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path: root/doc/fr/FAQ
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Diffstat (limited to 'doc/fr/FAQ')
-rw-r--r--doc/fr/FAQ1111
1 files changed, 1111 insertions, 0 deletions
diff --git a/doc/fr/FAQ b/doc/fr/FAQ
new file mode 100644
index 000000000..48c28ae76
--- /dev/null
+++ b/doc/fr/FAQ
@@ -0,0 +1,1111 @@
+
+GNUPG : FOIRE AUX QUESTIONS
+
+Version : 1.2
+Dernière modification : 10 septembre 2001
+Maintenu par : Nils Ellmenreich <nils 'at' gnupg.org>
+Traduction : Gilbert Fernandes <gilbertf 'at' posse-press.com>
+
+Ce document est la FAQ de GnuPG. La dernière version HTML est
+disponble ici : <http://www.gnupg.org/faq.html>
+
+L'index est produit automatiquement. Des erreurs peuvent donc
+s'y trouver. Toutes les questions ne seront pas situées dans leurs
+sections afférentes. Les suggestions quand à l'amélioration de cette
+FAQ seront les bienvenues.
+
+Veuilez envoyer vos additions et corrections au mainteneur de la FAQ.
+Il serait plus pratique si vous pouviez fournir une réponse à inclure
+directement dans la FAQ. Toute aide sera fortement appréciée.
+
+Veuillez ne pas nous envoyer de message du type : "Ceci devrait
+être une FAQ, quelle est la réponse ?". Si la réponse ne se trouve
+pas dans la FAQ c'est que la question n'a pas été considérée.
+Dans ce cas, recherchez dans les archives de la liste de
+distribution par email.
+
+
+
+
+ 1. GENERAL
+ 1.1) Qu'est-ce que GnuPG ?
+ 1.2) GnuPG est-il compatible avec PGP ?
+
+ 2. SOURCES D'INFORMATION
+ 2.1) Où puis-je trouver plus d'informations ?
+ 2.2) Où puis-je obtenir GnuPG ?
+
+ 3. INSTALLATION
+ 3.1) Sur quels systèmes fonctionne GnuPG ?
+ 3.2) Quel collecteur d'entropie dois-je utiliser ?
+ 3.3) Comment puis-je inclure le support du RSA et de l'IDEA ?
+
+ 4. UTILISATION
+ 4.1) Quelle est la taille de clef recommandée ?
+ 4.2) Pourquoi la création de clefs est-elle aussi longue ?
+ 4.3) Pourquoi tout est si lent quand je travaille sur un système distant ?
+ 4.4) Quelle est la différence entre options et commandes ?
+ 4.5) Je ne peux pas effacer un userid car il a déjà été effacé dans mon
+ trousseau de clefs publiques ?
+ 4.6) Que sont la confiance, la validité et l'ownertrust ?
+ 4.7) Comment puis-je signer un fichier de patch ?
+ 4.8) Où se trouve l'option "encrypt-to-self" ?
+ 4.9) Comment puis-je me débarasser de la version et du champ de commentaire
+ dans la version "armor" des messages ?
+ 4.10) Que signifie le message "You are using the xxxx character set" ?
+ 4.11) Comment puis-je obtenir la liste des keyid ayant servi à
+ chiffrer un message ?
+ 4.12) Je ne peux plus déchiffrer mon message chiffré symétriquement (-c) avec la nouvelle
+version de GnuPG ?
+ 4.13) Comment puis-je utiliser GnuPG en environnement automatisé ?
+ 4.14) Quel client email puis-je utiliser avec GnuPG ?
+ 4.15) On ne peut pas avoir une librairie gpg ?
+ 4.16) J'ai produit avec succès un certificat de révocation, mais comment dois-je
+ le transmettre aux serveurs de clefs ?
+
+ 5. QUESTIONS SUR LA COMPATIBILITE
+ 5.1) Comment puis-je chiffrer un message avec GnuPG pour que PGP soit capable de le déchiffrer ?
+ 5.2) Comment migrer de PGP 2.x vers GnuPG ?
+ 5.3) (supprimé)
+ 5.4) Pourquoi PGP 5.x n'est pas capable de déchiffrer les messages pour certaines clefs ?
+ 5.5) Pourquoi PGP 5.x ne peut vérifier mes messages ?
+ 5.6) Comment puis-je transférer mes valeurs de confiance de PGP vers GnuPG ?
+ 5.7) PGP n'aime pas ma clef privée.
+
+ 6. PROBLEMES ET MESSAGES D'ERREUR
+ 6.1) Pourquoi GnupG me dit sans cesse "Warning : using insecure memory!" ?
+ 6.2) Le support des fichiers de grande taille ne fonctionne pas ..
+ 6.3) Dans le menu d'édition les valeurs de confiance ne sont pas affichées
+ correctement après la signature des uid : pourquoi ?
+ 6.4) Que signifie "skipping pubkey 1: already loaded" ?
+ 6.5) GnuPG 1.0.4 ne tient pas compte de ~/.gnupg ...
+ 6.6) Une signature ElGamal ne vérifie plus rien depuis la 1.0.2 ..
+ 6.7) Les anciennes versions de GnuPG ne vérifient pas les anciennes
+ signatures ElGamal
+ 6.8) Lorsque j'utilise --clearsign le texte en clair comporte parfois des
+ tirets supplémentaires : pourquoi ?
+ 6.9) Que signifie "can't handle multiple signatures" ?
+ 6.10) Si je soumet une clef au serveur de clefs, rien ne survient !
+ 6.11) J'obtiens un "gpg: waiting for lock ..."
+ 6.12) Les anciennes versions de GnuPG (e.g. 1.0) ont des problèmes
+ avec les clefs de GnuPG récents ..
+ 6.13) Avec GnuPG 1.0.4 j'obtiens un "this cipher algorithm is deprecated ..."
+ 6.14) Les dates sont affichées par ????-??-??, pourquoi ?
+ 6.15) J'ai encore un problème, dois-je produire un message de bogue ?
+ 6.16) Pourquoi GnuPG ne supporte pas les certificats X.509 ?
+
+ 7. SUJETS AVANCES
+ 7.1) Comment tout cela fonctionne-t-il ?
+ 7.2) Pourquoi certaines signatures avec une clef ELG-E sont valides ?
+ 7.3) Comment tout le système de confiance fonctionne au juste ?
+ 7.4) Quel est ce genre de sortie : "key C26EE891.298, uid 09FB: ...."?
+ 7.5) Comment interpréter certaines sorties informatives ?
+ 7.6) Les lignes d'en-tête des messages font-elles parties des éléments signés ?
+ 7.7) Quelle est la liste des algorithmes préférés ?
+ 7.8) Comment puis-je changer la liste des algorithmes préférés ?
+
+ 8. REMERCIEMENTS
+
+
+
+1. GENERAL
+
+1.1) Qu'est-ce que GnuPG ?
