mod_proxy Serveur mandataire/passerelle multi-protocole Extension mod_proxy.c proxy_module Avertissement

N'activez pas la fonctionnalité de mandataire avec la directive ProxyRequests avant d'avoir sécurisé votre serveur. Les serveurs mandataires ouverts sont dangereux pour votre réseau, mais aussi pour l'Internet au sens large.

mod_proxy et ses modules associés implémentent un mandataire/passerelle pour le serveur HTTP Apache, et supportent de nombreux protocoles courants, ainsi que plusieurs algorithmes de répartition de charge. Le support de protocoles et d'algorithmes de répartition de charge supplémentaires peut être assuré par des modules tiers.

Un jeu de modules chargés dans le serveur permet de fournir les fonctionnalités souhaitées. Ces modules peuvent être inclus statiquement à la compilation, ou dynamiquement via la directive LoadModule. Ce jeu de module doit comporter :

En outre, d'autres modules fournissent des fonctionnalités étendues. mod_cache et ses modules associés fournissent la mise en cache. Les directives SSLProxy* du module mod_ssl permettent de contacter des serveurs distants en utilisant le protocole SSL/TLS. Ces modules additionnels devront être chargés et configurés pour pouvoir disposer de ces fonctionnalités.

mod_cache mod_proxy_ajp mod_proxy_balancer mod_proxy_connect mod_proxy_fcgi mod_proxy_ftp mod_proxy_hcheck mod_proxy_http mod_proxy_scgi mod_proxy_wstunnel mod_ssl
Mandataires directs et mandataires/passerelles inverses

Le serveur HTTP Apache peut être configuré dans les deux modes mandataire direct et mandataire inverse (aussi nommé mode passerelle).

Un mandataire direct standard est un serveur intermédiaire qui s'intercale entre le client et le serveur demandé. Pour obtenir un contenu hébergé par le serveur demandé, le client envoie une requête au mandataire en nommant le serveur demandé comme cible, puis le mandataire extrait le contenu depuis le serveur demandé et le renvoie enfin au client. Le client doit être configuré de manière appropriée pour pouvoir utiliser le mandataire direct afin d'accéder à d'autres sites.

L'accès à Internet depuis des clients situés derrière un pare-feu est une utilisation typique du mandataire direct. Le mandataire direct peut aussi utiliser la mise en cache (fournie par mod_cache) pour réduire la charge du réseau.

La fonctionnalité de mandataire direct est activée via la directive ProxyRequests. Comme les mandataires directs permettent aux clients d'accéder à des sites quelconques via votre serveur et de dissimuler leur véritable origine, il est indispensable de sécuriser votre serveur de façon à ce que seuls les clients autorisés puissent accéder à votre serveur avant d'activer la fonctionnalité de mandataire direct.

Un mandataire inverse (ou passerelle), quant à lui, apparaît au client comme un serveur web standard. Aucune configuration particulière du client n'est nécessaire. Le client adresse ses demandes de contenus ordinaires dans l'espace de nommage du mandataire inverse. Ce dernier décide alors où envoyer ces requêtes, et renvoie le contenu au client comme s'il l'hébergeait lui-même.

L'accès d'utilisateurs depuis Internet vers un serveur situé derrière un pare-feu est une utilisation typique du mandataire inverse. On peut aussi utiliser les mandataires inverses pour mettre en oeuvre une répartition de charge entre plusieurs serveurs en arrière-plan, ou fournir un cache pour un serveur d'arrière-plan plus lent. Les mandataires inverses peuvent aussi tout simplement servir à rassembler plusieurs serveurs dans le même espace de nommage d'URLs.

La fonctionnalité de mandataire inverse est activée via la directive ProxyPass ou le drapeau [P] de la directive RewriteRule. Il n'est pas nécessaire de définir ProxyRequests pour configurer un mandataire inverse.

Exemples simples

Les exemples ci-dessous illustrent de manière très basique la mise en oeuvre de la fonctionnalité de mandataire et ne sont là que pour vous aider à démarrer. Reportez-vous à la documentation de chaque directive.

Si en outre, vous désirez activer la mise en cache, consultez la documentation de mod_cache.

Mandataire inverse ProxyPass "/foo" "http://foo.example.com/bar" ProxyPassReverse "/foo" "http://foo.example.com/bar" Mandataire direct ProxyRequests On ProxyVia On <Proxy *> Require host internal.example.com </Proxy>
Accès via un gestionnaire

Vous pouvez aussi forcer le traitement d'une requête en tant que requête de mandataire inverse en créant un gestionnaire de transfert approprié. Dans l'exemple suivant, toutes les requêtes pour des scripts PHP seront transmises au serveur FastCGI spécifié via un mandat inverse :

Scripts PHP et mandataire inverse <FilesMatch "\.php$"> SetHandler "proxy:unix:/path/to/app.sock|fcgi://localhost/" </FilesMatch>

Cette fonctionnalité est disponible à partir de la version 2.4.10 du serveur HTTP Apache.

Workers

Le mandataire gère la configuration et les paramètres de communication des serveurs originaux au sein d'objets nommés workers. Deux types de worker sont fournis : le worker par défaut du mandataire direct et le worker par défaut du mandataire inverse. Il est aussi possible de définir explicitement des workers supplémentaires.

Les deux workers par défaut possèdent une configuration figée et seront utilisés si aucun autre worker ne correspond à la requête. Ils ne réutilisent pas les connexions et n'utilisent pas les connexions HTTP persistantes (Keep-Alive). En effet, les connexions TCP vers le serveur original sont fermées et ouvertes pour chaque requête.

Les workers définis explicitement sont identifiés par leur URL. Ils sont en général définis via les directives ProxyPass ou ProxyPassMatch lorsqu'on les utilise dans le cadre d'un mandataire inverse :

ProxyPass "/example" "http://backend.example.com" connectiontimeout=5 timeout=30

Cette directive va créer un worker associé à l'URL du serveur original http://backend.example.com, qui utilisera les valeurs de timeout données. Toutes les spécifications de timeouts utilisent la syntaxe time-interval. Lorsqu'ils sont utilisés dans le cadre d'un mandataire direct, les workers sont en général définis via la directive ProxySet :

ProxySet http://backend.example.com connectiontimeout=5 timeout=30

ou encore via les directives Proxy et ProxySet :

<Proxy http://backend.example.com> ProxySet connectiontimeout=5 timeout=30 </Proxy>

L'utilisation de workers définis explicitement dans le mode mandataire direct n'est pas très courante, car les mandataires directs communiquent en général avec de nombreux serveurs originaux. La création explicite de workers pour certains serveurs originaux peut cependant s'avérer utile si ces serveurs sont très souvent sollicités. A leur niveau, les workers explicitement définis ne possèdent aucune notion de mandataire direct ou inverse. Ils encapsulent un concept de communication commun avec les serveurs originaux. Un worker créé via la directive ProxyPass pour être utilisé dans le cadre d'un mandataire inverse sera aussi utilisé dans le cadre d'un mandataire directe chaque fois que l'URL vers le serveur original correspondra à l'URL du worker, et vice versa.

L'URL qui identifie un worker correspond à l'URL de son serveur original, y compris un éventuel chemin donné :

ProxyPass "/examples" "http://backend.example.com/examples" ProxyPass "/docs" "http://backend.example.com/docs"

Dans cet exemple, deux workers différents sont définis, chacun d'eux utilisant des configurations et jeux de connexions séparés.

Partage de workers

Le partage de workers intervient lorsque les URLs des workers s'entrecoupent, ce qui arrive lorsque l'URL d'un worker correspond au début de l'URL d'un autre worker défini plus loin dans le fichier de configuration. Dans l'exemple suivant,

ProxyPass "/apps" "http://backend.example.com/" timeout=60 ProxyPass "/examples" "http://backend.example.com/examples" timeout=10

le second worker n'est pas vraiment créé. C'est le premier worker qui est en fait utilisé. L'avantage de ceci réside dans le fait qu'il n'existe qu'un seul jeu de connexions, ces dernières étant donc réutilisées plus souvent. Notez que tous les attributs de configuration définis explicitement pour le deuxième worker seront ignorés, ce qui sera journalisé en tant qu'avertissement. Ainsi, dans l'exemple ci-dessus, la valeur de timeout retenue pour l'URL /exemples sera 60, et non 10 !

Si vous voulez empêcher le partage de workers, classez vos définitions de workers selon la longueur des URLs, de la plus longue à la plus courte. Si au contraire vous voulez favoriser ce partage, utilisez l'ordre de classement inverse. Voir aussi l'avertissement à propos de l'ordre de classement des directives ProxyPass.

Nom d'hôte dans l'URL

Le nom d'hôte doit commencer par une lettre [a-z]. Par exemple :

ProxyPass "/apps" "http://127"

n'est pas valide et provoquera une erreur si une requête correspond au chemin.

Les workers définis explicitement sont de deux sortes : workers directs et workers de répartition (de charge). Ils supportent de nombreux attributs de configuration importants décrits dans la directive ProxyPass. Ces mêmes attributs peuvent aussi être définis via la directive ProxySet.

Le jeu d'options disponibles pour un worker direct dépend du protocole spécifié dans l'URL du serveur original. Les protocoles disponibles comprennent ajp, fcgi, ftp, http et scgi.

Les workers de répartition sont des workers virtuels qui utilisent les workers directs, connus comme faisant partie de leurs membres, pour le traitement effectif des requêtes. Chaque répartiteur peut comporter plusieurs membres. Lorsqu'il traite une requête, il choisit un de ses membres en fonction de l'algorithme de répartition de charge défini.

Un worker de répartition est créé si son URL de worker comporte balancer comme indicateur de protocole. L'URL du répartiteur permet d'identifier de manière unique le worker de répartition. La directive BalancerMember permet d'ajouter des membres au répartiteur.

