
ServerTokens Full
(ou non spécifié)Server: Apache/2.4.1
(Unix) PHP/4.2.2 MyMod/1.2
ServerTokens Prod[uctOnly]
Server:
Apache
ServerTokens Major
Server:
Apache/2
ServerTokens Minor
Server:
Apache/2.4
ServerTokens Min[imal]
Server:
Apache/2.4.1
ServerTokens OS
Server:
Apache/2.4.1 (Unix)
Cette définition s'applique à l'ensemble du serveur et ne peut être activée ou désactivée pour tel ou tel serveur virtuel.
Dans les versions postérieures à 2.0.44, cette directive contrôle
aussi les informations fournies par la directive
minimal
n'est pas
recommandé car le débogage des problèmes
interopérationnels n'en sera alors que plus difficile. Notez
aussi que la désactivation de l'en-tête Server:
n'améliore en rien la sécurité de votre
serveur ; le concept de "sécurité par
l'obscurité" est un mythe et conduit à
une mauvaise perception de ce qu'est la sécurité.Lorsqu'elle se situe à l'intérieur d'un fichier
.htaccess
, ou d'une section .htaccess
de ce répertoire :
Autre exemple : si vous voulez que le serveur affiche un
compte-rendu d'état chaque fois qu'une URL du type http://nom
serveur/status
est appelée, vous pouvez ajouter ceci dans
httpd.conf
:
Vous pouvez écraser la définition antérieure d'une directive
None
.
Comme
La directive
Si la directive comporte plusieurs filtres, ils doivent être séparés par des points-virgules, et spécifiés selon l'ordre dans lequel vous souhaitez les voir agir sur les contenus.
La directive
Par exemple, la configuration suivante va traiter tous les
fichiers du répertoire /www/data/
comme des inclusions
côté serveur (SSI) :
Si la directive comporte plusieurs filtres, ils doivent être séparés par des points-virgules, et spécifiés selon l'ordre dans lequel vous souhaitez les voir agir sur les contenus.
La directive
TRACE
Cette directive l'emporte sur le comportement de
TRACE
pour le noyau du serveur et
TraceEnable on
permet des requêtes TRACE
selon la RFC 2616, qui interdit d'ajouter tout corps à la requête.
La définition TraceEnable off
indique au noyau du
serveur et à 405
(Méthode non autorisée) au client.
En fait, et à des fins de test et de diagnostic seulement, on
peut autoriser l'ajout d'un corps de requête à l'aide de la
définition non standard TraceEnable extended
. Le noyau
du serveur (dans le cas d'un serveur d'origine) va limiter la taille
du corps de requête à 64k (plus 8k pour les en-têtes de
fractionnement si Transfer-Encoding: chunked
est
utilisé). Le noyau du serveur va reproduire l'ensemble des en-têtes,
y compris les en-têtes de fractionnement avec le corps de la
réponse. Dans le cas d'un serveur mandataire, la taille du corps de
requête n'est pas limitée à 64k.
Bien que certains prétendent le contraire, TRACE
ne
constitue pas une vulnérabilité en matière de sécurité, et il n'y a
aucune raison suffisante pour le désactiver, ce qui rendrait
votre serveur non conforme.
Annule l'effet d'une directive -D
de
On peut utiliser cette directive pour inverser l'effet d'une
section -D
dans les scripts
de démarrage.
Dans de nombreuses situations, Apache httpd doit construire une URL
auto-identifiante -- c'est à dire une URL qui fait
référence au serveur lui-même. Avec UseCanonicalName
On
, Apache httpd va utiliser le nom d'hôte et le port spécifiés par
la directive SERVER_NAME
et SERVER_PORT
dans les
programmes CGI.
Avec UseCanonicalName Off
, Apache httpd va construire ses
URLs auto-identifiantes à l'aide du nom d'hôte et du port fournis
par le client, si ce dernier en a fourni un (dans la négative,
Apache utilisera le nom canonique, de la même manière que
ci-dessus). Ces valeurs sont les mêmes que celles qui sont utilisées
pour implémenter les serveurs virtuels à base de
nom, et sont disponibles avec les mêmes clients. De même, les
variables CGI SERVER_NAME
et SERVER_PORT
seront affectées des valeurs fournies par le client.