+
+GnuPG signifie GNU Privacy Guard et <http://www.gnupg.org> est
+l'outil GNU destiné aux communications protégées par chiffrement,
+ainsi que le stockage protégé d'informations. Ce programme peut
+être utilisé pour chiffrer des données et produire des signatures
+numériques. Il comprend une gestion avancée des clefs et respecte
+le standard Internet proposé OpenPGP comme décrit dans le
+RFC 2440 : <http://www.gnupg.org/rfc2440.html> et il se destine
+à une parfaite compatibilité avec le PGP produit par NAI Inc.
+
+1.2) GnuPG est-il compatible avec PGP ?
+
+En règle générale, oui. GnuPG et les distributions récentes de PGP
+devraient respecter le standard OpenPGP et fonctionner de concert.
+Il existe toutefois quelques problèmes d'interopérabilité. Consultez
+les questions 5.1ff pour plus de détails.
+
+2. SOURCES D'INFORMATION
+
+2.1) Où puis-je trouver plus d'informations ?
+
+Voici une liste de ressources en ligne :
+
+<http://www.gnupg.org/docs.html>
+
+Cette page regroupe la page de documentation GnuPG. Vous pouvez consulter
+les HOWTO ainsi que le manuel de GnuPG : le GNU Privacy Handbook
+actuellement disponible en anglais, espagnol et russe. Ce dernier offre par
+ailleurs une présentation étendue de GnuPG. Vous trouverez aussi des
+documentations expliquant la conversion de PGP 2.x vers GnuPG.
+
+<http://lists.gnupg.org>
+
+Vous trouverez ici une archive en ligne des listes de distribution par
+courrier électronique de GnuPG. La liste la plus intéressante sera
+probablement gnupg-users où toutes les questions en rapport avec
+l'utilisation de GnuPG se trouvent rassemblées. Si le développement
+vous intéresse vous consulterez avec joie la liste gnupg-devel et
+vous pourrez également prendre contact avec les développeurs.
+
+S'IL-VOUS-PLAIT !
+
+Avant de poster sur une liste, veuillez lire avec attention la FAQ et
+toutes les documentations disponibles. D'autre part, vous devez ensuite
+consulter les archives afin de découvrir si votre question n'a pas été
+déjà posée et résolue. Vous épargnerez des pertes de temps et la
+liste pourra se concentrer sur les problèmes qui n'ont pas encore
+été résolus.
+
+La distribution des sources de GnuPG comprend également un
+sous-répertoire /doc qui contient des documentations supplémentaires
+et ces informations seront précieuses aux hackers (pas beaucoup aux
+utilisateurs habituels, sauf les plus curieux).
+
+2.2) Où puis-je obtenir GnuPG ?
+
+Vous pouvez télécharger GNU Privacy Guard depuis son FTP primaire :
+
+<ftp.gnupg.org>
+
+Ou depuis l'un des mirroirs :
+
+<http://www.gnupg.org/mirror.html>
+
+La version actuelle est la version 1.0.6 et nous vous encourageons à migrer
+vers cette version rapidement : elle corrige des bogues et améliore le
+fonctionnement du programme, ainsi que votre sécurité de fait.
+
+
+3. INSTALLATION
+
+3.1) Sur quels systèmes fonctionne GnuPG ?
+
+GnuPG devrait fonctionner sur tous les Unices ainsi que Windows (95, 98..) et les variantes
+NT. Une liste de systèmes d'exploitation fonctionnels se trouve à :
+
+<http://www.gnupg.org/gnupg.html#supsys>
+
+3.2) Quel collecteur d'entropie dois-je utiliser ?
+
+Les "bons" générateurs de nombres aléatoires sont cruciaux pour la sécurité de vos
+chiffrements. Les différents systèmes d'exploitation proposent des valeurs
+aléatoires de qualité variable. Linux et les systèmes *BSD produisent généralement
+de bonnes valeurs grâce au /dev/random et cette méthode devrait rester la
+méthode de choix pour ces systèmes. Les utilisateurs de Solaris devraient opter
+pour pe paquetage SUNWski afin de disposer d'un /dev/random. Dans ces cas,
+vous devriez utiliser l'option --enable-static-rnd=linux. D'autre part, il existe également
+un dispositif au niveau kernel pour la production de valeurs aléatoires développé
+par Andi Maier :
+
+< http://www.cosy.sbg.ac.at/~andi>
+
+Ce logiciel est au stade de beta : vous ne l'utilisez que sous votre seule
+responsabilité !
+
+Sur les autres systèmes, l'utilisation de l'EGC ou "Entropy Gathering Daemon"
+se montre un bon choix. C'est un daemon écrit en Perl qui surveille l'activité du
+système et produit des hachages permettant d'obtenir des valeurs aléatoires.
+Vous devriez en consulter la page de téléchargement depuis :
+
+<http://www.gnupg.org/download.html>
+
+Pour l'utiliser vous devrez utiliser l'option --enable-static-rnd=egd
+
+Si les options ci-dessus ne fonctionne pas, vous pourrez utiliser le producteur
+d'entropie "unix". Il est *TRES* lent et il devrait être évité lorsque possible.
+Sa qualité d'entropie laisse vraiment à désirer et vous ne devrez jamais
+l'utiliser dans la protection de données sensibles.
+
+3.3) Comment puis-je inclure le support du RSA et de l'IDEA ?
+
+RSA se trouve inclus dans GnuPG depuis la version 1.0.3 et supérieures.
+
+La distribution officielle de GnuPG ne comprend pas l'IDEA à cause
+d'une restriction par brevêt. Le brevêt devrait expirer en 2007 et nous
+attendons cette date pour l'inclure dans GnuPG.
+
+Toutefois, il existe des modules officieux qui permettent de l'inclure
+même dans les versions de GnuPG avant cette date. Ces modules
+sont disponibles depuis :
+
+<ftp://ftp.gnupg.org/pub/gcrypt/contrib/>
+
+Recherchez 'idea.c'
+
+Les directives de compilation se trouvent dans les fichiers "headers" de
+ces fichiers. Vous pourrez ensuite ajouter la ligne suivante à votre
+fichier ~/.gnupg/options :
+
+ load-extension idea
+
+4. USAGE
+
+4.1) Quelle est la taille de clef recommandée ?
+
+Nous vous recommandons un minimum de 1024 bits pour les clefs de type
+DSA et également pour les signatures simples de type ElGamal. La taille
+du hachage est probablement le lien le plus faible si la taille de la clef
+augmente à plus de 1024 bits. Les clefs de chiffrement peuvent avoir
+des tailles supérieures, mais vous devriez alors vérifier le fingerprint
+de la clef de cette manière :
+
+gpg --fingerprint --fingerprint <user ID>
+
+Comme pour les algorithmes de clef, vous devriez vous en tenir aux
+valeurs par défaut (i.e. les chiffrements ElGamal avec signature
+DSA). Une clef de signature ElGamal comporte les désavantages
+suivants : si la signature est grosse, il est difficile de créer une
+clef correspondante utile pour les signatures et capable de résister
+aux attaques réelles, et vous n'obtiendrez pas de sécurité
+supplémentaire face au DSA. Il pourrait y avoir des problèmes
+de compatibilité avec certaines versions de PGP. Il n'aura été
+introduit que parce à l'époque, il n'était pas clair de savoir si
+un brevêt s'appliquait ou non au DSA.