Résolution DNS pour les domaines originaux

La résolution DNS s'effectue lorsque le socket vers le domaine original est créé pour la première fois. Lorsque la réutilisation des connexions est activée, chaque domaine d'arrière-plan n'est résolu qu'une seule fois pour chaque processus enfant, et cette résolution est mise en cache pour toutes les connexions ultérieures jusqu'à ce que le processus enfant soit recyclé. Ce comportement doit être pris en considération lorsqu'on planifie des tâches de maintenance du DNS impactant les domaines d'arrière-plan. Veuillez aussi vous reporter aux paramètres de la directive ProxyPass pour plus de détails à propos de la réutilisation des connexions.

Contrôler l'accès à votre mandataire

Vous pouvez restreindre l'accès à votre mandataire via le bloc de contrôle Proxy comme dans l'exemple suivant :

<Proxy *> Require ip 192.168.0 </Proxy>

Pour plus de détails sur les directives de contrôle d'accès, voir la documentation du module mod_authz_host.

Restreindre l'accès de manière stricte est essentiel si vous mettez en oeuvre un mandataire direct (en définissant la directive ProxyRequests à "on"). Dans le cas contraire, votre serveur pourrait être utilisé par n'importe quel client pour accéder à des serveurs quelconques, tout en masquant sa véritable identité. Ceci représente un danger non seulement pour votre réseau, mais aussi pour l'Internet au sens large. Dans le cas de la mise en oeuvre d'un mandataire inverse (en utilisant la directive ProxyPass avec ProxyRequests Off), le contrôle d'accès est moins critique car les clients ne peuvent contacter que les serveurs que vous avez spécifiés.

Voir aussi la variable d'environnement Proxy-Chain-Auth.

Ralentissement au démarrage

Si vous utilisez la directive ProxyBlock, les noms d'hôtes sont résolus en adresses IP puis ces dernières mises en cache au cours du démarrage à des fins de tests de comparaisons ultérieurs. Ce processus peut durer plusieurs secondes (ou d'avantage) en fonction de la vitesse à laquelle s'effectue la résolution des noms d'hôtes.

Mandataire en Intranet

Un serveur mandataire Apache httpd situé à l'intérieur d'un Intranet doit faire suivre les requêtes destinées à un serveur externe à travers le pare-feu de l'entreprise (pour ce faire, définissez la directive ProxyRemote de façon à ce qu'elle fasse suivre le protocole concerné vers le mandataire du pare-feu). Cependant, lorsqu'il doit accéder à des ressources situées dans l'Intranet, il peut se passer du pare-feu pour accéder aux serveurs. A cet effet, la directive NoProxy permet de spécifier quels hôtes appartiennent à l'Intranet et peuvent donc être accédés directement.

Les utilisateurs d'un Intranet ont tendance à oublier le nom du domaine local dans leurs requêtes WWW, et demandent par exemple "http://un-serveur/" au lieu de http://un-serveur.example.com/. Certains serveurs mandataires commerciaux acceptent ce genre de requête et les traitent simplement en utilisant un nom de domaine local implicite. Lorsque la directive ProxyDomain est utilisée et si le serveur est configuré comme mandataire, Apache httpd peut renvoyer une réponse de redirection et ainsi fournir au client l'adresse de serveur correcte, entièrement qualifiée. C'est la méthode à privilégier car le fichier des marque-pages de l'utilisateur contiendra alors des noms de serveurs entièrement qualifiés.

Ajustements relatifs au protocole

Pour les cas où mod_proxy envoie des requêtes vers un serveur qui n'implémente pas correctement les connexions persistantes ou le protocole HTTP/1.1, il existe deux variables d'environnement qui permettent de forcer les requêtes à utiliser le protocole HTTP/1.0 avec connexions non persistantes. Elles peuvent être définies via la directive SetEnv.

Il s'agit des variables force-proxy-request-1.0 et proxy-nokeepalive.

<Location "/buggyappserver/"> ProxyPass "http://buggyappserver:7001/foo/" SetEnv force-proxy-request-1.0 1 SetEnv proxy-nokeepalive 1 </Location>

A partir de la version 2.4.26 du serveur HTTP Apache, la définition de la variable d'environnement "no-proxy" permet de désactiver mod_proxy dans le traitement de la requête courante. Cette variable doit être définie via la directive SetEnvIf car la directive SetEnv n'est pas évaluée assez tôt.

Corps de requêtes

Certaines méthodes de requêtes comme POST comportent un corps de requête. Le protocole HTTP stipule que les requêtes qui comportent un corps doivent soit utiliser un codage de transmission fractionnée (chunked transfer encoding), soit envoyer un en-tête de requête Content-Length. Lorsqu'il fait suivre ce genre de requête vers le serveur demandé, mod_proxy_http s'efforce toujours d'envoyer l'en-tête Content-Length. Par contre, si la taille du corps est importante, et si la requête originale utilise un codage à fractionnement, ce dernier peut aussi être utilisé dans la requête montante. Ce comportement peut être contrôlé à l'aide de variables d'environnement. Ainsi, si elle est définie, la variable proxy-sendcl assure une compatibilité maximale avec les serveurs demandés en imposant l'envoi de l'en-tête Content-Length, alors que proxy-sendchunked diminue la consommation de ressources en imposant l'utilisation d'un codage à fractionnement.

Dans certaines circonstances, le serveur doit mettre en file d'attente sur disque les corps de requêtes afin de satisfaire le traitement demandé des corps de requêtes. Par exemple, cette mise en file d'attente se produira si le corps original a été envoyé selon un codage morcelé (et possède une taille importante), alors que l'administrateur a demandé que les requêtes du serveur d'arrière-plan soient envoyées avec l'en-tête Content-Length ou en HTTP/1.0. Cette mise en file d'attente se produira aussi si le corps de la requête contient déjà un en-tête Content-Length, alors que le serveur est configuré pour filtrer les corps des requêtes entrantes.

La directive LimitRequestBody ne s'applique qu'aux corps de requêtes que le serveur met en file d'attente sur disque.

En-têtes de requête du mandataire inverse

Lorsqu'il est configuré en mode mandataire inverse (en utilisant par exemple la directive ProxyPass), mod_proxy_http ajoute plusieurs en-têtes de requête afin de transmettre des informations au serveur demandé. Ces en-têtes sont les suivants :

X-Forwarded-For
L'adresse IP du client.
X-Forwarded-Host
L'hôte d'origine demandé par le client dans l'en-tête de requête HTTP Host.
X-Forwarded-Server
Le nom d'hôte du serveur mandataire.

Ces en-têtes doivent être utilisés avec précautions sur le serveur demandé, car ils contiendront plus d'une valeur (séparées par des virgules) si la requête originale contenait déjà un de ces en-têtes. Par exemple, vous pouvez utiliser %{X-Forwarded-For}i dans la chaîne de format du journal du serveur demandé pour enregistrer les adresses IP des clients originaux, mais il est possible que vous obteniez plusieurs adresses si la requête passe à travers plusieurs mandataires.

Voir aussi les directives ProxyPreserveHost et ProxyVia directives, qui permettent de contrôler d'autres en-têtes de requête.

Note : Si vous devez ajouter des en-têtes particuliers à la requête mandatée, utilisez la directive RequestHeader.

Proxy Conteneur de directives s'appliquant à des ressources mandatées <Proxy url-avec-jokers> ...</Proxy> server configvirtual host

Les directives situées dans une section Proxy ne s'appliquent qu'au contenu mandaté concerné. Les jokers de style shell sont autorisés.

Par exemple, les lignes suivantes n'autoriseront à accéder à un contenu via votre serveur mandataire que les hôtes appartenant à votre-reseau.example.com :

<Proxy *> Require host votre-reseau.example.com </Proxy>

Dans l'exemple suivant, tous les fichiers du répertoire foo de example.com seront traités par le filtre INCLUDES lorsqu'ils seront envoyés par l'intermédiaire du serveur mandataire :

<Proxy http://example.com/foo/*> SetOutputFilter INCLUDES </Proxy>

Dans l'exemple suivant, les clients web possédant l'adresse IP spécifiée seront autorisés à effectuer des requêtes CONNECT pour accéder au serveur https://www.example.com/, sous réserve que le module mod_proxy_connect soit chargé.

<Proxy www.example.com:443> Require ip 192.168.0.0/16 </Proxy> Différences avec la section de configuration Location

Une URL d'arrière-plan sera concernée par le conteneur Proxy si elle commence par la url-avec-jokers, même si le dernier segment de chemin de la directive ne correspond qu'à un préfixe de segment dee chemin de l'URL d'arrière-plan. Par exemple, <Proxy http://example.com/foo> correspondra entre autres aux URLs http://example.com/foo, http://example.com/foo/bar, et http://example.com/foobar. La correspondance de l'URL finale diffère du comportement de la section Location qui, pour le cas de cette note, traitera le segment de chemin final comme s'il se terminait par un slash.

Pour un contrôle plus fin de la correspondance des URL, voir la directive ProxyMatch.