Cette directive peut s'avérer utile, par exemple, sur un serveur
intranet auquel les utilisateurs se connectent en utilisant des noms
courts tels que www
. Si les utilisateurs tapent un nom
court suivi d'une URL qui fait référence à un répertoire, comme
http://www/splat
, sans le slash terminal, vous
remarquerez qu'Apache httpd va les rediriger vers
http://www.example.com/splat/
. Si vous avez activé
l'authentification, ceci va obliger l'utilisateur à s'authentifier
deux fois (une première fois pour www
et une seconde
fois pour www.example.com
-- voir la
foire aux questions sur ce sujet pour plus d'informations). Par
contre, si Off
, Apache httpd redirigera l'utilisateur vers
http://www/splat/
.
Pour l'hébergement virtuel en masse à base d'adresse IP, on
utilise une troisième option, UseCanonicalName
DNS
, pour supporter les clients anciens qui ne
fournissent pas d'en-tête Host:
. Apache httpd effectue alors
une recherche DNS inverse sur l'adresse IP du serveur auquel le
client s'est connecté afin de construire ses URLs
auto-identifiantes.
Les programmes CGI risquent d'être perturbés par cette option
s'ils tiennent compte de la variable SERVER_NAME
. Le
client est pratiquement libre de fournir la valeur qu'il veut comme
nom d'hôte. Mais si le programme CGI n'utilise
SERVER_NAME
que pour construire des URLs
auto-identifiantes, il ne devrait pas y avoir de problème.
Dans de nombreuses situations, Apache httpd doit construire une URL
auto-identifiante -- c'est à dire une URL qui fait
référence au serveur lui-même. Avec UseCanonicalPhysicalPort
On
, Apache httpd va fournir le numéro de port physique réel utilisé
par la requête en tant que port potentiel, pour construire le port
canonique afin que le serveur puisse alimenter la directive
UseCanonicalPhysicalPort Off
, Apache httpd n'utilisera pas le
numéro de port physique réel, mais au contraire se référera aux
informations de configuration pour construire un numéro de port
valide.
L'ordre dans lequel s'effectue la recherche quand on utilise le port physique est le suivant :
UseCanonicalName On
UseCanonicalName Off | DNS
Host:
Avec UseCanonicalPhysicalPort Off
, on reprend
l'ordre ci-dessus en supprimant "Port physique".
Les balises </VirtualHost>
permettent de rassembler un groupe
de directives qui ne s'appliquent qu'à un serveur virtuel
particulier. Toute directive autorisée dans un contexte de serveur
virtuel peut être utilisée. Lorsque le serveur reçoit un requête
pour un document hébergé par un serveur virtuel particulier, il
applique les directives de configuration rassemblées dans la section
*
, qui agit comme un
caractère générique, et correspond à toute adresse IP._default_
, dont la signification est
identique à celle du caractère *
Les adresses IPv6 doivent être entourées de crochets car dans le cas contraire, un éventuel port optionnel ne pourrait pas être déterminé. Voici un exemple de serveur virtuel avec adresse IPv6 :
Chaque serveur virtuel doit correspondre à une adresse IP, un
port ou un nom d'hôte spécifique ; dans le premier cas, le serveur
doit être configuré pour recevoir les paquets IP de plusieurs
adresses (si le serveur n'a qu'une interface réseau, on peut
utiliser à cet effet la commande ifconfig alias
-- si
votre système d'exploitation le permet).
L'utilisation de la directive
Tout bloc
A l'arrivée d'une requête, le serveur tente de la
faire prendre en compte par la section
Si plusieurs serveurs virtuels correspondent du point de vue de l'adresse IP/port, le serveur sélectionne celui qui correspond le mieux du point de vue du nom d'hôte de la requête. Si aucune correspondance du point de vue du nom d'hôte n'est trouvée, c'est le premier serveur virtuel dont l'adresse IP/port correspond qui sera utilisé. Par voie de conséquence, le premier serveur virtuel comportant une certaine paire adresse IP/port est le serveur virtuel par défaut pour cette paire adresse IP/port.
Voir le document sur les conseils à propos de sécurité pour une description détaillée des raisons pour lesquelles la sécurité de votre serveur pourrait être compromise, si le répertoire contenant les fichiers journaux est inscriptible par tout autre utilisateur que celui qui démarre le serveur.