+
+4.2) Pourquoi la création de clefs est-elle aussi longue ?
+
+Le problème est ici que nous avons besoin d'une grande quantité d'octets aléatoires et que
+nous devons pour ce faire collecter une certaine quantité d'entropie depuis, sous Linux,
+le /dev/random. Il n'est pas vraiment facile de remplir l'entropie de Linux ; nous en avons
+discuté avec Ted Ts'o et il a expliqué que la meilleure méthode pour remplir le buffer
+n'est autre que de jouer avec votre clavier. Une bonne sécurité implique un coût.
+Vous pouvez utiliser les touches Shift, Control, Alt en appuyant dessus de manière aléatoire,
+d'autant que ces touches ne produisent aucune sortie à l'écran et vous pourrez accélérer
+la production des clefs.
+
+Un autre programme pourrait également consommer une partie de l'entropie du système
+dont vous avez besoin (jettez un oeil à vos daemons actifs).
+
+4.3) Pourquoi tout est si lent quand je travaille sur un système distant ?
+
+Vous ne devez SURTOUT pas faire cela ! Vous ne devez jamais créer de
+clef GnuPG sur un système distant car vous n'aurez alors aucun contrôle
+physique sur votre clef privée, ni même votre trousseau de clefs privées.
+Ces clefs seront alors suspectibles de subir une attaque par dictionnaire.
+Nous vous encourageons vivement à ne produire vos clefs que sur une
+machine personnelle (un portable déconnecté de toute alimentation
+et connexion réseau est le meilleur choix) et si vous devez conserver
+votre clef privée sur une machine fixe, assurez-vous qu'une phrase
+passe solide en protège le contenu et que vous pouvez faire confiance
+à votre administrateur système.
+
+Lorsque nous devons utiliser GnuPG à distance c'est au-travers de SSH
+et nous rencontrons le même problème. Il faut *beaucoup* de temps
+pour produire des clefs de toute manière. Il ne faut pas créer de clefs
+à distance. Si vous avez juste besoin de clefs à fins de tests, vous
+pouvez utiliser l'optoin --quick-random pour produire rapidement des
+clefs *faibles* qui permettent de vérifier quelques tests.
+
+4.4) Quelle est la différence entre options et commandes ?
+
+Si vous tapez 'gpg --help' vous obtiendrez deux listes séparées. La première
+liste vous répertorie les commandes. La seconde liste regroupe elle les
+options. A chaque fois que vous utiliserez GnuPG vous devrez utiliser
+*UNE* commande (avec une exception, voir ci-dessous) et vous pourrez
+utiliser une ou *plusieurs* options en combinaison avec la commande.
+
+Par convention, la commande doit se trouver à la fin de la liste d'arguments
+après toutes les options. Si la commande requiert un nom de fichier,
+ce dernier sera donné à GnuPG en *dernier* sur la ligne de commande.
+
+L'usage basique de GnuPG est donc :
+
+ gpg [--option something] [--option2] [--option3 something] --command file
+
+Certaines options demandent des arguments. Par exemple, l'option
+--output (que l'on peut raccourcir par -o) requiert un nom de fichier
+en argument. L'argument de l'option doit suivre celle-ci immédiatement !
+GnuPG ne sera sinon pas capable de différencier le nom de fichier comme
+option. Comme option, --output et son nom de fichier doivent se trouver
+avant la commande donnée à GnuPG. L'option --recipient (ou -r) demande
+un nom ou un keyID pour chiffrer le message et ces informations devront
+imméditamenet suivre l'option --recipient/-r. La commande --encrypt ou
+-e sera fournie après ces options, avec en final le nom du fichier à
+chiffrer. En voici un exemple :
+
+ gpg -r alice -o secret.txt -e test.txt
+
+Mais l'utilisation des options sous leur forme longue permet de simplifier
+la compréhension des lignes de commande :
+
+ gpg --recipient alice --output secret.txt --encrypt test.txt
+
+Si vous sauvez dans un fichier nommé ".txt" alors vous devriez probablement
+utiliser l'option ARMOR en ajoutant l'option --armor ou -a qui ne prend aucun
+argument :
+
+ gpg --armor --recipient alice --output secret.txt --encrypt test.txt
+
+Si nous plaçons des crochets autour des parties optionnelles, les choses
+deviennent plus claires :
+
+ gpg [--armor] [--recipient alice] [--output secret.txt] --encrypt test.txt
+
+Les parties entre crochets peuvent être placées dans l'ordre de votre
+choix :
+
+ gpg --output secret.txt --recipient alice --armor --encrypt test.txt
+
+Si votre nom de fichier commence par un tiret, GnuPG risque de penser
+qu'il s'agit d'un paramètre et pour éviter cette situation vous pouvez
+soit utiliser un "./-a.txt" soit utiliser un double-tiret comme ceci :
+
+-- -a.txt
+
+* L'exception concerne le chiffrement ET la signature au même moment.
+On utilise alors gpg [--options] --sign --encrypt foo.txt
+
+4.5) Je ne peux pas effacer un userid car il a déjà été effacé dans mon
+ trousseau de clefs publiques ?
+
+Comme vous ne pouvez sélectionner que depuis le trousseau de clefs
+publiques, vous ne pouvez pas directement effacer le userid. Toutefois,
+ce n'est pas très compliqué à faire. Vous devez créer un nouvel
+utilisateur, disposant du même userid ce qui vous permet d'obtenir deux
+utilisateurs identiques avec un seul disposant d'une correspondance
+dans la clef privée. Vous pouvez désormais sélectionner cet utilisateur
+et l'effacer. Les deux identifiants seront affacés du trousseau de clefs
+privées.
+
+4.6) Que sont la confiance, la validité et l'ownertrust ?
+
+Le terme "ownertrust" est utilisé en remplacement de "trust" lorsqu'il
+s'agit de la valeur que vous avez attribuée à une clef en fonction
+du degré de confiance que vous accordez à son propriétaire, et si
+vous l'autorisez à introduire de nouvelles clefs avec votre signature
+jointe. La "validité" est un terme de confiance calculée, une valeur
+numérique calculée par GnuPG en fonction des paramètres de
+confiance des clefs et vous donne une idée de la confiance que
+GnuPG attribue ou n'attribue pas à une clef et s'il estime que la clef
+est valide pour un usage de chiffrement. Pour plus de détails consultez
+le chapître "The web of trust"
+
+4.7) Comment puis-je signer un fichier de patch ?
+
+Vous pouvez utiliser :
+
+gpg --clearsign --not-dash-espaced ...
+
+Le problème avec --clearsign c'est que toutes les lignes qui
+commençent par un tiret sont "quotées" avec "- " et comme diff
+produit beaucoup de lignes de ce type, le patch risque d'être
+détruit par la signature. Pour utiliser un fichier patch en le signant
+et sans perdre la signature claire, l'option spéciale :
+
+--not-dash-escaped
+
+Permet de supprimer la production de ces séquences d'échappement.