ProxyMatch
ProxyBadHeader Détermine la manière de traiter les lignes d'en-tête incorrectes d'une réponse ProxyBadHeader IsError|Ignore|StartBody ProxyBadHeader IsError server configvirtual host

La directive ProxyBadHeader permet de déterminer le comportement de mod_proxy lorsqu'il reçoit des lignes d'en-tête de réponse dont la syntaxe n'est pas valide (c'est à dire ne contenant pas de caractère ':') en provenance du serveur original. Les arguments disponibles sont :

IsError
Annule la requête et renvoie une réponse de code 502 (mauvaise passerelle). C'est le comportement par défaut.
Ignore
Traite les lignes d'en-tête incorrectes comme si elles n'avaient pas été envoyées.
StartBody
A la réception de la première ligne d'en-tête incorrecte, les autres en-têtes sont lus et ce qui reste est traité en tant que corps. Ceci facilite la prise en compte des serveurs d'arrière-plan bogués qui oublient d'insérer une ligne vide entre les en-têtes et le corps.
ProxyMatch Conteneur de directives s'appliquant à des ressources mandatées correspondant à une expression rationnelle <ProxyMatch regex> ...</ProxyMatch> server configvirtual host

La directive ProxyMatch est identique à la directive Proxy, à l'exception qu'elle définit les URLs auxquelles elle s'applique en utilisant une expression rationnelle.

A partir de la version 2.4.8, les groupes nommés et les références arrières sont extraits et enregistrés dans l'environnement avec leur nom en majuscules et préfixé par "MATCH_". Ceci permet de référencer des URLs dans des expressions ou au sein de modules comme mod_rewrite. Pour éviter toute confusion, les références arrières numérotées (non nommées) sont ignorées. Vous devez utiliser à la place des groupes nommés.

<ProxyMatch ^http://(?<sitename>[^/]+)> require ldap-group cn=%{env:MATCH_SITENAME},ou=combined,o=Example </ProxyMatch>
Proxy
ProxyPreserveHost Utilise l'en-tête de requête entrante Host pour la requête du mandataire ProxyPreserveHost On|Off ProxyPreserveHost Off server configvirtual host directory Utilisable dans un contexte de répertoire depuis la version 2.3.3.

Lorsqu'elle est activée, cette directive va transmettre l'en-tête Host: de la requête entrante vers le serveur mandaté, au lieu du nom d'hôte spécifié par la directive ProxyPass.

Cette directive est habituellement définie à Off. Elle est principalement utile dans les configurations particulières comme l'hébergement virtuel mandaté en masse à base de nom, où l'en-tête Host d'origine doit être évalué par le serveur d'arrière-plan.

ProxyRequests Active la fonctionnalité (standard) de mandataire direct ProxyRequests On|Off ProxyRequests Off server configvirtual host

Cette directive permet d'activer/désactiver la fonctionnalité de serveur mandataire direct d'Apache httpd. Définir ProxyRequests à Off n'interdit pas l'utilisation de la directive ProxyPass.

Pour une configuration typique de mandataire inverse ou passerelle, cette directive doit être définie à Off.

Afin d'activer la fonctionnalité de mandataire pour des sites HTTP et/ou FTP, les modules mod_proxy_http et/ou mod_proxy_ftp doivent également être chargés dans le serveur.

Pour activer la fonctionnalité de mandataire sur les sites chiffrés en HTTPS, le module mod_proxy_connect doit également être chargé dans le serveur.

Avertissement

N'activez pas la fonctionnalité de mandataire avec la directive ProxyRequests avant d'avoir sécurisé votre serveur. Les serveurs mandataires ouverts sont dangereux non seulement pour votre réseau, mais aussi pour l'Internet au sens large.

Mandataires/Passerelles directs et inverses
ProxyRemote Mandataire distant à utiliser pour traiter certaines requêtes ProxyRemote comparaison serveur-distant server configvirtual host

Cette directive permet de définir des mandataires distants pour ce mandataire. comparaison est soit le nom d'un protocole que supporte le serveur distant, soit une URL partielle pour laquelle le serveur distant devra être utilisé, soit * pour indiquer que le serveur distant doit être utilisé pour toutes les requêtes. serveur-distant est une URL partielle correspondant au serveur distant. Syntaxe :

serveur-distant = protocole://nom-serveur[:port]

protocole est effectivement le protocole à utiliser pour communiquer avec le serveur distant ; ce module ne supporte que http et https. Lorsqu'on utilise https, les requêtes sont redirigées par le mandataire distant en utilisant la méthode HTTP CONNECT.

Exemple ProxyRemote http://goodguys.example.com/ http://mirrorguys.example.com:8000 ProxyRemote * http://cleverproxy.localdomain ProxyRemote ftp http://ftpproxy.mydomain:8080

Dans la dernière ligne de l'exemple, le mandataire va faire suivre les requêtes FTP, encapsulées dans une autre requête mandatée HTTP, vers un autre mandataire capable de les traiter.

Cette directive supporte aussi les configurations de mandataire inverse ; un serveur web d'arrière-plan peut être intégré dans l'espace d'URL d'un serveur virtuel, même si ce serveur est caché par un autre mandataire direct.

ProxyRemoteMatch Le mandataire distant à utiliser pour traiter les requêtes correspondant à une expression rationnelle ProxyRemoteMatch regex serveur-distant server configvirtual host

La directive ProxyRemoteMatch est identique à la directive ProxyRemote, à l'exception du premier argument qui est une expression rationnelle à mettre en correspondance avec l'URL de la requête.

BalancerGrowth Nombre de membres supplémentaires pouvant être ajoutés après la configuration initiale BalancerGrowth # BalancerGrowth 5 server configvirtual host BalancerGrowth est disponible depuis la version 2.3.13 du serveur HTTP Apache

Cette directive permet de définir le nombre de répartiteurs de charge pouvant être ajoutés à ceux déjà configurés pour un serveur virtuel. Elle n'est active que si au minimum un répartiteur a été préconfiguré.

BalancerPersist Tente de conserver les changements effectués par le gestionnaire de répartition de charge après un redémarrage du serveur. BalancerPersist On|Off BalancerPersist Off server configvirtual host BalancerPersist n'est disponible qu'à partir de la version 2.4.4 du serveur HTTP Apache.

Cette directive permet de conserver le contenu de l'espace mémoire partagé associé aux répartiteurs de charge et à leurs membres après un redémarrage du serveur. Ces modifications locales ne sont ainsi pas perdues lors des transitions d'état dues à un redémarrage.

ProxyPassInherit Héritage des directives ProxyPass définies au niveau du serveur principal ProxyPassInherit On|Off ProxyPassInherit On server configvirtual host Disponible à partir de la version 2.4.5 du serveur HTTP Apache.

Cette directive permet à un serveur virtuel d'hériter des directives ProxyPass définies au niveau du serveur principal. Si vous utilisez la fonctionnalité de modifications dynamiques du Balancer Manager, cette directive peut causer des problèmes et des comportements inattendus et doit donc être désactivée.

Les valeurs définies au niveau du serveur principal constituent les valeurs par défaut pour tous les serveurs virtuels.

La désactivation de ProxyPassInherit désactive aussi la directive BalancerInherit.

BalancerInherit Héritage des membres du groupes de répartition de charge du mandataire définis au niveau du serveur principal BalancerInherit On|Off BalancerInherit On server configvirtual host Disponible à partir de la version 2.4.5 du serveur HTTP Apache.

Cette directive permet d'attribuer au serveur virtuel courant l'héritage des membres de groupes de répartition de charge définis au niveau du serveur principal. Elle ne doit pas être activée si vous utilisez la fonctionnalité de modifications dynamiques du gestionnaire de répartition de charge (Balancer Manager) pour éviter des problèmes et des comportements inattendus.

Les définitions au niveau du serveur principal constituent les définitions par défaut au niveau des serveurs virtuels.

La désactivation de ProxyPassInherit désactive aussi la directive BalancerInherit.

BalancerMember Ajoute un membre à un groupe de répartition de charge BalancerMember [balancerurl] url [clé=valeur [clé=valeur ...]] directory

Cette directive permet d'ajouter un membre à un groupe de répartition de charge. Elle peut se trouver dans un conteneur <Proxy balancer://...>, et accepte tous les paramètres de paires clé/valeur que supporte la directive ProxyPass.

La directive BalancerMember accepte un paramètre supplémentaire : loadfactor. Il s'agit du facteur de charge du membre - un nombre entre 1.0 (valeur par défaut) et 100.0, qui définit la charge à appliquer au membre en question.

L'argument balancerurl n'est requis que s'il ne se trouve pas dèjà dans la directive de conteneur <Proxy balancer://...>. Il correspond à l'URL d'un répartiteur de charge défini par une directive ProxyPass.

La partie chemin de l'URL du membre du groupe de répartition de charge dans toute directive de conteneur <Proxy balancer://...> est ignorée.

Les slashes de fin doivent normalement être supprimés de l'URL d'un BalancerMember.

ProxySet Définit différents paramètres relatifs à la répartition de charge des mandataires et aux membres des groupes de répartition de charge ProxySet url clé=valeur [clé=valeur ...] server configvirtual host directory

Cette directive propose une méthode alternative pour définir tout paramètre relatif aux répartiteurs de charge et serveurs cibles de mandataires normalement définis via la directive ProxyPass. Si elle se trouve dans un conteneur <Proxy url de répartiteur|url de serveur cible>, l'argument url n'est pas nécessaire. Comme effet de bord, le répartiteur ou serveur cible respectif est créé. Ceci peut s'avérer utile pour la mise en oeuvre d'un mandataire inverse via une directive RewriteRule au lieu de ProxyPass.

<Proxy balancer://hotcluster> BalancerMember http://www2.example.com:8080 loadfactor=1 BalancerMember http://www3.example.com:8080 loadfactor=2 ProxySet lbmethod=bytraffic </Proxy> <Proxy http://backend> ProxySet keepalive=On </Proxy> ProxySet balancer://foo lbmethod=bytraffic timeout=15 ProxySet ajp://backend:7001 timeout=15 Avertissement

Gardez à l'esprit qu'une même clé de paramètre peut avoir différentes significations selon qu'elle s'applique à un répartiteur ou à un serveur cible, et ceci est illustré par les deux exemples précédents où il est question d'un timeout.