+Vous ne devriez pas transmettre par courrier électronique un patch
+de ce type car les espaces et les fins de ligne font également
+partie de la signature et un logiciel de messagerie risque de modifier
+l'espacement et/ou les tailles de lignes, invalidant la signature. Si vous
+souhaitez transmettre le fichier, le plus simple reste de le signer à l'aide
+de votre MUA.
+
+4.8) Où se trouve l'option "encrypt-to-self" ?
+
+Utilisez l'option :
+
+--encrypt-to <votre_keyID>
+
+Vous pouvez utiliser une combinaison de cette option pour spécifier
+plus d'un keyID. Pour désactiver temporairement l'utilisation de clefs
+additionnelles, vous pouvez utiliser l'option : --no-encrypt-to.
+
+4.9) Comment puis-je me débarasser de la version et du champ de commentaire
+ dans la version "armor" des messages ?
+
+Utilisez l'option --no-version --comment ""
+
+Veuillez noter que la ligne vide laissée en place est *requise* par le format
+et le protocole.
+
+4.10) Que signifie le message "You are using the xxxx character set" ?
+
+Cette note est affichée lorsque une conversion UTF-8 a été réalisée.
+Veuillez vous assurer que le jeu de caractères utilisé pour l'affichage
+correspond bien à celui du système. Le plus utilisé reste "iso-8859-1" et
+c'est le jeu de caractères par défaut. Vous pouvez modifier ce jeu
+de caractères à l'aide de l'option "--charset". Il faut que le jeu de
+caractères utilisé corresponde à celui de votre affichage ou des
+caractères pourraient ne plus correspondre dans le message une
+fois transmis. Sinon, n'utilisez que de l'ASCII 7 bits pour qu'aucune
+conversion ne puisse survenir.
+
+4.11) Comment puis-je obtenir la liste des keyid ayant servi à
+ chiffrer un message ?
+
+ gpg --batch --decrypt --list-only --status-fd 1 2>/dev/null | \
+ awk '/^\[GNUPG:\] ENC_TO / { print $3 }'
+
+4.12) Je ne peux plus déchiffrer mon message chiffré symétriquement
+ (-c) avec la nouvelle version de GnuPG ?
+
+Il existait un bogue dans les versions 1.0.1 et antérieures de GnuPG
+qui surveniait lorsque 3DES ou Twofish avaient été utilisé pour des
+chiffrements symétriques (ce qui n'a jamais été le cas par défaut).
+Ce bogue a été corrigé afin de permettre le déchiffrement des anciens
+messages, en utilisant l'option :
+
+---emulate-3des-s2k-bug
+
+Vous devriez déchiffrer puis rechiffrer (correctement) le ou les
+messages concernés. Cette option sera retirée dans la version 1.1
+de GnuPG : n'attendez pas pour convertir vos messages !
+
+4.13) Comment puis-je utiliser GnuPG en environnement automatisé ?
+
+Vous devriez utiliser l'option --batch et ne pas utiliser de phrase
+passe car il n'existe alors aucun moyen de conserver cette
+information de manière plus secrète que le trousseau de clefs
+lui-même. Nous vous suggérons de créer vos clefs, en environnement
+automatisé, de la manière suivante :
+
+Sur une machine protégée :
+
+Créez une sous-clef de signature pour votre clef, en utilisant le menu
+edit et en utilisant l'option "addkeu" puis DSA. Vous devez ensuite
+vous assurer que vous utilisez une phrase passe (requise par
+l'implémentation actuelle) puis utiliser :
+
+gpg --export-secret-subkeys --no-comment foo
+ >secring.auto
+
+Copiez secring.auto et le trousseau de clefs publiques dans un
+répertoire test. Entrez dans le répertoire, puis :
+
+gpg --homedir . --edit foo
+
+Et utilisez "passwd" pour retirer la phrase passe des sous-clefs.
+Vous devriez également retirer toutes les sous-clefs qui ne sont
+pas utilisées et copier secring.auto sur une disquette et la
+porter jusqu'à la machine cible.
+
+Sur celle-ci, installez secring.auto comme trousseau de clefs
+secrètes. Vous pouvez maintenant faire démarrer votre
+nouveau service. C'est aussi une bonne idée que d'installer
+un système de détection d'intrusions afin de pouvoir repérer
+les intrusions ce qui vous permettra alors de révoquer toutes
+les sous-clefs installées sur cette machine et de procéder à une
+nouvelle installation de sous-clefs.
+
+4.14) Quel client email puis-je utiliser avec GnuPG ?
+
+Utiliser GnuPG pour le chiffrement de courrier électronique est
+probablement l'usage le plus répandu. De nombreux logiciels de
+messagerie (les "MUA") supportent GnuPG à divers degrés. Pour simplifier,
+il existe deux moyens de chiffrer les emails avec GnuPG : l'ancien style
+qui repose sur l'utilisation de l'ASCII Armor (un chiffrement classique
+suivi par une conversion selon le RFC2015) ce qu'on appellait le
+PGP/MIME et qui s'appelle désormais l'OpenPGP. Ce dernier supporte
+d'autre part le MIME. Certains MUA ne supportent qu'un seul de ces
+formats et vous devrez utiliser ce qui correspond aux capacités
+de votre client de messagerie.
+
+La liste suivante n'est probablement pas exhaustive :
+
+ OpenPGP: Mutt (Unix), Emacs/Mew, Becky2 (Windows avec plugin),
+ TkRat (Unix). Il y a un effort pour disposer d'un plug-in
+ Mozilla et Emacs/GNUS dispose d'un support en CVS.
+
+ ASCII: Emacs/{VM,GNUS}/MailCrypt, Mutt(Unix), Pine(Unix), et
+ probablement beaucoup d'autres.
+
+Un bon aperçu du support de PGP se trouve à l'adresse :
+
+http://cryptorights.org/pgp-users/pgp-mail-clients.html
+
+Le support direct de GnuPG n'est pas indiqué, toutefois dans certains
+cas il doit être possible d'utiliser un "wrapper".
+
+4.15) On ne peut pas avoir une librairie gpg ?
+
+Cette question aura souvent été posée. Toutefois, le point de vue
+actuel est que GnuPG en tant que librairie risque de conduire à des
+problèmes de sécurité. Dans un futur proche, GnuPG ne sera pas
+implémenté sous forme de librairie. Toutefois, pour quelques domaines
+d'application le programme gpgme doit pouvoir assurer ces questions.
+Vous pouvez obtenir ce programme depuis :
+
+ftp://ftp.guug.de/pub/gcrypt/alpha/gpgme
+
+
+4.16) J'ai produit avec succès un certificat de révocation, mais comment
+ dois-je le transmettre aux serveurs de clefs ?
+
+La plupart des serveurs de clefs n'accepteront pas une simple et "dure"
+révocation. Vous devez d'abord importer le certificat dans GnuPG :
+
+ gpg --import my-revocation.asc
+
+Puis transmettre la révocation au serveurs de clefs :
+
+ gpg --keyserver certserver.pgp.com --send-keys mykeyid
+
+5. COMPATIBILITY ISSUES
+
+5.1) Comment puis-je chiffrer un message avec GnuPG pour que PGP
+ soit capable de le déchiffrer ?
+
+Tout ceci dépend de la version de PGP.
+
+ PGP 2.x
+
+Vous ne pourrez pas dans ce cas, car PGP 2.x utilise l'IDEA qui n'est
+pas un algorithme supporté par GnuPG à cause de son brevêt (voir
+la section 3.3) mais si vous disposez d'une version modifiée de PGP
+vous pouvez essayer ceci :
+
+ gpg --rfc1991 --cipher-algo 3des ...
+
+Attention ! N'utlisez pas de pipe des données à chiffrer vers gpg,
+mais donnez à gpg un nom de fichier sinon PGP 2 ne sera pas
+capable de le prendre en charge.
+
+Quand à ce qui concerne le chiffrement conventionnel, vous ne
+pouvez l'obtenir avec PGP 2.
+
+
+ PGP 5.x et ultérieurs
+
+Vous devrez utiliser deux options additionnelles :
+
+ --compress-algo 1 --cipher-algo cast5
+
+Vous devrez parfois utiliser "3des" au lieu de "cast5". PGP 5 ne
+supporte pas l'algorithme "blowfish". Vous devrez aussi insérer
+un "compress-algo 1" au sein de votre fichier ~/.gnupg/options
+et ceci n'affectera pas le fonctionnement général de GnuPG.
+
+Ceci s'applique également au chiffrement conventionnel.
+
+5.2) Comment migrer de PGP 2.x vers GnuPG ?
+
+PGP 2 utilise les algorithmes RSA et IDEA pour le chiffrement. Depuis que le
+brevêt sur le RSA a expiré GnuPG incorpore ce dernier, depuis la version
+1.0.3 et ultérieures. L'algorithme IDEA reste sous brevêt jusqu'en 2007.
+Sous certaines conditions vous pouvez utiliser l'IDEA, même aujourd'hui.
+Dans ce cas, vous devriez consulter la réponse à la question 3.3 qui
+explique l'ajout du support de l'IDEA à GnuPG et également lire ce
+document :
+
+http://www.gnupg.org/gph/en/pgp2x.html
+
+Pour procéder à la migration.
+
+5.3) (supprimé)
+
+ (vide)
+
+5.4) Pourquoi PGP 5.x n'est pas capable de déchiffrer les messages
+ pour certaines clefs ?
+
+PGP Inc refuse d'accepter les clefs ElGamal de type 20 même pour
+le chiffrement. Ils ne supportent que le type 16 (qui est identifique en tout
+cas en ce qui concerne le déchiffrement). Pour être plus inter-opérable,
+GnuPG (depuis la version 0.3.3) utilise également le type 16 pour la sous-
+clef ElGamal qui est créée par l'algorithme par défaut. Vous pouvez
+aussi ajouter une clef de type 16 à votre trousseau de clefs publiques
+tout en assurant que vos signatures sont valides.
+
+5.5) Pourquoi PGP 5.x ne peut vérifier mes messages ?
+
+PGP 5.x n'accepte pas les signatures en version 4 pour les données
+mais OpenPGP demande la production de clefs V4 pour tous les types
+de données et c'est pourquoi GnuPG les utilise... Vous devrez utiliser
+l'option --force-v3-sigs pour produir'e des signatures V3 sur les
+données.
+
+5.6) Comment puis-je transférer mes valeurs de confiance de
+ PGP vers GnuPG ?
+
+Il existe un script au sein du répertoire tools qui pourra vous aider. Après
+avoir importé le trousseau de clefs publiques PGP vous pouvez utiliser
+cette commande :
+
+ $ lspgpot pgpkeyring | gpg --import-ownertrust
+
+où "pgpkeyring" est le trousseau de clefs originels et NON celui de GnuPG
+que vous avez produit à la première étape.
+
+5.7) PGP n'aime pas ma clef privée.
+
+Les anciens PGP échouent parfois au traitement des commentaires privés
+sur les paquets utilisés par GnuPG. Ces paquets sont en *totale* conformité
+avec OpenPGP mais vous l'aurez compris, PGP n'est pas vraiment soucieux
+d'OpenPGP. Pour contourner ce problème il faut exporter les clefs privées
+à l'aide de cette commande :
+
+ $ gpg --export-secret-keys --no-comment -a your-key-id
+
+Une autre possibilité : par défaut, GnuPG chiffre votre clef privée à l'aide
+de l'algorithme symétrique Blowfish. Les anciennes versions de PGP
+ne peuvent comprendre que le 3DES, CAST5 ou l'IDEA sous leurs formes
+symétriques. L'utilisation de la méthode suivante permet de rechiffrer
+vos clefs privées à l'aide d'un algorithme différent :
+
+ $ gpg --s2k-cipher-algo=CAST5 --s2k-digest-algo=SHA1 \
+ --compress-algo=1 --edit-key <username>
+
+Vous utiliserez alors l'option passwd pour modifier le mot de passe ; il suffit
+de choisir la même phrase passe mais cette fois la clef sera chiffrée
+symétriquement par du CAST5.
+
+Vous pouvez maintenant exporter la clef et PGP devrait pouvoir la gérer.
+
+Pour PGP 6.x les options suivantes permettent d'exporter une clef :
+
+ $ gpg --s2k-cipher-algo 3des --compress-algo 1 --rfc1991 \
+ --export-secret-keys <Key-ID>
+
+6. PROBLEMS and ERROR MESSAGES
+
+6.1) Pourquoi GnupG me dit sans cesse "Warning : using insecure memory!" ?
+
+Sur beaucoup de systèmes, ce programme doit être installé en tant que
+setuid(root). Ceci est requis afin de pouvoir produire un blocage en mémoire
+des pages utilisées (et d'éviter tout transfert en swap ou sur disque). Ce "lock"
+permet de verrouiller dans la pratique les informations sensibles en RAM
+afin de conserver ces données comme secrètes. Si vous n'obtenez aucun
+message d'erreur c'est que votre système supporte le verrouillage de pages
+mémoire depuis l'accès root (le programme s'exécute en tant que root grâce
+à son setuid). Le programme quitte le mode d'exécution "root" dès que les
+pages sont verrouillées en mémoire qui plus est.
+
+Sur Unixware 2.x et 7.x vous devriez installer GnuPG avec le privilège
+"plock" pour obtenir le même effet :
+
+ filepriv -f plock /path/to/gpg
+
+Si vous ne pouvez pas installer GnuPG en tant que setuid(root) ou si vous
+ne voulez pas, vous pouvez utiliser l'option :
+
+--no-secmem-warning
+
+Ou bien le placer en tant qu'option (sans les deux tirets) dans votre
+fichier ~/.gnupg/options ce qui permet de désactiver le warning.