ProxyPass Référencer des serveurs distants depuis l'espace d'URLs du serveur local ProxyPass [chemin] !|url [clé=valeur [clé=valeur ...]] [nocanon] [interpolate] [noquery] server configvirtual host directory Les Sockets de style Unix (Unix Domain Socket - UDS) sont supportés à partir de la version 2.4.7 du serveur HTTP Apache

Cette directive permet de référencer des serveurs distants depuis l'espace d'URLs du serveur local ; le serveur local n'agit pas en tant que mandataire au sens conventionnel, mais plutôt comme miroir du serveur distant. Le serveur local est souvent nommé mandataire inverse ou passerelle. L'argument chemin est le nom d'un chemin virtuel local ; url est une URL partielle pour le serveur distant et ne doit pas contenir de chaîne d'arguments.

Il est fortement recommandé de revoir le concept de Worker avant d'aller plus loin. Cette directive n'est pas supportée au sein des sections Directory, If et Files. En général, la directive ProxyRequests doit être définie à off lorsqu'on utilise la directive ProxyPass.

Les sockets de style Unix sont supportés à partir de la version 2.4.7 du serveur HTTP Apache ; pour utiliser cette fonctionnalité, il suffit d'utiliser une URL cible préfixée par unix:/path/lis.sock|. Par exemple, pour mandater HTTP et cibler l'UDS /home/www.socket, vous devez utiliser unix:/home/www.socket|http://localhost/whatever/. Comme le socket est local, le nom d'hôte utilisé (ici localhost) peut être sujet à discussion, mais il est transmis dans l'en-tête Host: de la requête.

Note :Le chemin associé à l'URL unix: tient compte de la directive DefaultRuntimeDir. Note :Afin d'éviter l'échappement du caractère '|', la directive RewriteRule doit posséder l'option [P,NE].

Lorsque la directive ProxyPass est utilisée à l'intérieur d'une section Location, le premier argument est omis et le répertoire local est obtenu à partir de la section Location. Il en sera de même dans une section LocationMatch ; cependant, ProxyPass n'interprète pas les expressions rationnelles, et il sera ici nécessaire d'utiliser la directive ProxyPassMatch à la place.

Supposons que le serveur local a pour adresse http://example.com/ ; alors la ligne

<Location "/mirror/foo/"> ProxyPass "http://backend.example.com/" </Location>

va convertir en interne toute requête pour http://example.com/mirror/foo/bar en une requête mandatée pour http://backend.example.com/bar.

Si vous avez besoin d'un configuration de mandataire inverse plus souple, reportez-vous à la documentation de la directive RewriteRule et son drapeau [P].

La syntaxe alternative suivante est valide, bien qu'elle puisse induire une dégradation des performances lorsqu'elle est présente en très grand nombre. Elle possède l'avantage de permettre un contrôle dynamique via l'interface Balancer Manager :

ProxyPass "/mirror/foo/" "http://backend.example.com/"

Si le premier argument se termine par un slash /, il doit en être de même pour le second argument et vice versa. Dans le cas contraire, il risque de manquer des slashes nécessaires dans la requête résultante vers le serveur d'arrière-plan et les résulats ne seront pas ceux attendus.

Le drapeau ! permet de soustraire un sous-répertoire du mandat inverse, comme dans l'exemple suivant :

<Location "/mirror/foo/"> ProxyPass "http://backend.example.com/" </Location> <Location "/mirror/foo/i"> ProxyPass "!" </Location> ProxyPass "/mirror/foo/i" "!" ProxyPass "/mirror/foo" "http://backend.example.com"

va mandater toutes les requêtes pour /mirror/foo vers backend.example.com, sauf les requêtes pour /mirror/foo/i.

Mélanger plusieurs configurations ProxyPass dans différents contextes ne fonctionne pas :

ProxyPass "/mirror/foo/i" "!" <Location "/mirror/foo/"> ProxyPass "http://backend.example.com/" </Location>

Dans ce cas, une requête pour /mirror/foo/i sera tout de même mandatée car c'est la directive ProxyPass de la section Location qui sera évaluée en premier. Le fait que la directive ProxyPass supporte les deux contextes serveur principal et répertoire ne signifie pas que sa portée et sa position dans le fichier de configuration va garantir une quelconque priorité et/ou chronologie de prise en compte.

Ordre de classement des directives ProxyPass

Les directives ProxyPass et ProxyPassMatch sont évaluées dans l'ordre de leur apparition dans le fichier de configuration. La première règle qui correspond s'applique. Vous devez donc en général classer les règles ProxyPass qui entrent en conflit de l'URL la plus longue à la plus courte. Dans le cas contraire, les règles situées après une règle dont l'URL correspond au début de leur propre URL seront ignorées. Notez que tout ceci est en relation avec le partage de workers.

Chronologie de prise en compte des directives ProxyPass au sein des sections Locations

On ne peut placer qu'une seule directive ProxyPass dans une section Location, et c'est la section la plus spécifique qui l'emportera.

Exclusions et variable d'environnement no-proxy

Les exclusions doivent se situer avant les directives ProxyPass générales. A partir de la version 2.4.26 du serveur HTTP Apache, la variable d'environnement "no-proxy" est une alternative aux exclusions et constitue le seul moyen de configurer une exclusion pour une directive ProxyPass dans le contexte d'une section Location. Cette variable doit être définie via la directive SetEnvIf car la directive SetEnv n'est pas évaluée assez tôt.

ProxyPass clé=valeur Paramètres

Depuis la version 2.1 du serveur HTTP Apache, mod_proxy supporte les groupements de connexions vers un serveur d'arrière-plan. Les connexions créées à la demande peuvent être enregistrées dans un groupement pour une utilisation ultérieure. La taille du groupe ainsi que d'autres caractéristiques peuvent être définies via la directive ProxyPass au moyen de paramètres clé=valeur dont la description fait l'objet du tableau ci-dessous.

Nombre maximum de connexions vers l'arrière-plan

Par défaut, mod_proxy permet et met en réserve le nombre maximum de connexions pouvant être utilisées simultanément par le processus enfant concerné du serveur web. Le paramètre max permet de réduire cette valeur par défaut. Le jeu de connexions est maintenu au niveau de chaque processus enfant du serveur web, max et les autres réglages n'étant pas coordonnés entre ces différents processus, sauf bien entendu lorsqu'un seul processus enfant n'est autorisé par la configuration ou le MPM utilisé.

Le paramètre ttl, quant à lui, permet de définir une durée de vie optionnelle ; les connexions qui n'ont pas été utilisées pendant au moins ttl secondes seront fermées. ttl permet aussi d'empêcher l'utilisation d'une connexion susceptible d'être fermée suite à une fin de vie de connexion persistante sur le serveur d'arrière-plan.

Exemple ProxyPass "/example" "http://backend.example.com" max=20 ttl=120 retry=300
Paramètres du worker (directive BalancerMember)
Paramètre Défaut Description
min 0 Nombre minimum d'entrées dans le pool de connexions, distinct du nombre de connexions effectif. La valeur par défaut ne doit être modifiée que dans des circonstances particulières où la mémoire associée aux connexions avec le serveur d'arrière-plan doit être préallouée ou réservée dans le tas.
max 1...n Nombre maximum de connexions autorisées vers le serveur d'arrière-plan. La valeur par défaut correspond au nombre de threads par processus pour le MPM (Module Multi Processus) actif. La valeur sera toujours 1 pour le MPM Prefork, alors qu'elle dépendra de la définition de la directive ThreadsPerChild pour les autres MPMs.
smax max Les entrées du pool de connexions conservées au delà de cette limite sont libérées au cours de certaines opérations si elles n'ont pas été utilisées au cours de leur durée de vie, définie par le paramètre ttl. Si l'entrée du pool de connexions est associée à une connexion, cette dernière sera fermée. La valeur par défaut ne doit être modifiée que dans des circonstances particulières où les entrées du pool de connexions et toutes connexions associées qui ont dépassé leur durée de vie doivent être libérées ou fermées de manière plus autoritaire.
acquire - Cette clé permet de définir le délai maximum d'attente pour une connexion libre dans le jeu de connexions, en millisecondes. S'il n'y a pas de connexion libre dans le jeu, Apache httpd renverra l'état SERVER_BUSY au client.
connectiontimeout timeout Délai d'attente d'une connexion en secondes. La durée en secondes pendant laquelle Apache httpd va attendre pour l'établissement d'une connexion vers le serveur d'arrière-plan. Le délai peut être spécifié en millisecondes en ajoutant le suffixe ms. Utilise la syntaxe time-interval.
disablereuse Off Vous pouvez utiliser cette clé pour forcer mod_proxy à fermer immédiatement une connexion vers le serveur d'arrière-plan après utilisation, et ainsi désactiver le jeu de connexions permanentes vers ce serveur. Ceci peut s'avérer utile dans des situations où un pare-feu situé entre Apache httpd et le serveur d'arrière-plan (quelque soit le protocole) interrompt des connexions de manière silencieuse, ou lorsque le serveur d'arrière-plan lui-même est accessible par rotation de DNS (round-robin DNS). Lorsque la réutilisation des connexions est activée, chaque domaine d'arrière-plan n'est résolu (via une requête DNS) qu'une seule fois par chaque processus enfant et mis en cache pour toutes les connexions ultérieures jusqu'au recyclage du processus concerné. Pour désactiver la réutilisation du jeu de connexions, définissez cette clé à On.
enablereuse On Fournie à l'intention des gestionnaires de projet qui nécessitent un accord pour la réutilisation des connexions (tels que mod_proxy_fcgi), cette option est l'inverse de l'option 'disablereuse' ci-dessus.
flushpackets off Permet de définir si le module mandataire doit vider automatiquement le tampon de sortie après chaque tronçon de données. 'off' signifie que le tampon sera vidé si nécessaire, 'on' que le tampon sera vidé après chaque envoi d'un tronçon de données, et 'auto' que le tampon sera vidé après un délai de 'flushwait' millisecondes si aucune entrée n'est reçue. Actuellement, cette clé n'est supportée que par mod_proxy_ajp et mod_proxy_fcgi.
flushwait 10 Le délai d'attente pour une entrée additionnelle, en millisecondes, avant le vidage du tampon en sortie dans le cas où 'flushpackets' est à 'auto'. Utilise la syntaxe time-interval.
iobuffersize 8192 Permet de définir la taille du tampon d'entrées/sorties du bloc-notes interne. Cette clé vous permet d'outrepasser la directive ProxyIOBufferSize pour un serveur cible spécifique. La valeur doit être au minimum 512 ou définie à 0 pour la valeur par défaut du système de 8192.
responsefieldsize 8192 Contrôle la taille du tampon pour le champ de la réponse mandatée. Cette taille doit être au moins égale à la taille attendue du plus grand en-tête d'une réponse mandatée. Une valeur de 0 implique l'utilisation de la valeur par défaut du système, à savoir 8192 octets.
Disponible à partir de la version 2.4.34 du serveur HTTP Apache.
keepalive Off