+
+Sur quelques systèmes (e.g; Windows) GnuPG ne verrouille pas les
+pages en mémoire (ce n'est pas toujours possible selon les systèmes)
+et les anciennes versions de GnuPG (1.0.4 et antérieures) produisent
+sur ces systèmes le message d'erreur suivant :
+
+ gpg: Please note that you don't have secure memory
+
+Cet avertissement ne peut être désactivé en utilisant l'option décrite
+ci-dessus car nous considérons que cet avertissement forme une
+faille de sécurité importante. Toutefois, comme il provoquait une trop
+forte confusion auprès des utilisateurs de ces systèmes, le message
+d'avertissement a été retiré.
+
+6.2) Le support des fichiers de grande taille ne fonctionne pas ..
+
+Le LFS fonctionne correctement depuis les versions 1.0.4 et ultérieures.
+Si le configure ne le détecte pas correctement, essayez un autre
+compilateur : egcs 1.1.2 fonctionne parfaitement mais d'autres
+versions semblent poser problème. D'autre part, certains problèmes
+de compilation rencontrés dans GnuPG 1.0.3 et 1.0.4 sur HP-UX et
+Solaris étaient provoqués par un support "cassé" du LFS dans les
+sources ...
+
+6.3) Dans le menu d'édition les valeurs de confiance ne sont pas affichées
+ correctement après la signature des uid : pourquoi ?
+
+Ceci survient car certaines informations sont stockées immédiatement
+dans la TrustDB, mais le calcul ne se réalisé qu'au moment de la
+sauvegarde effective. Ce n'est pas un bogue vraiment facile à corriger
+mais nous pensons régler ce problème dans une future version.
+
+6.4) Que signifie "skipping pubkey 1: already loaded" ?
+
+Depuis la version 1.0.3 de GnuPG l'algorithme RSA est inclus. Si vous
+avez toujours l'option :
+
+load-extension rsa
+
+Dans votre fichier .options le message en question apparaîtra.
+Il vous suffira de retirer la commande qui n'est plus requise
+du fichier .options pour que le message cesse.
+
+6.5) GnuPG 1.0.4 ne tient pas compte de ~/.gnupg ...
+
+Ce bogue est connu et il a été corrigé dans les versions ultérieures.
+
+6.6) Une signature ElGamal ne vérifie plus rien depuis la 1.0.2 ..
+
+Utilisez l'option :
+
+--emulate-md-encode-bug
+
+ Use the option --emulate-md-encode-bug.
+
+6.7) Les anciennes versions de GnuPG ne vérifient pas les anciennes
+ signatures ElGamal
+
+Veuillez migrer vers la version 1.0.2 au minimum, et de préférence
+une version ultérieure (1.0.6 par exemple).
+
+6.8) Lorsque j'utilise --clearsign le texte en clair comporte parfois des
+ tirets supplémentaires : pourquoi ?
+
+Ceci s'appelle le "dash-escaped" et il est requis par le format
+OpenPGP. A chaque fois qu'une ligne commence par un tiret, ceci
+risque de survenir. Cela permet aux programmes de retrouver
+sans difficulté les lignes de marquage du format, comme :
+
+-----BEGIN PGP SIGNATURE-----
+
+Seules ces lignes doivent pouvoir commencer par deux tirets. Si vous
+utilisez GnuPG pour traiter ces messages, les tirets supplémentaires
+seront retirés et les clients de messagerie "corrects" devraient
+également retirer ces tirets lorsqu'ils affichent le message.
+
+6.9) Que signifie "can't handle multiple signatures" ?
+
+A cause des différents formats de messages, GnuPG n'est pas toujours
+capable de découper un fichier contenant des signatures multiples.
+Ce message d'erreur vous informe que les données en entrée
+comportent un problème. Le seul moyen pour disposer correctement
+de signatures multiples revient à utiliser le standard : le format
+OpenPGP avec les paquets "one-pass-signature" qui sont utilisés
+par défaut par GnuPG ou bien de recourir au format de texte en clair.
+
+6.10) Si je soumet une clef au serveur de clefs, rien ne survient !
+
+Vous utilisez probablement GnuPG sur Windows en version 1.0.2 ou
+antérieure. Cette fonctionnalité n'était alors pas encore disponible,
+et il ne s'agit pas d'un bogue. Vous devriez adopter une version
+plus récente, qui dispose de toutes les fonctionnalités :-)
+
+6.11) J'obtiens un "gpg: waiting for lock ..."
+
+Les anciennes versions de GnuPG ne quittaient pas correctement
+et laissaient un fichier "lock". Allez dans le répertoire ~/.gnupg et
+effacez les fichiers *.lock qui s'y trouvent pour continuer.
+
+6.12) Les anciennes versions de GnuPG (e.g. 1.0) ont des problèmes
+ avec les clefs de GnuPG récents ..
+
+Depuis la version 1.0.3 les clefs produites par GnuPG sont créées avec
+une préférence pour Twofish (et l'AES depuis la version 1.0.4 à savoir,
+l'algorithme Rijndael) et ceci signifie également qu'elles disposent de la
+capacité d'utilisation de la nouvelle méthode de chiffrement MDC. Ceci
+sera disponible dans OpenPGP très rapidement et sera supporté en
+tout logique par PGP 7. Cette nouvelle méthode de chiffrement permet
+de se protéger votre des attaques (des anciennes attaques en fait)
+contre les systèmes de chiffrement du courrier électronique.
+
+Ceci signifie également que les versions 1.0.3 et antérieures de GnuPG
+auront des problèmes avec les clefs plus récentes. A cause des
+correctifs de sécurité, vous devriez conserver votre installation
+de GnuPG à jour de toute manière. Comme manière de régler le
+problème vous devriez demander à GnuPG de n'utiliser que l'ancien
+algorithme de chiffrement en utilisant la ligne :
+
+cipher-algo cast5
+
+dans votre fichiers d'options.
+
+6.13) Avec GnuPG 1.0.4 j'obtiens un "this cipher algorithm is deprecated ..."
+
+Si vous venez de produire une nouvelle clef et que vous obtenez ce message
+pendant un chiffrement, il s'agit d'un bogue de la version 1.0.4 ; le nouvel
+algorithme AES Rijndael est utilisé mais il n'est pas enregistré sous le bon
+numéro d'algorithme ce qui produit ce message d'erreur "deprecated".
+Vous pouvez ignorer cet avertissement et les versions plus récentes
+de GnuPG sont corrigées sur ce point.
+
+6.14) Les dates sont affichées par ????-??-??, pourquoi ?
+
+A cause de contraintes dans la plupart des implémentations de la libc,
+les dates au-delà de 2038-01-19 ne seront pas affichées correctement.
+Les systèmes 64-bit ne sont pas affectés par ce problème. Pour éviter
+d'afficher les dates de manière incorrecte, GnuPG utilise des signes
+"?" au lieu des chiffres. Pour obtenir la valeur correcte vous devrez
+utiliser l'option :
+
+--with-colons --fixed-list-mode
+
+6.15) J'ai encore un problème, dois-je produire un message de bogue ?
+
+Si vous êtes sûr(e) que le problème n'est mentionné nulle part, ni dans
+cette FAQ ni dans aucune liste de distribution GnuPG, commencez
+par consulter la liste de bogues qui sont en cours de traitement (la page
+de documentation dispose d'un lien vers la page de bogues). Si vous
+ne savez pas trop s'il s'agit d'un bogue, envoyez un courrier
+électronique à la liste : gnupg-devel. Sinon, vous pouvez utiliser
+le système de suivi de bogues GUUG à l'adresse :
+
+http://bugs.guug.de/Reporting.html.
+
+6.16) Pourquoi GnuPG ne supporte pas les certificats X.509 ?
+
+GnuPG est avant tout une implémentation du standard OpenPGP,
+défini dans le RFC 2440. Ce standard propose une infrastructure
+complète et différente du X.509
+
+Ces deux systèmes sont des cryptosystèmes à clef publique, mais
+la manière dont les clefs sont traitées diffèrent.
+
+7. SUJETS AVANCES
+
+7.1) Comment tout cela fonctionne-t-il ?
+
+Pour produire une paire de clefs publique/privée, utilisez la commande
+
+gpg --gen-key
+
+Puis répondez aux questions en adoptant de préférence les valeurs
+par défaut.
+
+Les données qui sont chiffrées par une clef publique ne peuvent être
+déchiffrées que par la clef privée correspondante. La clef secrète
+est d'autre part protégée par une phrase-passe ce qui n'est pas le cas
+de la clef publique, librement distribuable.
+
+Pour transmettre à vos amis un message, il vous suffit de le chiffrer
+à l'aide de leurs clefs publiques. Seules leurs clefs privées seront
+capables de déchiffrer le message.
+
+GnuPG est pratique pour signer de manière numérique les choses.
+Les éléments qui sont chiffrés à l'aide de la clef publique ne peuvent
+être déchiffrés que par la clef publique, ce qui permet de signer
+des documents. On commence par produire un hachage, une sorte
+d'empreinte à taille fixe d'un document (de taille variable). Ensuite,
+votre clef privée est utilisée pour chiffrer ce hachage. Par la suite,
+toute personne disposant de votre clef publique et du document
+peut vérifier si le hachage du document correspond bien au
+déchiffrement du hachage, obtenu par votre clef publique dont
+disposent vos destinataires.
+
+Un trousseau de clefs n'est qu'un gros fichier (selon le nombre de
+clefs qu'il contient). Vous avez un trousseau de clefs publiques
+qui contient vos clefs publiques et celles de vos amis. Vous avez
+également un trousseau de clefs privées qui ne contient que vos
+clefs privées (chiffrées et protégées par votre phrase-passe). Vous
+devez faire très *attention* à ce fichier. Personne ne devra jamais
+y avoir accès et la phrase-passe qui le protège devra être
+complexe, et longue afin de bien protéger le secret.
+
+Vous pouvez aussi chiffrer des données de manière conventionnelle,
+en utilisant l'option "-c" de GnuPG. Dans ce cas, la phrase-passe
+utilisée servira de clef pour protéger le message. Aucun usage
+de clef publique ou de clef privée ici : il s'agit d'un chiffrement
+classique où il n'existe qu'une seule clef, utilisée pour chiffrer et
+déchiffrer les données. Généralement, on utilise cette méthode
+pour chiffrer ses propres documents à l'aide d'une phrase-passe
+secrète qui vous est propre. Cette méthode de chiffrement ne
+doit être utilisée pour des communications que si vous avez
+physiquement rencontré vos destinataires et que vous partagez
+dans le plus grand secret la phrase-passe (votre propre époux ou
+épouse, ou un ami de confiance). L'avantage est que vous pouvez
+changer de temps en temps la phrase-passe et en réduire le
+risque afin qu'en cas de découverte de la phrase-passe toutes
+vos données ne soient pas lisibles ;-)
+
+Vous pouvez ajouter et copier des clefs depuis votre trousseau
+de clefs publiques à l'aide des commandes "gpg --import" et
+"gpg --export". Vous pouvez également (ATTENTION !!) exporter
+vos clefs privées à l'aide de la commande : "gpg --export-secret-keys"
+mais ce n'est généralement pas utile sauf si vous devez déplacer
+vos clefs privées d'une machine à l'autre.
+
+Les clefs peuvent être signées à l'aide de l'option "gpg --edit-key". Lorsque
+vous signez une clef, vous certifiez que la clef appartient selon vous
+à la personne dont l'identité se trouve mentionnée dans la clef. Vous
+devez absolument être sûr(e) que la clef appartient bien à cette
+personne, sans le moindre doute. Vous devez vérifier son fingerprint
+à l'aide de la commande :
+
+gpg --fingerprint userid
+
+Et recevoir le même finger par téléphone ou de visu par la personne
+concernée. Généralement, on procède à des "fêtes" où chaque personne
+amène sa pièce d'identité, une carte de visite comprenant le fingerprint
+et l'on procède à un échange des fingerprint, ou directement des clefs.
+
+Vous pouvez également utiliser l'option "-o filename" pour forcer
+la sortie vers le fichier "filename". Pour forcer une sortie en console
+par défaut on utilise un tiret. La commande "-r" permet de spécifier
+le destinataire (avec quelle clef publique vous allez chiffrer) en ligne
+de commande au lieu d'avoir à taper le nom du destinataire dans
+le mode interactif.
+
+Autre chose d'importance. Par défaut, TOUTES les données sont chiffrées
+dans un format binaire particulier; Si vous souhaitez transmettre les données
+par courrier électronique (par exemple) vous devez les protéger dans
+un format d'amure qu'on appelle ASCII ARMOR. Ce format sera obtenu
+en utilisant l'option "-a" mais la méthode préférée reste d'utiliser
+un client de messagerie respectueux du format MIME comme Mutt, Pine
+et bien d'autres.
+
+Enfin, il existe une petite faille de sécurité dans OpenPGP (et donc dans PGP)
+et vous devriez TOUJOURS chiffrer PUIS signer un message. Il ne faut
+pas seulement chiffrer afin d'être totalement protégé. N'oubliez jamais.
+
+7.2) Pourquoi certaines signatures avec une clef ELG-E sont valides ?
+
+Ces clefs ElGamal furent produites par GnuPG en version 3 de paquets
+(selon le RFC 1991). Le brouillon OpenPGP a été modifié par la suite
+afin de modifier l'identifiant d'algorithme pour les clefs ElGamal qui est
+utilisable pour les signatures et le chiffrement des modes 16 à 20.
+GnuPG utilise le mode 20 quand il produit ses nouvelles clefs ElGamal
+mais il accepte toujours les clefs de type 16 qui selon le standard
+OpenPGP ne peuvent servir qu'au chiffrement, si la clef se trouve
+dans un paquet en version 3 du format. GnuPG est le seul programme
+ayant jamais utilisé les clefs au sein de paquets v3 - vous ne risquez
+donc pas grand chose.
+
+7.3) Comment tout le système de confiance fonctionne au juste ?