Cette clé doit être utilisée lorsque vous avez un pare-feu entre Apache httpd et le serveur d'arrière-plan, et si ce dernier tend à interrompre les connexions inactives. Cette clé va faire en sorte que le système d'exploitation envoie des messages KEEP_ALIVE sur chacune des connexions inactives et ainsi éviter la fermeture de la connexion par le pare-feu. Pour conserver les connexions persistantes, definissez cette propriété à On.

La fréquence de vérification des connexions TCP persistantes initiale et subséquentes dépend de la configuration globale de l'OS, et peut atteindre 2 heures. Pour être utile, la fréquence configurée dans l'OS doit être inférieure au seuil utilisé par le pare-feu. Utilise la syntaxe time-interval.

lbset 0 Définit le groupe de répartition de charge dont le serveur cible est membre. Le répartiteur de charge va essayer tous les membres d'un groupe de répartition de charge de numéro inférieur avant d'essayer ceux dont le groupe possède un numéro supérieur.
ping 0 Avec la clé Ping, le serveur web va "tester" la connexion vers le serveur d'arrière-plan avant de transmettre la requête. Pour les valeurs négatives, le test est une simple vérification de socket, alors que pour les valeurs positives, il s'agit d'une vérification plus approfondie dépendant du protocole. Avec AJP, mod_proxy_ajp envoie une requête CPING sur la connexion ajp13 (implémenté sur Tomcat 3.3.2+, 4.1.28+ et 5.0.13+). Avec HTTP, mod_proxy_http envoie 100-Continue au serveur d'arrière-plan (seulement avecHTTP/1.1 - pour les serveurs d'arrière-plan non HTTP/1.1, cette clé ne produit aucun effet). Dans les deux cas, ce paramètre correspond au délai en secondes pour l'attente de la réponse. Cette fonctionnalité a été ajoutée pour éviter les problèmes avec les serveurs d'arrière-plan bloqués ou surchargés. Le trafic réseau peut s'en trouver augmenté en fonctionnement normal, ce qui peut poser problème, mais peut s'en trouver diminué dans les cas où les noeuds de cluster sont arrêtés ou surchargés. Le délai peut aussi être défini en millisecondes en ajoutant le suffixe ms. Utilise la syntaxe time-interval.
receivebuffersize 0 Définit la taille du tampon réseau explicite (TCP/IP) pour les connexions mandatées. Cette clé vous permet d'outrepasser la directive ProxyReceiveBufferSize pour un serveur cible spécifique. Sa valeur doit être au minimum 512 ou définie à 0 pour la valeur par défaut du système.
redirect - Route pour la redirection du serveur cible. Cette valeur est en général définie dynamiquement pour permettre une suppression sécurisée du noeud du cluster. Si cette clé est définie, toutes les requêtes sans identifiant de session seront redirigées vers le membre de groupe de répartition de charge dont la route correspond à la valeur de la clé.
retry 60 Délai entre deux essais du serveur cible du jeu de connexions en secondes. Si le serveur cible du jeu de connexions vers le serveur d'arrière-plan est dans un état d'erreur, Apache httpd ne redirigera pas de requête vers ce serveur avant l'expiration du délai spécifié. Ceci permet d'arrêter le serveur d'arrière-plan pour maintenance, et de le remettre en ligne plus tard. Une valeur de 0 implique de toujours essayer les serveurs cibles dans un état d'erreur sans délai. Utilise la syntaxe time-interval.
route - La route du serveur cible lorsqu'il est utilisé au sein d'un répartiteur de charge. La route est une valeur ajoutée à l'identifiant de session.
status - Valeur constituée d'une simple lettre et définissant l'état initial de ce serveur cible.
Dle serveur cible est désactivé et n'accepte aucune requête ; sa réactivation sera automatiquement relancée.
Sle serveur cible est arrêté ; il n'accepte plus de requête et sa réactivation ne sera pas automatiquement relancée.
Ile serveur cible est en mode "erreurs ignorées", et sera toujours considéré comme disponible.
RLe serveur cible sert de remplaçant à chaud. Lorsqu'un serveur cible avec un lbset donné est inutilisable (maintenance, arrêt, en erreur, etc...), un serveur de remplacement à chaud libre de même lbset sera utilisé à sa place. Les remplaçants à chaud permettent de s'assurer qu'un nombre déterminé de serveurs cibles sera toujours disponible pour un répartiteur de charge.
Hle serveur cible est en mode d'attente et ne sera utilisé que si aucun autre serveur ou remplaçant à chaud n'est disponible dans le jeu de serveurs cibles.
Ele serveur cible est en erreur.
Nle serveur cible est en mode vidage, n'acceptera que les sessions persistantes qui lui appartiennent, et refusera toutes les autres requêtes.
Une valeur d'état peut être définie (ce qui correspond au comportement par défaut) en préfixant la valeur par '+', ou annulée en préfixant la valeur par '-'. Ainsi, la valeur 'S-E' définit l'état de ce serveur cible à "arrêté" et supprime le drapeau "en-erreur".
timeout ProxyTimeout Délai d'attente de la connexion en secondes. Le nombre de secondes pendant lesquelles Apache httpd attend l'envoi de données vers le serveur d'arrière-plan. Utilise la syntaxe time-interval.
ttl - Durée de vie des connexions inactives et des entrées du pool de connexions associées en secondes. Une fois cette limite atteinte, une connexion ne sera pas réutilisée ; elle sera fermée après un délai variable. Utilise la syntaxe time-interval.
flusher flush

Le fournisseur utilisé par mod_proxy_fdpass. Se référer à la documentation de ce module pour plus de détails.

secret -

Le mot de passe utilisé par mod_proxy_ajp. Voir la documentation de ce module pour plus de détails.

upgrade WebSocket

Le protocol accepté par mod_proxy_wstunnel dans l'en-tête Upgrade. Voir la documentation de ce module pour plus de détails.

Si l'URL de la directive Proxy débute par balancer:// (par exemple: balancer://cluster, toute information relative au chemin est ignorée), alors un serveur cible virtuel ne communiquant pas réellement avec le serveur d'arrière-plan sera créé. Celui-ci sera en fait responsable de la gestion de plusieurs serveurs cibles "réels". Dans ce cas, un jeu de paramètres particuliers s'applique à ce serveur cible virtuel. Voir mod_proxy_balancer pour plus d'informations à propos du fonctionnement du répartiteur de charge.

Paramètres du répartiteur
Paramètre Défaut Description
lbmethod byrequests Méthode de répartition de charge utilisée. Permet de sélectionner la méthode de planification de la répartition de charge à utiliser. La valeur est soit byrequests, pour effectuer un décompte de requêtes pondérées, soit bytraffic, pour effectuer une répartition en fonction du décompte des octets transmis, soit bybusyness, pour effectuer une répartition en fonction des requêtes en attente. La valeur par défaut est byrequests.
maxattempts 1 de moins que le nombre de workers, ou 1 avec un seul worker Nombre maximum d'échecs avant abandon.
nofailover Off Si ce paramètre est défini à On, la session va s'interrompre si le serveur cible est dans un état d'erreur ou désactivé. Définissez ce paramètre à On si le serveur d'arrière-plan ne supporte pas la réplication de session.
stickysession - Nom de session persistant du répartiteur. La valeur est généralement du style JSESSIONID ou PHPSESSIONID, et dépend du serveur d'application d'arrière-plan qui supporte les sessions. Si le serveur d'application d'arrière-plan utilise des noms différents pour les cookies et les identifiants codés d'URL (comme les conteneurs de servlet), séparez-les par le caractère '|'. La première partie contient le cookie et la seconde le chemin.
Disponible depuis la version 2.4.4 du serveur HTTP Apache.
stickysessionsep "." Permet de définir le caractère de séparation dans le cookie de session. En effet, certains serveurs d'application d'arrière-plan n'utilisent pas le '.' comme caractère de séparation. Par exemple, le serveur Oracle Weblogic utilise le caractère '!'. Cette option permet donc de définir le caractère de séparation à une valeur appropriée. Si elle est définie à 'Off', aucun caractère de séparation ne sera utilisé.
scolonpathdelim Off Si ce paramètre est défini à On, le caractère ';' sera utilisé comme séparateur de chemin de session persistante additionnel. Ceci permet principalement de simuler le comportement de mod_jk lorsqu'on utilise des chemins du style JSESSIONID=6736bcf34;foo=aabfa.
timeout 0 Délai du répartiteur en secondes. Si ce paramètre est défini, sa valeur correspond à la durée maximale d'attente pour un serveur cible libre. Le comportement par défaut est de ne pas attendre. Utilise la syntaxe time-interval.
failonstatus - Une liste de codes d'état HTTP séparés par des virgules. Si ce paramètre est présent, le worker se mettra en erreur si le serveur d'arrière-plan renvoie un des codes d'état spécifiés dans la liste. La récupération du worker s'effectue comme dans le cas des autres erreurs de worker.
failontimeout Off Si ce paramètre est défini à "On", un délai d'attente dépassé en entrée/sortie après envoi d'une requête au serveur d'arrière-plan va mettre le processus en état d'erreur. La sortie de cet état d'erreur se passe de la même façon que pour les autres erreurs.
Disponible depuis la version 2.4.5 du serveur HTTP Apache.
nonce <auto> Le nombre à usage unique de protection utilisé dans la page de l'application balancer-manager. Par défaut, la protection de la page est assurée par un nombre à usage unique automatique à base d'UUID. Si une valeur est précisée, elle sera utilisée comme nombre à usage unique. La valeur None désactive la vérification du nombre à usage unique. Note