+
+Il fonctionne d'une manière proche de PGP. La différence c'est que
+la confiance est calculée uniquement lorsqu'elle est requise. C'est
+pourquoi la TrustDB contient une liste des signatures de clefs
+valides. Si vous ne fonctionnez pas en mode batch, vous devrez
+assigner un paramètre de confiance aux clefs (un ownertrust).
+
+Vous pouvez consulter la validité (la valeur de confiance
+calculée) en utilisant cette commande :
+
+ gpg --list-keys --with-colons
+
+Si le premier champ est "pub" ou "uid" le second champ vous
+indiquera le niveau de confiance :
+
+o = Inconnu (cette clef est nouvelle au système)
+i = La clef est invalide (eg. il manque sa propre signature)
+d = La clef a été désactivée
+r = La clef a été révoquée
+e = La clef a expiré
+q = Non-défini (pas de valeur attribuée)
+n = Ne jamais faire confiance à cette clef
+m = Cette clef dispose d'une confiance marginale
+f = Cette clef dispose d'une confiance totale
+u = Cette clef dispose d'une confiance ultime. Cette valeur
+ n'est utilisée que pour les clefs où la clef secrète est
+ également disponibles.
+
+La valeur dans l'enregistrement "pub" est la meilleure valeur
+obtenue depuis les enregistrements "uid".
+
+Vous pouvez obtenir la liste des valeurs de confiance attribuées ;
+i.e. la confiance que vous accordez aux autres lorsqu'il s'agit
+de signer la clef d'un autre individu) :
+
+ gpg --list-ownertrust
+
+Le premier champ est le fingerprint de la clef primaire, le second
+champ est la valeur assignée :
+
+_ = Aucune valeur d'ownertrust assignée
+n = Ne jamais faire confiance au propriétaire de cette clef
+ lorsqu'il s'agit de vérifier d'autres signatures.
+m = Une confiance marginale est accordée au détenteur de cette clef
+ lorsqu'il s'agit de signer d'autres clefs.
+f = Assumer que le détenteur de cette clef est une personne de confiance
+ lorsqu'il s'agit de signer des clefs.
+u = Nous n'avons pas besoin de nous faire confiance à nous-même puisque
+ nous détenons notre propre clef privée.
+
+Vous devez conserver ces valeurs confidentielles, car elles représentent
+la confiance que vous accordez ou non à d'autres individus. PGP stocke
+cette information au sein de trousseau de clefs et le publier n'est PAS
+une bonne idée. Vous devez utiliser la commande d'exportation pour
+transmettre des clefs. Quoi qu'il en soit, GnuPG
+évite ces problèmes en ne conservant ces valeurs qu'aun sein de sa
+TrustDB donc vous pouvez copier un trousseau de clefs publiques
+si vous utilisez GnuPG (et nous disposons aussi de la commande
+d'exportation).
+
+7.4) Quel est ce genre de sortie : "key C26EE891.298, uid 09FB: ...."?
+
+Cette sortie est la représentation interne d'un userid au sein
+de la TrustDB. Le keyid est "C26EE891" et le "298" est le keyid local,
+un simple numéro d'enregistrement dans la TrustDB. Enfin, le "09FB"
+sont les deux derniers octets d'un ripe-md-160 de l'identifiant de
+l'utilisateur pour cette clef.
+
+7.5) Comment interpréter certaines sorties informatives ?
+
+Lorsque vous vérifiez la validité d'une clef, GnuPG affiche
+parfois une information préfixée par l'information en rapport
+avec le sujet vérifié. Par exemple : "key 12345678.3456" indique
+que la clef disposant de l'ID 12345678, et du numéro interne 3456
+est considérée au sein de la TrustDB au sein de ce qu'on
+appelle un enregistrement "directory". Un "uid 12345678.3456/ACDE"
+indique quel est l'identifiant d'utilisateur qui correspond
+à cette clef. Il s'agit d'une information sur la signature de la
+clef 9A8B7C6D disposant de cet ID et s'il s'agit d'une signature
+directe sur la clef, la partie User ID sera vide :
+
+(..//..)
+
+7.6) Les lignes d'en-tête des messages font-elles parties des
+ éléments signés ?
+
+Non. Par exemple, vous pouvez retirer les lignes "Comment:"
+Elles n'ont pas vraiment d'objet comme les lignes "header" des
+courriers électroniques. Toutefois, une ligne qui débute par
+"Hash: ..." est requise par les signatures OpenPGP afin de permettre
+au parser de déterminer quel algorithme de hachage utiliser.
+
+7.7) Quelle est la liste des algorithmes préférés ?
+
+La liste des algorithmes préférés est une liste d'algorithmes
+de chiffrement, de hachage et de compression stockés dans
+la signature propre de la clef durant sa production. Lorsque
+vous chiffrez un document, GnuPG utilise cette liste (elle fait
+partie de la clef publique) pour déterminer quels algorithmes
+doivent être utilisés. De manière basique, ces indications
+expliquent aux autres utilisateurs quels algorithmes vous
+acceptez en entrée avec un ordre de préférence.
+
+7.8) Comment puis-je changer la liste des algorithmes préférés ?
+
+Actuellement la liste et les préférences sont directement intégrées
+dans les codes sources de GnuPG. Vous devrez modifier le fichier
+g10/keygen afin de modifier cette liste et procéder à une
+nouvelle compilation. La fonction que vous devrez modifier est
+keygen_add_std_prefs. Le code est d'ailleurs assez simple à
+comprendre. Les constantes utilisées pour différencier les
+algorithmes sont définies au sein du fichier include/cipher.h
+
+Après avoir modifié ces fichiers, générez une nouvelle paire
+de clefs (ou une nouvelle sous-clef de chiffrement) avec
+la version modifiée de l'exécutable. La nouvelle clef disposera
+des nouvelles préférences et pourra être utilisée depuis des
+exécutables non modifiés.
+
+Pour modifier les préférénces d'une clef existante, vous devrez
+utiliser un exécutable modifié (voir ci-dessus) afin de modifier
+la date d'expiration puis sauvegardez les changements. Les
+préférences seront automatiquement modifiées lors de la
+sauvegarde et vous pouvez désormais utiliser la clef modifiée
+avec tout exécutable, modifié ou non.
+
+La modification de la liste de préférences à l'aide d'une
+version non-modifiée de GnuPG (probablement depuis le menu
+d'édition) fait partie de la liste TODO (A FAIRE) prévue
+pour les prochaines versions de GnuPG.
+
+
+8. REMERCIEMENTS
+
+Nous souhaitons remercier Werker Kosh pour la rédaction de la
+première FAQ originelle et pour tous les participants aux listes
+de discussion gnupg-users et gnupg-devel. La quasi-totalité
+des réponses de ce document proviennent de leurs efforts.
+
+Nous souhaitons également remercier Casper Dik pour nous
+avoir fourni le script permettant de générer cette FAQ,
+qu'il utilise d'autre part pour son excellente FAQ Solaris2 ;-)
+
+Copyright (C) 2000 Free Software Foundation, Inc. ,
+59 Temple Place - Suite 330, Boston, MA 02111, USA
+
+Verbatim copying and distribution of this entire article is permitted in
+any medium, provided this notice is preserved.