En plus du nombre à usage unique, la page de l'application balancer-manager peut être protégée par une ACL.

growth 0 Nombre de membres supplémentaires que l'on peut ajouter à ce répartiteur en plus de ceux définis au niveau de la configuration.
forcerecovery On Force la relance immédiate de tous les membres sans tenir compte de leur paramètre retry dans le cas où ils sont tous en état d'erreur. Il peut cependant arriver qu'un membre déjà surchargé entre dans une situation critique si la relance de tous les membres est forcée sans tenir compte du paramètre retry de chaque membre. Dans ce cas, définissez ce paramètre à Off.
Disponible depuis la version 2.4.2 du serveur HTTP Apache.

Exemple de configuration d'un répartiteur de charge

ProxyPass "/special-area" "http://special.example.com" smax=5 max=10 ProxyPass "/" "balancer://mycluster/" stickysession=JSESSIONID|jsessionid nofailover=On <Proxy balancer://mycluster> BalancerMember ajp://1.2.3.4:8009 BalancerMember ajp://1.2.3.5:8009 loadfactor=20 # Le serveur suivant est moins puissant ; on lui envoie moins de requêtes, BalancerMember ajp://1.2.3.6:8009 loadfactor=5 </Proxy>

La définition de remplaçants à chaud permet de s'assurer qu'un nombre déterminé de serveurs sera toujours disponible dans le jeu de serveurs cibles :

ProxyPass "/" "balancer://sparecluster/" <Proxy balancer://sparecluster> BalancerMember ajp://1.2.3.4:8009 BalancerMember ajp://1.2.3.5:8009 # Les serveurs ci-dessous sont des remplaçants à chaud. Pour chaque serveur # ci-dessus qui viendrait à être inutilisable (maintenance, arrêt, non # contactable, en erreur, etc...), un de ces remplaçants à chaud prendra sa # place. Deux serveurs seront toujours disponibles pour traiter une requête # (à moins qu'un ou plusieurs remplaçant à chaud soit lui aussi # indisponible). BalancerMember ajp://1.2.3.6:8009 status=+R BalancerMember ajp://1.2.3.7:8009 status=+R </Proxy>

Configuration d'un serveur cible de réserve qui ne sera utilisé que si aucun autre serveur cible ou remplaçant à chaud n'est disponible dans le jeu de serveurs cibles :

ProxyPass "/" "balancer://hotcluster/ " <Proxy balancer://hotcluster> BalancerMember ajp://1.2.3.4:8009 loadfactor=1 BalancerMember ajp://1.2.3.5:8009 loadfactor=2.25 # Le serveur suivant est en mode hot standby BalancerMember ajp://1.2.3.6:8009 status=+H ProxySet lbmethod=bytraffic </Proxy>

Mot-clés supplémentaires de ProxyPass

Normalement, mod_proxy va mettre sous leur forme canonique les URLs traitées par ProxyPass. Mais ceci peut être incompatible avec certains serveurs d'arrière-plan, et en particulier avec ceux qui utilisent PATH_INFO. Le mot-clé optionnel nocanon modifie ce comportement et permet de transmettre le chemin d'URL sous sa forme brute au serveur d'arrière-plan. Notez que ce mot-clé peut affecter la sécurité de votre serveur d'arrière-plan, car la protection limitée contre les attaques à base d'URL que fournit le mandataire est alors supprimée.

Par défaut, mod_proxy inclut la chaîne de paramètres lors de la génération de la variable d'environnement SCRIPT_FILENAME. Le mot-clé optionnel noquery (disponible à partir de la version 2.4.1) permet d'exclure cette chaîne.

Le mot-clé optionnel interpolate, en combinaison avec la directive ProxyPassInterpolateEnv, permet à ProxyPass d'interpoler les variables d'environnement à l'aide de la syntaxe ${VARNAME}. Notez que de nombreuses variables d'environnement standard dérivées de CGI n'existeront pas lorsque l'interpolation se produit ; vous devrez alors encore avoir avoir recours à mod_rewrite pour des règles complexes. Notez aussi que l'interpolation n'est supportée dans la partie protocole/hostname/port d'une URL que pour les variables qui sont accessibles au moment où la directive est interprétée (similairement à la directive Define). La détermination dynamique de ces champs peut être effectuée à l'aide de mod_rewrite. L'exemple suivant décrit comment utiliser mod_rewrite pour définir dynamiquement le protocole à http ou https :

RewriteEngine On RewriteCond %{HTTPS} =off RewriteRule . - [E=protocol:http] RewriteCond %{HTTPS} =on RewriteRule . - [E=protocol:https] RewriteRule ^/mirror/foo/(.*) %{ENV:protocol}://backend.example.com/$1 [P] ProxyPassReverse "/mirror/foo/" "http://backend.example.com/" ProxyPassReverse "/mirror/foo/" "https://backend.example.com/"
ProxyPassMatch Fait correspondre des serveurs distants dans l'espace d'URL du serveur local en utilisant des expressions rationnelles ProxyPassMatch [regex] !|url [clé=valeur [clé=valeur ...]] server configvirtual host directory

Cette directive est identique à la directive ProxyPass, mais fait usage des expressions rationnelles, au lieu d'une simple comparaison de préfixes. L'expression rationnelle spécifiée est comparée à l'url, et si elle correspond, le serveur va substituer toute correspondance entre parenthèses dans la chaîne donnée et l'utiliser comme nouvelle url.

Note : Cette directive ne peut pas être utilisée dans un contexte de niveau répertoire.

Supposons que le serveur local a pour adresse http://example.com/ ; alors

ProxyPassMatch "^(/.*\.gif)$" "http://backend.example.com/$1"

va provoquer la conversion interne de la requête locale http://example.com/foo/bar.gif en une requête mandatée pour http://backend.example.com/foo/bar.gif.

Note

L'argument URL doit pouvoir être interprété en tant qu'URL avant les substitutions d'expressions rationnelles (et doit aussi l'être après). Ceci limite les correspondances que vous pouvez utiliser. Par exemple, si l'on avait utilisé

ProxyPassMatch "^(/.*\.gif)$" "http://backend.example.com:8000$1"

dans l'exemple précédent, nous aurions provoqué une erreur de syntaxe au démarrage du serveur. C'est une bogue (PR 46665 dans ASF bugzilla), et il est possible de la contourner en reformulant la correspondance :

ProxyPassMatch "^/(.*\.gif)$" "http://backend.example.com:8000/$1"

Le drapeau ! vous permet de ne pas mandater un sous-répertoire donné.

Dans une section LocationMatch, le premier argument est omis et l'expression rationnelle est obtenue à partir de la directive LocationMatch.

Si vous avez besoin d'une configuration du mandataire inverse plus flexible, voyez la directive RewriteRule avec le drapeau [P].

Substitution par défaut

Lorsque le paramètre URL n'utilise pas de références arrières dans l'expression rationnelle, l'URL originale sera ajoutée au paramètre URL.

Avertissement à propos de la sécurité

Lors de la construction de l'URL cible de la règle, il convient de prendre en compte l'impact en matière de sécurité qu'aura le fait de permettre au client d'influencer le jeu d'URLs pour lesquelles votre serveur agira en tant que mandataire. Assurez-vous que la partie protocole://nom-serveur de l'URL soit fixe, ou ne permette pas au client de l'influencer induement.

ProxyPassReverse Ajuste l'URL dans les en-têtes de la réponse HTTP envoyée par un serveur mandaté en inverse ProxyPassReverse [chemin] url [interpolate] server configvirtual host directory

Cette directive permet de faire en sorte qu'Apache httpd ajuste l'URL dans les en-têtes Location, Content-Location et URI des réponses de redirection HTTP. Ceci est essentiel lorsqu'Apache httpd est utilisé en tant que mandataire inverse (ou passerelle), afin d'éviter de court-circuiter le mandataire inverse suite aux redirections HTTP sur le serveur d'arrière-plan qui restent derrière le mandataire inverse.

Seuls les en-têtes de réponse HTTP spécialement mentionnés ci-dessus seront réécrits. Apache httpd ne réécrira ni les autres en-têtes de réponse, ni par défaut les références d'URLs dans les pages HTML. Cela signifie que dans le cas où un contenu mandaté contient des références à des URLs absolues, elles court-circuiteront le mandataire. Pour réécrire un contenu HTML afin qu'il corresponde au mandataire, vous devez charger et activer le module mod_proxy_html.

chemin est le nom d'un chemin virtuel local. Il est combiné avec le protocole, le nom d'hôte et le port pour former le préfixe de remplacement de l'en-tête de réponse concerné. Ce paramètre est en général identique au premier paramètre de la directive ProxyPass.

url est une URL partielle pour le serveur distant. Lorsque le serveur distant envoie les en-têtes explicitement mentionnés en commençant par cette URL partielle, le préfixe du serveur distant est remplacé par un préfixe qui pointe vers le mandataire inverse. Ce paramètre est en général identique au second paramètre de la directive ProxyPass, mais il peut être différent si le serveur distant utilise un protocole, nom d'hôte, port ou chemin différent dans les en-têtes concernés. Si la configuration contient une directive ProxyPreserveHost, le nom d'hôte de l'URL partielle correspondra peut-être déjà au nom d'hôte du mandataire inverse, ce qui évitera la recherche et le remplacament effectués par cette directive.

Supposons par exemple que le serveur local a pour adresse http://example.com/ ; alors

ProxyPass "/mirror/foo/" "http://backend.example.com/" ProxyPassReverse "/mirror/foo/" "http://backend.example.com/" ProxyPassReverseCookieDomain backend.example.com public.example.com ProxyPassReverseCookiePath "/" "/mirror/foo/"

ne va pas seulement provoquer la conversion interne d'une requête locale pour http://example.com/mirror/foo/bar en une requête mandatée pour http://backend.example.com/bar (la fonctionnalité fournie par ProxyPass). Il va aussi s'occuper des redirections que le serveur backend.example.com envoie lorsque http://backend.example.com/bar est redirigé par celui-ci vers http://backend.example.com/quux, Apache httpd corrige ceci en http://example.com/mirror/foo/quux avant de faire suivre la redirection HTTP au client. Notez que le nom d'hôte utilisé pour construire l'URL est choisi en respectant la définition de la directive UseCanonicalName.

Notez que la directive ProxyPassReverse peut aussi être utilisée en conjonction avec la fonctionnalité de mandataire (RewriteRule ... [P]) du module mod_rewrite, car elle ne dépend pas d'une directive ProxyPass correspondante.

Le mot-clé optionnel interpolate, utilisé en combinaison avec la directive ProxyPassInterpolateEnv, permet l'interpolation des variables d'environnement spécifiées en utilisant le format ${VARNAME}. Notez que l'interpolation n'est pas supportée dans la partie protocole d'une URL.

Lorsque cette directive est utilisée dans une section Location, le premier argument est omis et le répertoire local est obtenu à partir de l'argument de la directive Location. Il en est de même à l'intérieur d'une section LocationMatch, mais le résultat ne sera probablement pas celui attendu car ProxyPassReverse va interpréter l'expression rationnelle littéralement comme un chemin ; si besoin est dans ce cas, définissez la directive ProxyPassReverse en dehors de la section, ou dans une section Location séparée.

Cette directive ne peut pas être placée dans une section Directory ou Files.

ProxyPassReverseCookieDomain Ajuste la chaîne correspondant au domaine dans les en-têtes Set-Cookie en provenance d'un serveur mandaté ProxyPassReverseCookieDomain domaine-interne domaine-public [interpolate] server configvirtual host directory

L'utilisation de cette directive est similaire à celle de la directive ProxyPassReverse, mais au lieu de réécrire des en-têtes qui contiennent des URLs, elle réécrit la chaîne correspondant au domaine dans les en-têtes Set-Cookie.

ProxyPassReverseCookiePath Ajuste la chaîne correspondant au chemin dans les en-têtes Set-Cookie en provenance d'un serveur mandaté ProxyPassReverseCookiePath chemin-interne chemin-public [interpolate] server configvirtual host directory

Cette directive s'avère utile en conjonction avec la directive ProxyPassReverse dans les situations où les chemins d'URL d'arrière-plan correspondent à des chemins publics sur le mandataire inverse. Cette directive permet de réécrire la chaîne path dans les en-têtes Set-Cookie. Si le début du chemin du cookie correspond à chemin-interne, le chemin du cookie sera remplacé par chemin-public.

Dans l'exemple fourni avec la directive ProxyPassReverse, la directive :

ProxyPassReverseCookiePath "/" "/mirror/foo/"

va réécrire un cookie possédant un chemin d'arrière-plan / (ou /example ou en fait tout chemin) en /mirror/foo/..

ProxyBlock Interdit les requêtes mandatées vers certains hôtes ProxyBlock *|nom d'hôte|nom d'hôte partiel [nom d'hôte|nom d'hôte partiel]... server configvirtual host

La directive ProxyBlock permet d'interdire l'accès FTP ou HTTP via le mandataire à certains hôtes en fonction d'une correspondance exacte ou partielle avec un nom d'hôte, ou dans la mesure du possible en fonction d'une comparaison d'adresses IP.

Chaque paramètre de la directive ProxyBlock accepte comme valeur soit *, soit une chaîne alphanumérique. Au démarrage, le module tente de résoudre toute chaîne alphanumérique depuis un nom DNS vers un jeu d'adresses IP, mais toute erreur de DNS est ignorée.

Si un paramètre a pour valeur "*", mod_proxy interdira l'accès à tout site FTP ou HTTP.

Dans le cas contraire, pour toute requête vers une ressource FTP ou HTTP via le mandataire, mod_proxy va comparer le nom d'hôte de l'URI de la requête avec chaque chaîne alphanumérique spécifiée. Si une chaîne correspond, même partiellement, l'accès est refusé. Si aucune chaîne ne correspond, et si un mandataire distant (forward) est configuré via la directive ProxyRemote ou ProxyRemoteMatch, l'accès est autorisé. Si aucun mandataire distant (forward) n'est configuré, l'adresse IP correspondant au nom d'hôte de l'URI est comparée à toutes les adresses IP résolues au démarrage, et l'accès est refusé si une correspondance est trouvée.

Notez que les recherches DNS peuvent ralentir le processus de démarrage du serveur.

Exemple ProxyBlock news.example.com auctions.example.com friends.example.com

Notez qu'example suffirait aussi pour atteindre ces sites.

Hosts conviendrait aussi s'il était référencé par adresse IP.

Notez aussi que

ProxyBlock *

bloque les connexions vers tous les sites.

ProxyReceiveBufferSize Taille du tampon réseau pour les connexions mandatées HTTP et FTP ProxyReceiveBufferSize octets ProxyReceiveBufferSize 0 server configvirtual host

La directive ProxyReceiveBufferSize permet de spécifier une taille de tampon réseau explicite (TCP/IP) pour les connexions mandatées HTTP et FTP, afin d'améliorer le débit de données. Elle doit être supérieure à 512 ou définie à 0 pour indiquer que la taille de tampon par défaut du système doit être utilisée.

Exemple ProxyReceiveBufferSize 2048
ProxyIOBufferSize Détermine la taille du tampon interne de transfert de données ProxyIOBufferSize octets ProxyIOBufferSize 8192 server configvirtual host

La directive ProxyIOBufferSize permet d'ajuster la taille du tampon interne utilisé comme bloc-note pour les transferts de données entre entrée et sortie. La taille minimale est de 512 octets.

Dans la plupart des cas, il n'y a aucune raison de modifier cette valeur.

Si elle est utilisée avec AJP, cette directive permet de définir la taille maximale du paquet AJP en octets. Si la valeur spécifiée est supérieure à 65536, elle est corrigée et prend la valeur 65536. Si vous ne conservez pas la valeur par défaut, vous devez aussi modifier l'attribut packetSize de votre connecteur AJP du côté de Tomcat ! L'attribut packetSize n'est disponible que dans Tomcat 5.5.20+ et 6.0.2+.

Il n'est normalement pas nécessaire de modifier la taille maximale du paquet. Des problèmes ont cependant été rapportés avec la valeur par défaut lors de l'envoi de certificats ou de chaînes de certificats.

ProxyMaxForwards Nombre maximum de mandataires à travers lesquelles une requête peut être redirigée ProxyMaxForwards nombre ProxyMaxForwards -1 server configvirtual host

La directive ProxyMaxForwards permet de spécifier le nombre maximum de mandataires à travers lesquels une requête peut passer dans le cas où la la requête ne contient pas d'en-tête Max-Forwards. Ceci permet de se prémunir contre les boucles infinies de mandataires ou contre les attaques de type déni de service.

Exemple ProxyMaxForwards 15

Notez que la définition de la directive ProxyMaxForwards constitue une violation du protocole HTTP/1.1 (RFC2616), qui interdit à un mandataire de définir Max-Forwards si le client ne l'a pas fait lui-même. Les versions précédentes d'Apache httpd la définissaient systématiquement. Une valeur négative de ProxyMaxForwards, y compris la valeur par défaut -1, implique un comportement compatible avec le protocole, mais vous expose aux bouclages infinis.

NoProxy Serveurs, domaines ou réseaux auquels on se connectera directement NoProxy domaine [domaine] ... server configvirtual host

Cette directive n'a d'utilité que pour les serveurs mandataires Apache httpd au sein d'Intranets. La directive NoProxy permet de spécifier une liste de sous-réseaux, d'adresses IP, de serveurs et/ou de domaines séparés par des espaces. Une requête pour un serveur qui correspond à un ou plusieurs critères sera toujours servie par ce serveur directement, sans être redirigée vers le(s) serveur(s) mandataire(s) défini(s) par la directive ProxyRemote.

Exemple ProxyRemote * http://firewall.example.com:81 NoProxy .example.com 192.168.112.0/21

Le type des arguments serveur de la directive NoProxy appartiennent à la liste suivante :

Domaine

Un domaine est ici un nom de domaine DNS partiellement qualifié précédé d'un point. Il représente une liste de serveurs qui appartiennent logiquement au même domaine ou à la même zonz DNS (en d'autres termes, les nom des serveurs se terminent tous par domaine).

Exemple .com .example.org.

Pour faire la distinction entre domaines et nom d'hôtes (des points de vue à la fois syntaxique et sémantique, un domaine DNS pouvant aussi avoir un enregistrement DNS de type A !), les domaines sont toujours spécifiés en les préfixant par un point.

Note

Les comparaisons de noms de domaines s'effectuent sans tenir compte de la casse, et les parties droites des Domaines sont toujours censées correspondre à la racine de l'arborescence DNS, si bien que les domaines .ExEmple.com et .example.com. (notez le point à la fin du nom) sont considérés comme identiques. Comme une comparaison de domaines ne nécessite pas de recherche DNS, elle est beaucoup plus efficace qu'une comparaison de sous-réseaux.

Sous-réseau

Un Sous-réseau est une adresse internet partiellement qualifiée sous forme numérique (quatre nombres séparés par des points), optionnellement suivie d'un slash et du masque de sous-réseau spécifiant le nombre de bits significatifs dans le Sous-réseau. Il représente un sous-réseau de serveurs qui peuvent être atteints depuis la même interface réseau. En l'absence de masque de sous-réseau explicite, il est sous-entendu que les digits manquants (ou caractères 0) de fin spécifient le masque de sous-réseau (Dans ce cas, le masque de sous-réseau ne peut être qu'un multiple de 8). Voici quelques exemples :

192.168 ou 192.168.0.0
le sous-réseau 192.168.0.0 avec un masque de sous-réseau implicite de 16 bits significatifs (parfois exprimé sous la forme 255.255.0.0)
192.168.112.0/21
le sous-réseau 192.168.112.0/21 avec un masque de sous-réseau implicite de 21 bits significatifs (parfois exprimé sous la forme255.255.248.0)

Comme cas extrêmes, un Sous-réseau avec un masque de sous-réseau de 32 bits significatifs est équivalent à une adresse IP, alors qu'un Sous-réseau avec un masque de sous-réseau de 0 bit significatif (c'est à dire 0.0.0.0/0) est identique à la constante _Default_, et peut correspondre à toute adresse IP.

Adresse IP

Une Adresse IP est une adresse internet pleinement qualifiée sous forme numérique (quatre nombres séparés par des points). En général, cette adresse représente un serveur, mais elle ne doit pas nécessairement correspondre à un nom de domaine DNS.

Exemple 192.168.123.7 Note

Une Adresse IP ne nécessite pas de résolution DNS, et peut ainsi s'avérer plus efficace quant aux performances d'Apache.

Nom de serveur

Un Nom de serveur est un nom de domaine DNS pleinement qualifié qui peut être résolu en une ou plusieurs adresses IP par le service de noms de domaines DNS. Il représente un hôte logique (par opposition aux Domaines, voir ci-dessus), et doit pouvoir être résolu en une ou plusieurs adresses IP (ou souvent en une liste d'hôtes avec différentes adresses IP).

Exemples prep.ai.example.edu
www.example.org
Note

Dans de nombreuses situations, il est plus efficace de spécifier une adresse IP qu'un Nom de serveur car cela évite d'avoir à effectuer une recherche DNS. La résolution de nom dans Apache httpd peut prendre un temps très long lorsque la connexion avec le serveur de noms utilise une liaison PPP lente.

Les comparaisons de Nom de serveur s'effectuent sans tenir compte de la casse, et les parties droites des Noms de serveur sont toujours censées correspondre à la racine de l'arborescence DNS, si bien que les domaines WWW.ExEmple.com et www.example.com. (notez le point à la fin du nom) sont considérés comme identiques.

Problèmes liés au DNS
ProxyTimeout Délai d'attente réseau pour les requêtes mandatées ProxyTimeout time-interval[s] Valeur de la directive Timeout server configvirtual host

Cette directive permet à l'utilisateur de spécifier un délai pour les requêtes mandatées. Ceci s'avère utile dans le cas d'un serveur d'applications lent et bogué qui a tendance à se bloquer, et si vous préférez simplement renvoyer une erreur timeout et abandonner la connexion en douceur plutôt que d'attendre jusqu'à ce que le serveur veuille bien répondre.

ProxyDomain Nom de domaine par défaut pour les requêtes mandatées ProxyDomain Domaine server configvirtual host

Cette directive n'a d'utilité que pour les serveurs mandataires Apache httpd au sein d'un Intranet. La directive ProxyDomain permet de spécifier le domaine par défaut auquel le serveur mandataire apache appartient. Si le serveur reçoit une requête pour un hôte sans nom de domaine, il va générer une réponse de redirection vers le même hôte suffixé par le Domaine spécifié.

Exemple ProxyRemote "*" "http://firewall.example.com:81" NoProxy ".example.com" "192.168.112.0/21" ProxyDomain ".example.com"
ProxyVia Information fournie dans l'en-tête de réponse HTTP Via pour les requêtes mandatées ProxyVia On|Off|Full|Block ProxyVia Off server configvirtual host

Cette directive permet de contrôler l'utilisation de l'en-tête HTTP Via: par le mandataire. Le but recherché est de contrôler le flux des requêtes mandatées tout au long d'une chaîne de serveurs mandataires. Voir RFC 2616 (HTTP/1.1), section 14.45 pour une description des lignes d'en-tête Via:.

  • Si elle est définie à Off, valeur par défaut, cette directive n'effectue aucun traitement particulier. Si une requête ou une réponse contient un en-tête Via:, il est transmis sans modification.
  • Si elle est définie à On, chaque requête ou réponse se verra ajouter une ligne d'en-tête Via: pour le serveur courant.
  • Si elle est définie à Full, chaque ligne d'en-tête Via: se verra ajouter la version du serveur Apache httpd sous la forme d'un champ de commentaire Via:.
  • Si elle est définie à Block, chaque requête mandatée verra ses lignes d'en-tête Via: supprimées. Aucun nouvel en-tête Via: ne sera généré.
ProxyErrorOverride Outrepasser les pages d'erreur pour les contenus mandatés ProxyErrorOverride On|Off ProxyErrorOverride Off server configvirtual host directory

Cette directive est utile pour les configurations de mandataires inverses, lorsque vous souhaitez que les pages d'erreur envoyées aux utilisateurs finaux présentent un aspect homogène. Elle permet aussi l'inclusion de fichiers (via les SSI de mod_include) pour obtenir le code d'erreur et agir en conséquence (le comportement par défaut afficherait la page d'erreur du serveur mandaté, alors que c'est le message d'erreur SSI qui sera affiché si cette directive est à "on").

Cette directive n'affecte pas le traitement des réponses informatives (1xx), de type succès normal (2xx), ou de redirection (3xx).

ProxyPassInterpolateEnv Active l'interpolation des variables d'environnement dans les configurations de mandataires inverses ProxyPassInterpolateEnv On|Off ProxyPassInterpolateEnv Off server config virtual host directory

Cette directive, ainsi que l'argument interpolate des directives ProxyPass, ProxyPassReverse, ProxyPassReverseCookieDomain et ProxyPassReverseCookiePath, permet de configurer dynamiquement un mandataire inverse à l'aide de variables d'environnement, ces dernières pouvant être définies par un autre module comme mod_rewrite. Elle affecte les directives ProxyPass, ProxyPassReverse, ProxyPassReverseCookieDomain, et ProxyPassReverseCookiePath, en leur indiquant de remplacer la chaîne ${nom_var} dans les directives de configuration par la valeur de la variable d'environnement nom_var si l'option interpolate est spécifiée.

La partie protocole/hostname/port de ProxyPass peut contenir des variables, mais seulement celles qui sont accessibles au moment où la directive est interprétée (similairement à la directive Define). Pour tous les autres cas, utilisez plutôt mod_rewrite.

Avertissement concernant les performances

Laissez cette directive à off, à moins que vous n'en ayez réellemnt besoin ! Par exemple, ajouter des variables à ProxyPass peut entraîner l'utilisation des serveurs d'arrière-plan de mod_proxy configurés par défaut, et ceux-ci ne permettent pas un réglage fin comme la réutilisation des connexions, entre autres...).

ProxyStatus Affiche l'état du répartiteur de charge du mandataire dans mod_status ProxyStatus Off|On|Full ProxyStatus Off server config virtual host

Cette directive permet de spécifier si les données d'état du répartiteur de charge du mandataire doivent être affichées via la page d'état du serveur du module mod_status.

Note

L'argument Full produit le même effet que l'argument On.

ProxyAddHeaders Ajoute des informations à propos du mandataire aux en-têtes X-Forwarded-* ProxyAddHeaders Off|On ProxyAddHeaders On server config virtual host directory Disponible depuis la version 2.3.10

Cette directive permet de passer au serveur d'arrière-plan des informations à propos du mandataire via les en-têtes HTTP X-Forwarded-For, X-Forwarded-Host et X-Forwarded-Server.

Utilité

Cette option n'est utile que dans le cas du mandat HTTP traité par mod_proxy_http.

Proxy100Continue Transmission du message "100-continue" au serveur d'origine Proxy100Continue Off|On Proxy100Continue On server config virtual host directory Disponible à partir de la version 2.4.39 du serveur HTTP Apache

Cette directive permet de contrôler le transfert par le mandataire du message "100-continue" (Expect:ation) vers le serveur d'origine. Si elle est définie à "On", le serveur d'origine décidera lui-même si le corps de la requête HTTP doit être lu. Si elle est définie à "Off", le mandataire générera lui-même une réponse intermédiaire 100 Continue avant de transférer le corps de la requête.

Contexte d'utilisation

Cette option n'est utilisable qu'avec les mandataires HTTP gérés par mod_proxy_http.

ProxySourceAddress Définit l'adresse IP locale pour les connexions mandatées sortantes ProxySourceAddress adresse server config virtual host Disponible depuis la version 2.3.9

Cette directive permet de définir une adresse IP locale spécifique à laquelle faire référence lors d'une connexion à un serveur d'arrière-plan.